Patrice Breal

«Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, il faudra se soumettre ou se démettre». Cette phrase culte prononcée par Gambetta scellera le destin de la IIIè république. Dans un contexte mouvementé et incertain en 1870, après la défaite de Sedan, une incertitude politique reigne. En février 1871, des élections sont organisées en France pour élire une assemblée nationale pour cinq ans qui sera à majorité monarchiste dû à leur volonté d’arrêter la guerre contrairement aux républicains. Paradoxalement

Chapitre 1. Mise en forme des institutions et compromis républicain. 27/09/2010 Introduction questionnement centraux. Étudier la mise en place des institutions permet de comprendre l'éventuel décalage entre la façon dont elles ont été conçues et les pratiques politiques auxquelles elles ont donné lieu Décalage très marqué pour la IIIème République : cadre institutionnel lié au contexte de luttes politiques. Résultats de compromis négociés difficilement dans un cadre qui est tout à fait

Gambetta : Républicain : président de la Chambre des députés (1879-1881) rallier les Français à la République, après près de quatre-vingts ans d’imperturbables remous. Mc Mahon : Monarchiste Ce texte est un extrait de l’intervention de Léon Gambetta à la chambre des députés qui a lieu le 17 mai 1877, en ‎réaction à la dissolution de l'Assemblée prononcée par le président Mac-Mahon la veille même : 16 mai 1977. Cette crise institutionnelle de la Troisième République française a opposé le

§2. La pratique française du parlementarisme sous la IIIème République La C° de la IIIème République est importante à plusieurs points de vue : ► elle met fin pour longtemps à l’instabilité (non pas politique comme on va le voir) mais constitutionnelle que la France a connue depuis 1789  la C° de la IIIème République va durer 65 ans (de 1875 à 1940). ► c’est la 1ère fois que le principe essentiel du régime parlementaire est inscrit dans la C° : la responsabilité politique du gouvernement devant

Nationale car Thiers était un brillant orateur capable de retourner l'opinion et la situation par ses discours. Le 24 mai, un vote de défiance contraint le Président Thiers à démissionner, le Parlement élit pour le remplacer un maréchal d'Empire, Patrice de Mac Mahon, qui a été fait maréchal par Napoléon III. Mac Mahon est un monarchiste. Le mandat d'Adolphe Thiers arrivait à échéance en 1876 en même temps que l'Assemblée: la majorité monarchique va verrouiller la Présidence de la République en mettant

LA CONSTRUCTION DE LA REPUBLIQUE 1870-1875   * La Guerre ou la paix ? (précisions du cours) Ministre de l’Intérieur, Jules Favre appelle à la Guerre, à la levée de masse (en souvenir de Valmy en 1792 ). Soutenu par majorité de la population : l’organe catholique et légitimiste (le dimanche des familles), celui des orléanistes (le Gaulois) et de l’extrême gauche avec Blanqui « tout opposition, toute contradiction doit disparaitre devant le salut commun. Il n’existe qu’un seul ennemi : le prussien »

Président du Conseil en 1881. Il meurt à 44 ans en 1882 après l’infection du crise d’appendicite aigüe. 3) Le contexte historique resituez le texte dans le temps et l’espace : Après le renvoie de Jules Simon le Président du Conseil le 16 mai par Patrice de Mac-Mahon, Président de la République, la première grande crise de la IIIe République éclate. Le gouvernement suivant, nommé par le remplaçant de Simon, Broglie, n’est pas représentatif de la majorité parlementaire. Les députés de gauche, Gambetta

célèbre fondateur du journal La Presse et collaborateur de longue date de La Guéronnière. Plus relevé que La Presse et « résolument politique », selon l'historien Tristan Gaston-Breton[réf. nécessaire], le journal combattit en 1877 la politique de Patrice de Mac Mahon et du duc Albert de Broglie. Comportant également une rubrique d'éphémérides et une chronique des beaux-arts et de lettres2, le journal compta notamment Gaston de Cambronne et Émile Cère parmi les rangs de ses collaborateurs. Sommaire

La III° République Les débuts hésitants de la III° République A/ L’impossible restauration de la monarchie Commence le 4 septembre 1870, 2 jours après les défaites des troupes de Napoléon III face aux Prusses à la bataille de Sedans. Un certain nombre de députés républicains prennent l’initiative de créer un gouvernement provisoire de défense nationale, ce dernier proclame immédiatement la République et acheminement vers rédaction d’une République. Ce gouvernement n’a pas de légitimité

primauté des assemblées jusqu’au renforcement de l’exécutif (B). A- La crise du 16 mai 1877 La crise du 16 mai 1877 est une crise institutionnelle de la Troisième République française qui a opposé le président de la République, le maréchal Patrice de Mac Mahon, monarchiste, à la Chambre des députés élue en 1876, à majorité républicaine, et à l'une de ses grandes figures, Léon Gambetta. Si cette crise s'est bien ouverte le 16 mai, lorsque le président a nommé un chef du gouvernement conforme