Penser Librement Kant

mesure où elle assure la sécurité. * La connaissance La connaissance peut aussi nous prouver que nous sommes libre, au sens propre en effet la connaissance est le fait de connaitre, ainsi les choses que nous connaissons nous permettre d’agir librement d’une façon ou d’une autre. Comme j’ai la connaissance de savoir ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne suis pas en peine de délibérer quel jugement et quel choix je dois faire. Selon que je veuille me comporter bien ou non j’agis selon ce que

ces risques. Un penseur négligé, voire oublié Après avoir commémoré le 200e anniversaire de la mort d’Immanuel Kant (1724-1804) l’année passée, nous commémorons cette année le 200e anniversaire de la naissance d’Alexis de Tocqueville. Même si l’importance des commémorations respectives penche nettement en faveur de Kant, il n’est toutefois pas exagéré de dire que ce que Kant a été pour la théorie de la connaissance et pour la philosophie morale, Tocqueville l’a été pour la pensée politique

science nouvelle, la mécanique de Newton. Tous les matérialistes des XVII et XVIIIème ne voient cependant pas d'opposition entre l'image mécanique du monde et leur foi. "Tout comme la jambe possède des muscles pour marcher, le cerveau a des muscles pour penser" ("L'Homme machine", La Mettrie). "Si une intelligence avait connu la situation de toutes les particules de matières à un moment donné, rien ne serait incertain et le passé comme l'avenir s'offriraient à ses yeux" (Laplace, mathématicien français)

Fichte qui gardera le plus fidèlement l'idée d'une tension constitutive de l'homme. Le point de vue adopté par sa méthode bouleverse considérablement les cadres de la philosophie critique, mais, à l'intérieur d'une méditation trinitaire (que refusait Kant), il retrouve, avec une nécessité absolue (plus proche, dans ce sens, du monisme spinoziste) cette fois, l'idée d'une eschatologie, tension indéfinie du Moi fini vers le Moi absolu, fin dernière de l'Histoire. En tant que finalité active1, la finalité

KANT (Emmanuel) 1724-1804 Article écrit par Louis GUILLERMIT Prise de vue La meilleure image que l'on puisse proposer de la nouveauté que Kant introduit dans l'histoire de la pensée et qui le promeut au rang du petit nombre des très grands philosophes de tous les temps, c'est peut-être celle à laquelle il songea lui-même pour qualifier le changement de méthode dont il faisait l'essai en philosophie : celle de la révolution opérée par Copernic en astronomie lorsqu'il supposa que le centre

de l’homme juste (légitimité). Kant nous dit que le juste, l’homme moralisé, agit par devoir, c’est-à-dire selon une norme intérieure universelle qu’il appelle « l’impératif catégorique », tandis que le système des lois, le monde juridique, qui juge non pas les © personnes mais les actes, ne nous demande qu’une conformité extérieure et apparente à la norme cette fois non pas universelle, mais sociale et politique, générale. Agir justement est agir librement ; agir conformément au devoir est

III ) Enfin, cette troisième partie se donne pour tâche de dépasser l’ancestral principe de non-contradiction afin de montrer qu’un choix peut être, simultanément libre et non libre. Le projet de cette troisième partie est donc de penser de manière complexe que toute possibilité humaine possède, potentiellement, à la fois une dimension libre et, en même temps, une dimension non libre. Développement ( I ) Tout d’abord, il s’agit d’envisager

temps est intimement lié au sujet, comment garantir l’objectivité d’une connaissance qui perçoit des phénomènes dans le temps ? Le temps est bien la forme et la structure qui permettent de penser les phénomènes. Le temps est a priori la condition pour penser l’expérience et non pas le contenu de l’expérience. Selon Kant, le temps est la forme de l’intuition de tout sujet. La connaissance porte sur des objets de l’expérience perçus comme phénomènes. Et cette connaissance est toujours la même pour tous

peut parler de technique pour qualifier l’art. Cependant, historiquement, c’est à partir du XVIème siècle que les peintres, sculpteurs, architectes revendiquent le nom d’artistes, justement pour se distinguer des artisans, qui, eux, ne décident pas librement de leurs productions. C’est précisément sur cette liberté que l’art se joue. L’art pourrait se définir par la beauté, mais elle-même reste difficile à définir. Le beau doit l’être autant pour soi que pour les autres, or cette universalité pose une

à cet ordre symbolique en inventant de nouvelles règles ou bien en composant avec celles déjà existantes, en jouant avec elles. Exemple : les musiciens ont non seulement toujours su jouer avec des règles existantes (Beethoven et Bach), ou du jazz. Kant définit le génie « comme le don ou le talent de donner de nouvelles règles à l’art ». (Invention du clair/obscur par De Vinci) Une règle n’entrave pas la liberté mais l’inspire : sans le solfège le musicien ne pourrait pas progresser dans son art,