Pauca Meae A Villequier

lèpre et a dû partir, ce qui vérifie l'authenticité de ses propos. Au XVIIème et XVIIIème, il y a beaucoup moins de poésie. « Le moi est haïssable », parler de soi à cette époque n'est pas considéré comme bienséant. On assiste à un retour de la poésie lyrique en fin XVIIIème avec les romantiques et surtout Hugo ( qui a pour amante Juliette Drouet ) avec Les Contemplation en 1856. « Pauca meae » est la partie la plus poignante, c'est celle dédiée à Léopoldine, sa fille noyée et enterrée à Villequier

Les Contemplations (livre IV : « Pauca Mea »)Victor Hugo, Les Contemplations (livre IV : « Pauca meæ ») (source : http://gallica.bnf.fr) Préface Si un auteur pouvait avoir quelque droit d'influer sur la disposition d'esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l'auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci: Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d'un mort. Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes. Grande mortalis aevi spatium. L'auteur a laissé, pour ainsi dire, ce livre

jeunesse Né à Besançon, d'une mère nantaise et d'un père lorrain, qui sera général sous l'Empire, Victor Hugo connaît une enfance difficile, sans cesse ballotté de ville en ville selon les hasards de la vie de garnison, et les vicissitudes liées à la mésentente des parents. En 1809, l'installation de la famille à Paris, dans l'ancien couvent des Feuillantines, lui assure une certaine stabilité, troublée seulement pendant un court et tumultueux voyage en Espagne (1811-1812), qui aboutit à la séparation

compréhensible à la fois d'un public adepte de poésie mais aussi de personnes la découvrant. C'est pourquoi dans ce recueil, j'ai tenté de rassembler un ou deux poèmes de chaque livre ( « Les Contemplations » sont composés de 6 livres ), compréhensible d'un jeune public et qui résume approximativement le thème du livre. Le recueil d'Hugo est composé principalement de deux parties: Autrefois et Aujourd'hui. La rupture nette qui se fait entre les livres trois et quatre et du à un choc dans la

Contemplations (livre IV : « Pauca meæ ») (source : http://gallica.bnf.fr) Préface Si un auteur pouvait avoir quelque droit d'influer sur la disposition d'esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l'auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci: Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d'un mort. Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes. Grande mortalis aevi spatium. L'auteur a laissé, pour ainsi dire, ce livre se faire en lui. La vie, en filtrant goutte à goutte à travers les événements

nom de l'époux de sa fille, frère d'Auguste Vacquerie à qui s'adressera le poète plus tard : I,V. Titre permet de s'adresser directement au défunt. (dialogue entre les morts et les vivants courant chez Hugo, ex : Trois ans après : „ Quand je l'entends qui me dit :“Viens !“ // IV,IV „Oh! Que de fois j'ai dit : Silence ! elle a parlé !“, etc.). Permet néanmoins de s'adresser indirectement, à Auguste un ami d'Hugo, et à leur soeur, tel un hommage. (souligné par des structures

Arnaud Laster : L'Adieu d'Apollinaire : un hommage à Victor Hugo? Compte rendu de la communication au Groupe Hugo du 17 décembre 1988.Ce texte peut être téléchargé soit tel quel, soit aux formats cliquer ici ou pdf Rendant compte de sa visite au cimetière de Villequier, la 16 septembre 1913, Apollinaire en vient à évoquer les tombes de Léopoldine Hugo et Charles Vacquerie : elles contiennent, écrit-il, les victimes d'un accident dont la mémoire ne passera que lorsque la douleur sublime et la

lue; fait qui s'oppose à sa nécessité. En premier lieu, les poèmes sont conçus comme étant inutiles dans le monde contemporain. Effectivement, l'art poétique est relativement compliqué; la forme et la typographie sont à la base de cette intrication: l'insinuation du poème revient souvent à la disposition des rimes, celle des syllabes dans chaque vers et celle des vers dans chaque strophe. À titre d'exemple, Baudelaire, poète notable du XIXe siècle, a fréquemment recours à la forme du sonnet, composée

Victor Hugo pourrait ressembler à une tragédie, or il en a fait un recueil. Les Contemplations parues en 1856 sont un recueil de poème autobiographique bipartite structuré par une première partie nommée Autrefois qui correspond à la période entre 1830 et 1843 et la seconde intitulée Aujourd’hui allant de 1843 à 1855. La césure observée en 1843 correspond à la noyade, le 4 septembre 1843, de sa fille Léopoldine et de son mari. Ce tragique évènement a marqué la vie de l’auteur,

pendant son exil en 1856. Un poème en même temps lyrique et pathétique, portant pour thème le pèlerinage à la tombe de sa fille Léopoldine, morte noyée avec son mari dans la Seine. Ce poème est une ode à l'amour et la souffrance. Est-ce que la souffrance est aimer ou l'amour souffrir? Dans un premier temps nous allons voir l’amour