Paul Scarron 1610 1660

d’un homme 9 vient de sa famille. Cette importance du sang restera inchangée pendant plus de mille ans. L’an 500, c’est aussi le moment où une nouvelle religion prend de l’ampleur. Elle se nomme christianisme. Elle a été lancée au Ie siècle par Paul de Tarse, un citoyen romain de petite santé mais de grande ardeur. En quelques siècles, le christianisme est devenu la religion officielle des puissants. Voilà encore une notion capitale : l’histoire des rois de France se confond avec celle de la religion

trace pour eux du lointain passé germanique. Effectivement Le Petit Poucet n’est pas loin de rappeler certains épisodes de la légende de Thésée ou de celle de Tristan. [1] Vladimir Propp, Morphologie du conte, 1923 [2] Allusion à un livre de Paul Hazard, La crise de la conscience européenne, paru en 1928, qui étudie le changement des mentalités à la fin du XVIIe siècle, en prélude au Siècle des Lumières. [3] Philippe Ariès, L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime, 1960. 2 Charles

sans foi ni loi, dont l’histoire à rebondissements connaît de multiples péripéties : il est en quête d’un statut social. En marge de ce mouvement, le Don Quichotte de Cervantès, traduit en 1614, a connu un énorme succès. Le Roman comique de Scarron (1610-1660) est une « épopée burlesque ». On peut voir dans cette écriture parodique la critique implicite du genre des romans précieux, qui se voulaient épiques, même si les romans comiques, moins nobles, plus populaires, s’adressent à des lecteurs différents

privilégiés l'analyse des sentiments, les portraits et les conversations; Le Roman héroïque ouvre la voie au Roman d'analyse. Le Roman "comique" : on regroupe sous cette appellation les récits burlesques, au réalisme grossier (le Roman Comique de Scarron) qui parodient le maniérisme des Précieux. Le roman comique choisit cependant surtout d'être fidèle à la réalité contemporaine (ses personnages s'inscrivent dans le milieu de la bourgeoisie ou du peuple) en affichant un parti pris de prosaïsme voire

Jean-Baptiste Poquelin dit Molière Madame de Sévigné Voltaire Denis Diderot Jean-Jacques Rousseau François-René de Chateaubriand Honoré de Balzac Victor Hugo Charles Baudelaire George Sand Arthur Rimbaud Marcel Proust Albert Camus Nathalie Sarraute Jean-Paul Sartre Marguerite Duras Patrick Modiano Pour les Nuls est une marque déposée de Wiley Publishing, Inc. For Dummies est une marque déposée de Wiley Publishing, Inc. © Éditions First, 2005 pour l’édition française. Publiée en accord avec Wiley Publishing

Voltaire 5. Denis Diderot 6. Jean-Jacques Rousseau 7. François-René de Chateaubriand 8. Honoré de Balzac 9. Victor Hugo 10. Charles Baudelaire 11. George Sand 12. Arthur Rimbaud 13. Marcel Proust 14. Albert Camus 15. Nathalie Sarraute 16. Jean-Paul Sartre 17. Marguerite Duras 18. Patrick Modiano Pour les Nuls est une marque déposée de Wiley Publishing, Inc. For Dummies est une marque déposée de Wiley Publishing, Inc. © Éditions First, 2005 pour l’édition française. Publiée en accord avec

je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon flegme13 est philosophe, autant que votre bile. ALCESTE Mais ce flegme, Monsieur, qui raisonnez si bien14, 11 Ne voit pour lui personne: ne voit personne qui prenne sa défense. 12 Cf. Saint Paul, Épître aux Romains, XII, 3: Non plus sapere quam oportet sapere, sed sapere ad sobrietatem, que Montaigne traduit ainsi (Essais, I, 30): «Ne soyez pas plus sage qu'il ne faut, mais soyez sobrement sages.» 13 Le flegme est, dans la médecine* hippocratique

irreverent to the venomously polemical and incendiary. Little of it has survived the events which inspired the pamphleteers, but certain texts rise out of the mass. One example is d’Aubigné’s Confession catholique du sieur de Sancy (1598– 1600; publ. 1660) which shows no mercy for abjuring Protestants. But the most celebrated was the Satire Ménippée which was published in its definitive form in 1594. It reflects the spirit of the politiques of the 1570s and was collectively written in prose, with occasional

de la tragédie Cléopâtre captive. Dès 1570, Catherine de Médicis, estimant qu’elles « portent malheur », ne veut plus voir de tragédies à la cour… qui s’étourdit de bals et de fêtes pour oublier les guerres de Religion embrasant le royaume. Scarron, lui-même dramaturge, narre en 1657, dans Le Roman comique (c’est-à-dire « le roman des comédiens »), les aventures d’une troupe de comédiens ambulants. Les pièces baroques, faisant du théâtre l’objet même du théâtre, ont permis de maîtriser le phénomène

domine l’Europe. C’est le siècle de Louis XIV et du classicisme. Ces années glorieuses correspondant au plein épanouissement de la littérature classique, représentent un sommet qui ne fut pas atteint sans luttes et sans tâtonnements. Il s’étend de 1610 (mort d’Henri IV) à 1715 (mort de Louis XIV), et comprend donc la régence de Marie de Médicis, le règne de Louis XIII et la domination de Richelieu, la régence d’Anne d’Autriche et le pouvoir de Mazarin ; et finalement l’établissement de la monarchie