Paul Verlaine Mon Rêve Familier

l’analyse linéaire (L R Alicia)A compléter par l’étude de la musicalité, un peu escamotée Explication proposée également sur le site : http://rimbaudexplique.free.fr/saison/alchimie.html Rimbaud, très jeune poète, écrit dès 1871 à l’éditeur Paul Demeny que, depuis Racine, le dramaturge du XVIIe siècle, on n’a plus écrit de vers dignes de ce nom. C’est une poétique nouvelle qu’il recherche dont témoigne le poème, «  Alchimie du

Article « Poésie et musique chez Verlaine : forme et signification » Alain Baudot Études françaises, vol. 4, n° 1, 1968, p. 31-54. Pour citer cet article, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/036301ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique

n'étaient pas intéressants, j'ai trouvé un site de poèmes d'époques et de pays différents écrits par divers auteurs plus ou moins connus : http://poesie.webnet.fr/home/index.html . Sur celui-ci j'ai lu plusieurs poèmes d'auteurs dont les noms m'étaient familiers ensuite j'ai choisi ceux que je préférais puis j'ai ajouté deux chansons de Soprano, un rappeur marseillais, dont j'appréciais beaucoup les paroles. Pour présenter mon anthologie, j'ai voulu l'embellir pour que ce ne soit pas juste un petit

(1522-1560). 1820 � Méditations poétiques, d’Alphonse de Lamartine (1790-1869). 1856 � Les Contemplations, de Victor Hugo (1802-1885). 1866 � Poèmes saturniens, de Paul Verlaine (1844-1896). 1913 � Alcools, de Guillaume Apollinaire (1880-1918). 1942 � Les Yeux d’Elsa, de Louis Aragon (1897-1982). 1951 � Le Phénix, de Paul Eluard (1895-1952). CHRONOLOGIE DES ŒUVRES y Jean Cocteau (1889-1963), Orphée (xxe siècle), dessin (collection privée). Les origines du lyrisme D’après le mythe antique

Fais énergiquement ta longue et lourde tâche Dans la voie où le sort a voulu t’appeler, Puis après, comme moi souffre et meurs sans parler. Victor Hugo (1802-1885) Le chef Il est présenté comme « le possédé du langage poétique » par Paul Valérie Jamais dans notre langue, le pouvoir de tout dire en vers exacts n'a été possédé et exercé à ce degré. Jusqu'à l’abus peut-être, Hugo est en quelque sorte trop fort pour ne pas abuser du pouvoir. Il transforme tout ce qu’il veut en poésie

prémonitoire, aujourd'hui le rêve apparaît pour certain dépourvu de sens, ou au contraire comme un immense univers à analyser et à comprendre, voir même un chemin à suivre pour d'autres. On peut considérer qu'il témoigne d'une production psychique survenant pendant le sommeil où celui-ci lui permet de s'exprimer. Parfois partiellement mémorisé, il est aussi une représentation plus ou moins idéale voire chimérique de ce que l'on souhaite réaliser, ou de ce que l'on désire. Le rêve est alors, une activité

un beau voyage de Joachim du Bellay, il y a une différence avec le sonnet français ou les rimes sont embrassées dans les quatrains puis plat mais, par la suite elles sont croisées (ABBA puis ABBA puis CC/DEDE) comme dans le sonnet Mon rêve familier de Paul Verlaine Malgré leurs grands nombres ces règles sont en partie essentielles dans la poésie. En effet pendant de longue année la poésie dite « codifiée » a été la seule acceptée, il y avait par exemple la versification. On a également besoin

Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J’écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J’écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J’écris ton nom Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J’écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J’écris ton nom Sur mes

enfants pauvres, qui sont pourtant les seuls qui lui sont familiers. Cette privation permet de développer une aptitude au rêve et à la rêverie. Il s'agit de rêve fait « chaque nuit dans l'alcôve » (vers 47) et non de rêverie romantique éveillée pendant la journée. Dans « il rêvait la prairie amoureuse » (vers 52), l'emploi transitif du verbe rêver implique un accès immédiat au rêve, une capacité à se plonger dans le rêve sans truchement. Le rêve n'est plus associé chez Rimbaud à la transcendance comme

poète français qui marqua le 20ème siècle pour son originalité, « La poésie montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement. ». Pour lui, l'environnement familier, bien souvent banalisé par la routine, peut être redécouvert et embelli par le divertissement de la poésie. Partant, on se demandera comment l'expression de la poésie procède pour nous faire redécouvrir les choses étonnantes de notre monde trop