Pension Vauquer Rastignac

aux mystères du grand monde, Rastignac perce le secret de Jean-Joachim Goriot: il s’est quasiment ruiné pour ses filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen qui le tiennent à l’écart de leur vie : elles mènent grand train auprès de leurs maris aristocrates mais elles ont honte de la façon dont s’est enrichi leur père. Elles ne rechignent toutefois pas à accepter ses aides lorsque les y forcent leurs problèmes financiers. Vautrin révèle cyniquement à Rastignac les rouages de la société et

Monsieur de Rênal, royaliste, avait découvert, caché dans la paillasse qu’il inspectait, le portrait de Napoléon. Le père Goriot présente un jeune noble provincial pauvre, Eugène de Rastignac. Celui-ci, avide de parvenir, reçoit une leçon d’arrivisme de sa cousine, la vicomtesse de Beauséant. Eh bien, monsieur de Rastignac, traitez ce monde comme il mérite de l’être. Vous voulez parvenir, je vous aiderai. Vous sonderez combien est profonde la corruption féminine, vous toiserez la largeur de la misérable

la fille de M. et Mme Walter. Elle s'ennuie dans sa famille bourgeoise. Elle se laissera séduire par Duroy qui parviendra à l'épouser. 3. Analyse Bel-Ami est donc le héros du roman, un homme avisé qui comprend assez vite, mieux encore que le Rastignac de Balzac, comment fonctionnent les rouages de la société. Le charme, les circonstances, l’opportunisme, l’arrivisme bientôt, aiguisent sa cupidité, sa fourbe et son cynisme cruel, finalement. En tout cela, au fond, il ne fait que jouer le jeu, un

la sensibilité romantique une temporalité particulière qui favorise les fantasmes, les rêves et les cauchemars ; la nuit est à la fois douce ou terrible, évoque l'amour ou la mort. Nerval exprime dans Sylvie le bonheur d'une fête nocturne : « Nous pensions être au paradis ». Mais Charles Nodier écrit, dans Smarra : « Il fait nuit !… et l'enfer va se rouvrir ! » Hugo débute l'épopée de Satan par le poème « Et nox facta est », qui fait de la nuit le lieu de damnation et l'œuvre de l'ange déchu

condamnée à mort. Quasimodo se suicide pour la rejoindre. - Le père Goriot de Balzac (1835): un roman de formation. Dans la pension Vauquer à Paris, le jeune provincial Eugène Rastignac qui est venu étudier le droit, rencontre le père Goriot. Il apprend le secret de ce dernier : ses filles l’ont renié pour faire des mariages avantageux. Le père Goriot meurt seul et Rastignac l’accompagne au cimetière ; là il se fait la promesse de conquérir Paris. - Illusions perdues de Balzac (1837-1843) : étude

termes de distances spatiotemporelles et de nouvelle division entre la capitale et la province : ce couple de forces va fonder une dynamique romanesque très efficace. La province est le lieu de départ et de retour des jeunes ambitieux ; Eugène de Rastignac et Lucien de Rubempré quittent Angoulême. À l’inverse, les Parisiens viennent bousculer l’ennui provincial : Canalis au Havre, Philippe Bridau à Issoudun, Camille Maupin à Guérande. Tous ces personnages sont insérés dans un récit à l’horizon duquel

se fit qu'en 1836, par Honoré lui-même. Il est envoyé à l'âge de 8 ans chez les orateurs de Vendôme jusqu'en 1813 puis au collège de Tours. Il est inscrit, après le déménagement de sa famille à Paris, au lycée Charlemagne à Paris où il intégra la pension Lepitre puis l'institution de l'Abbé Ganser. En 1816, Balzac s'inscrit en droit pour obtenir son diplôme en trois ans et exerce le métier de clerc de notaire en même temps. Cependant, il prend également des cours à la Sorbonne. Il se passionne pour

humaine rend compte de la société françaises dans ses moindres détails. L'observation remplace donc l'imagination et c'est pourquoi les descriptions balzaciennes sont toujours très fouillées ( Père Goriot où est très exactement représenté la pension Vauquer et ses pensionnaires ). Quand à Flaubert, il s'est appuyé sur ses propres recherches médicales pour décrire l'empoisonnement d'Emma dans Madame Bovary qui se suicide faute d'avoir vécu la vie romanesque dont elle rêvait. Le naturalisme rejoint

ci-dessous). Le roman de formation est alors le cadre privilégié du réalisme. En effet, un personnage jeune et naïf est confronté à la réalité du monde. Julien Sorel (Stendhal,Le Rouge et le Noir), Rubempré (Balzac, Les Illusions Perdues) échouent. Rastignac (Balzac, Le Père Goriot), Georges Duroy (Maupassant, Une Vie), eux, entrent dans la mêlée sans états d’âme. Le récit est le support d’une observation méthodique et objective de la société. Le naturalisme pousse cette doctrine encore plus loin

ci-dessous). ☛Le roman de formation est alors le cadre privilégié du réalisme. En effet, un personnage jeune et naïf est confronté à la réalité du monde. Julien Sorel (Stendhal,Le Rouge et le Noir), Rubempré (Balzac, Les Illusions Perdues) échouent. Rastignac (Balzac, Le Père Goriot), Georges Duroy (Maupassant, Une Vie), eux, entrent dans la mêlée sans états d’âme. Le récit est le support d’une observation méthodique et objective de la société. ☛Le naturalisme pousse cette doctrine encore plus loin :