Peintures Orphée

La poésie ne sert-elle qu’à exprimer les sentiments ? La figure tutélaire de la poésie ne serait-elle pas Orphée, le Prince de Thrace qui, par sa plainte, a ému Hadès et Perséphone puis qui enchanta arbres et animaux par ses chants clamant la douleur liée à la perte de sa femme Eurydice ? Ce mythe, ou du moins la partie la plus connue de ce mythe, tend à faire penser que la poésie sert à exprimer les sentiments. Mais n’est-ce là que sa seule fonction ? Si la poésie apparait comme le genre privilégié

ressources de la langue. La poésie est avant tout un travail sur la langue et les mots visant a exprimer ce que l'auteur veut faire ressentir au lecteur en jouant avec les sonorité, les figures de styles et la musicalité. Dans la mythologie grec, Orphée, un joueur de lyre, après avoir perdu sa femme chanta une poésie contenant toute sa peine et son chagrin. Il chanta tellement bien que Hadès lui donna une chance de venir chercher sa femme aux enfers a une seul conditions, celle de ne pas se retourner

évoque la poésie des origines : Orphée. Selon la légende, Apollon lui aurait fait don d'une lyre, et les Muses lui auraient appris à en jouer. Orphée devient ainsi capable de charmer les animaux, mais aussi les arbres et les rochers. Il participe d'ailleurs à l'expédition des Argonautes, et son chant parvient à charmer le serpent gardien de la Toison d'Or. Lorsque son épouse Eurydice, voulant échapper aux avances d'un dieu, est mordue par un serpent, et meurt, Orphée est inconsolable : il se rend à

généralement d’allégorie à la personne du poète puisqu’il fut le premier à exercer cet art. Suite au décès de son épouse, Orphée descend au enfer et séduit grâce à sa musique le roi des enfers Hadès et son épouse Perséphone. Il est autorisé à repartir sur terre avec Eurydice à la condition qu’il ne se retourne pas sur le chemin pour la regarder. Cependant ne pouvant s’en empêcher Orphée se retourne et perd la femme aimée à tout jamais. Dans ce mythe le poète parvient à atteindre l’objet de sa quête en

première descente aux Enfers d’Adèle en raison de son aspect « immobile », « tétanisée », « inerte », « comme absente ». Le feu et les flammes rappellent aussi une représentation symbolique courante des Enfers. C’est ainsi grâce à l’action d’Omer (Orphée), bravant cet enfer de flammes, qu’Adèle échappe à la mort car, « sans [lui], nul doute qu’elle eût péri dans le brasier » (Nothomb 1998: 110). De la même manière, Hazel est, elle aussi, au seuil de la mort et des Enfers lorsque Omer Loncours la

doit s'inscrire dans les luttes de son temps, comme en témoigne l’œuvre de René Char. L'art est ainsi devenu une activité comme une autre, permettant un bon fonctionnement social. Il est devenu sa propre fin, en abandonnant sa quête de l'absolu. La peinture ne signifie rien en dehors d'elle-même. Cette perspective d'un nouveau moment de l'art est reliée à la crise de compréhensibilité de l’œuvre. Dans le moment de la culture classique, l’œuvre répondait à une question, et avait un caractère fini.

dernières strophes de ce long poème, écrit sous une forme de quintiles d’octosyllabes avec des jeux de rimes, réécrivent le mythe d’Orphée : comme autrefois l’amant de Eurydice. En quoi l’écriture dont use Guillaume Apollinaire est ici l’apparente à un Orphée moderne ? DEVELOPPEMENT I. Un amant malheureux 1. L’expression de la souffrance Souffrance physique : « Brûle mes doigts endoloris » (2) ; J'erre à travers mon beau Paris » (4) Souffrance morale : « Triste et mélodieux délire » (3) ; « Sans

Je sais pas du tout liug faécé gg r gqrg fqgrfgfrf g g ggfrzfrgrG b ht bth by(cygc yhc(è nub§ yucb §§bin§uuc§(§u((§c§(cuc§ (v (c ch§(ycc(y(cu cnu( h c'(ncnu(njr unur nr nu§c nu(§nunnununu(nunu( nu nu nucnucènucènuènunuunvnuvnuvcnu unè un ujv vuvujcvcju vcu jvu jcvujcvucjuvcj ucvjuvcjucvj ucjvucvjucvjcvujèujèvjucvè juvc jcv§èioblbkujhygtuigeutrogkldsvjgfytdrtttrrrrrrrrrrrrrrrrrr g g g g g g g g g g g g g g g g gOrfeu Negro est un film et un mélange

Orphée Dans son mythe, Orphée, aède mythique de la Thrace, descend aux enfers pour ramener sa bien-aimée Eurydice qui s’est fait mordre au pied par une vipère du monde des morts en négociant, à l’aide de sa lyre, avec le Dieu des Enfers Hadès. Ce dernier accepte à la condition que durant leur retour Orphée n’adresse ni mot ni regard à Eurydice : une fois près de la sortie des Enfers, Orphée se retourne vers sa femme qui disparait alors définitivement. Comment ce mythe démontre-t-il la limite

page 2 I- Orphée, un mythe antique…………………………………………………………. page 3 a) Qu’est-ce qu’un mythe ? ………………………………………………………………………….. page 3 b) Le mythe d’Orphée dans la littérature antique………………………………………….. page 3 c) L’association d’Orphée à la poésie, au lyrisme………………………………………..... page 4 d) Le renouveau du mythe d’Orphée……………………………………………………………… page 4 II- Orphée à l’époque moderne……………………………………………………….. page 5 a) Orphée et Eurydice de Nicolas Poussin………………………………………………………. page 5 b) Orphée et Eurydice