Personnage Du Cardinal Cibo

de se demander si Lorenzaccio n’est qu’une « grande œuvre politique ». Cette œuvre n’aurai-t-elle pas un autre message à transmettre ? Nous étudierons dans un premier temps l’œuvre politique qu’est Lorenzaccio, puis nous nous attarderons sur ce personnage éponyme, reflet de la vie de son auteur. Lorenzaccio est une « grande œuvre politique ». En effet, Alfred de Musset nous peint une politique tyrannique à travers de grandes figures détenant le pouvoir sur la ville de Florence. Il nous présente

s'imprégner du personnage de Lorenzo, qu'il doit interpréter. Il décide de s'adresser à son père pour lui demander quelques conseils. C'est un lecteur assidu qui passe la majorité de son temps dans les librairies. « -Dis Papa, tu as lu Lorenzaccio ? -Oui bien sûr, un chef-d’œuvre du drame romantique, en quoi puis-je t'aider ? -Je dois jouer le rôle de Lorenzo, mais je n'ai jamais assisté à une représentation de la pièce, je ne sais pas comment je vais pouvoir me glisser dans le personnage… C'est impossible

Lorenzaccio-Alfred de Musset Le rôle des femmes dans Lorenzaccio est justement qu'elles n'en ont pas. D'abord la liste des personnages établie par Musset suit un ordre hiérarchique : on peut voir que les femmes sont tout à la fin de la liste, après un simple écuyer comme Giomo. Tout à la fin il y a "Deux dames de la cour et un officier allemand", la présence des femmes de la cour sur le même plan syntaxique que l'officier signifie le mépris à l'égard des femmes. Au sein même de leur clan elles

du matin... (Il sort.) SCENE 2 13 SCENE 3 Chez le marquis de Cibo. Le Marquis, en habit de voyage ; la Marquise ; Ascania ; le cardinal Cibo, assis. LE MARQUIS, embrassant son fils. Je voudrais pouvoir t'emmener, petit, toi et ta grande épée qui te traîne entre les jambes. Prends patience, Massa n'est pas bien loin, et je te rapporterai un bon cadeau. LA MARQUISE. Adieu, Laurent ; revenez, revenez ! LE CARDINAL. Marquise, Voilà des pleurs qui sont de trop. Ne dirait−on pas que mon frère

comme habile à manier les mots que l’épée. Devant le cardinal Cibo et sire Maurice, il redouble d’adjectifs dépréciatifs à l’encontre de son cousin, le qualifiant de « fieffé poltron », de «femmelette » et autres épithètes peu engageants. La confiance qu’il lui accorde n’est qu’un sentiment de supériorité, qui se voit confirmé aux yeux du Duc lorsque Lorenzo s’évanouit à la vue d’une épée qu’on tire devant ses yeux. Le Duc est donc un personnage qui est imbu de lui même, et qui pense que lui seul

mythique et l’image dégradée que Musset donne à voir. Elle fait l’objet de vives critiques dans le discours de nombreux personnages. • La tyrannie et le vice Elle peut être considérée comme un enjeu majeur de la portée critique de la pièce dans la mesure où elle est présentée comme le berceau de la tyrannie et le lieu d’épanouissement du vice. À cet égard, Florence, comme un personnage vivant, semble à l’image de son tyran, Alexandre : « si le duc ne sait pas que sa ville est une forêt pleine de bandits…

est considéré comme un drame romantique. Cette forme théâtrale se caractérise par un refus de la règle des trois unités, de la bienséance, le mélange des genres et le rejet du moralisme entre autres. Des héros singuliers viennent remplacer les personnages stéréotypés des XVIIe et XVIIIe siècles. Les héros romantiques sont solitaires et ont un destin sombre. Marginaux, ils incarnent le « mal du siècle ». Confrontés à la médiocrité de la société, ils se révoltent, mais la fatalité finit toujours par

Clément VII → précipiter des conflits en Italie. Exposé de Valentin : le personnage romantique Début XIXe siècle Polémique Tragique Comique Burlesque (Mélange de genre) Racine et Shakespear « Le théâtre est un point d'optique, tout ce qui existe dans ce monde, dans l'histoire, sans l'homme, tout doit et peut s'y réfléchir mais sous la baguette de l'art » Victor Hugo. Lieux sociaux très différent. Personnage romantique → marginal. Grotesque → remise en cause de la vertu du grand

Musset en a modifié quelques aspects. En effet dans la réalité, Lorenzo s'enfuit et reste en vie encore quelques années, alors que le personnage de la pièce est assassiné dix ans plus tôt. Le cœur de l'action se déroule dans une ville de l'Italie, nommée Florence; mais ce n'est pas qu'une simple ville: elle apparaît au fur et à mesure de l'oeuvre comme étant un personnage à part entière. Nous pouvons de ce fait nous demander quelle est la place de Florence dans cette pièce. Nous verrons dans un premier

intéressant dans la pièce. Elles se réduisent au nombre simple de 5: La marquise de Cibo, Louise strozzi, Marie, Cathrine, et Gabrielle étant les principales protagonistes. Elles semblent occuper une place restrainte, en arrièrre plan par rapport aux hommes de la pièce. Même dans la liste des personnages elles se situent à la fin, après des personnages inimportants comme l’écuier du Duc. Ce semble aussi être des personnages flous, vagues, mais ceci ne veut pas dire qu’elles sont complètement sans importance: