Paul Déroulède

Dreyfus. Les antidreyfusards rejettent la démocratie et ses valeurs (extrême droite) ; ils sont nationalistes, antisémites, antiparlementariste et militaristes, et s’opposent à Dreyfus. [Ce courant antidreyfusard va se développer sous l’impulsion de Paul Déroulède qui fonde la Ligue des patriotes, de Maurice Barrès qui prône le nationalisme, et d’Edouard Drumont penseur antisémite qui publie la France juive]. En 1898, les faux documents fabriqués par Henry pour faire accuser Dreyfus sont découverts. En

ministres l’autorisation de saisir la Cour de cassation. 16 février 1899 : mort de Félix Faure à l'Élysée. 18 février 1899 : élection d'Émile Loubet à la présidence de la République. Le 23 février 1899, à l'occasion des obsèques de Félix Faure, Paul Déroulède, chef de la Ligue des patriotes tente un coup d'État Le 6 juin 1899, devant le péril nationaliste, René Waldeck-Rousseau est investi, par 262 vois contre 237 et 62 abstentions, à la tête d’un gouvernement de « Défense républicaine » qui va durer

connaît-elle dans les années 20 ? [...] [...] Elles étaient tout à coup considérées comme menaçantes, et non acceptables sur le territoire national français. Mais ce contrôle de la population touche aussi des nationaux. En effet, selon les propos de Paul Déroulède, Avant de libérer l’Alsace Lorraine, il faut libérer la France Il affirme ici avant la guerre une idée souvent reprise ensuite, qui est que le premier ennemi se trouve à l’intérieur même du territoire : ce sont les mauvais français, ou plus généralement

Union sous l'image de l'homme providentiel et sous des formules simples (dissolution, révision) 2)Le temps des ligues 3ligues principales se dessinent : -La ligue des patriotes (fondée en 1882) : préparer une "âme nationale" pour la revanche (Déroulède) : la ligue devient politique au moment du boulangisme => dissoute de 1889 à 1898 : le but : établir "une république plébiscitaire, appuyée sur le peuple et l'armée" -la ligue antisémitique (Drumont, Guérin) : libérer la France du joug des juifs

•1928 Armand Pierre Fernandez naît à Nice le 17 novembre. Son père Antonio Francesco Fernandez, originaire d'Algérie (près d’Oran), possède depuis trois ans le magasin de décoration “Les Intérieurs rustiques des Provinces de France” au 13, rue Paul Déroulède à Nice, devenu “Le fleuron”, en septembre 1946. Sa mère est née Marie Marguerite Jacquet. Dans ses entretiens avec Otto Hahn, Mémoires accumulés, Arman rapporte : “Mon grand-père maternel est né en Espagne, originaire d’Alicante. •1938 Peintre

intellectuels contre la révision du procès(Maurras et Barrès) ainsi que des bonapartistes et d’anciens boulangistes. Contrairement à la ligue des patriotes, elle refuse la violence et a des propos moins virulents. La ligue des patriotes est dirigée par Paul Déroulède, c’est la concurrente de la précédente. C’était la plus active des ligues, elle voulait une véritable transformation de la république, avec notamment le régime plébiscitaire. Avec beaucoup moins d’activité , la ligue antisémite de Guérin est

personnage incontournable de la vie politique, un recours à la médiocrité des parlementaires. Son élection comme député de Paris face à un Républicain en 1889, alors que Paris est un bastion républicain traditionnel, finit d’inquiéter les Républicains. Paul Déroulède de la Ligue des Patriotes encourage alors Boulanger à faire un coup d’Etat, mais ce dernier refuse car il tient à respecter la légalité. Son hésitation permet aux républicains de contre-attaquer en lui intentant un procès en haute cour de justice

Chambre ; la République est aux républicains) - l’hymne national devient La Marseillaise, les Chambres rentrent à Paris (Furet : « La Révolution française entre au port ») - début du plan Freycinet (construction de chemins de fer, jusqu’en 1914) - loi Paul Bert : les « hussards noirs » (Charles Péguy) de la République sont formés dans les Ecoles Normales (cf La gloire de mon père, Marcel Pagnol, 1957) 1880 - la République adopte le 14 juillet comme fête nationale (ainsi que le drapeau tricolore)

à 1899, ainsi que le clergé et l’armée mais aussi par des monarchistes qui voient une occasion de combattre la République laïque. Des ligues seront crées dans ce partie aussi : La ligue antisémitique, La Ligue des Patriotes (fondé en 1882 par Paul Déroulède ardent nationaliste), L’Action Française (organisation royaliste d’extrême droite créée par Charles Maurras, Jacques Bainville et Léon Daudet) en 1899 qui sera une réponse directe à la création de la Ligue des Droits de l’Homme. II / La Révision

toujours menaçant. L'objectif de la « revanche » et de la reconquête des « provinces perdues » d'Alsace et de Moselle continue d'être proclamé par un courant populaire toujours actif entrainé par des leaders comme le chef de la Ligue des patriotes, Paul Déroulède, ou le directeur de L'Intransigeant, Henri Rochefort. Ce nationalisme est bientôt aggravé par un antisémistisme d'une ampleur inquiétante, signe d'une crise profonde du système républicain. C'est le 24 juillet 1894 que l'affaire débuta réellement