Personnage éponyme Gargantua

L’auteur livre ainsi, avec Micromégas, une œuvre fantaisiste, brève et cependant riche, propre à renouveler la mise en scène de l’altérité. Micromégas, géant dont le nom signale la grandeur (mégas) en même temps que la petitesse (micro), est un personnage imaginaire, et un voyageur qui, en parcourant les espaces interstellaires, rencontre différentes créatures. En sept courts chapitres, le voyage le confronte à différentes expériences, dont la principale est la rencontre avec les humains, aux deux

périnée pratiquée lors des accouchements Epitaphe : inscription funéraire. L’épitaphe commence souvent par « Ci-gît… » Epizootie : épidémie qui touche les animaux Eploré : qui est tout en pleurs. Air, visage éploré Eponyme : qui donne son nom à qqn, à qqch. Athéna, déesse éponyme d’Athènes Equivoque : qui peut s’interpréter de plusieurs manières = ambigu Eradiquer : extirper, supprimer Ereinter : accabler de fatigue= claquer, crever, harasser, épuiser Eructer : 1- roter. Eructation=rot 2- manifester

la distinction ne se faisait pas encore. Le conte, c’est la magie du verbe, la magie de la parole. C’est aussi un récit populaire romanesque ou d’aventures, ancré dans le folklore et les traditions, le plus souvent plaisant, qui met en scène des personnages merveilleux, c’est-à-dire dont les caractéristiques diffèrent de celles des humains. Le lieu et le temps ne sont pas identifiables. L’action se déroule selon un schéma narratif qui obéit à des règles précises. Le héros se trouve en général dans

des personnages stéréotypés inscrits dans des intrigues mouvementées, sur des concepts profonds et fondamentaux, et reflètent qui plus est les thèses de l’auteur dans le temps même ou ils condamnent des doctrines souvent trop complaisamment encensées. Ainsi, dans Memnon, Voltaire remet en question la validité du stoïcisme, car selon lui la sagesse ne saurait être atteinte par la suppression de toute passion. Par ailleurs, Rabelais, dans l’utopie de l’abbaye de Thélème évoquée dans Gargantua, met

: 1) Quelles sont vos premières impressions à la lecture de ces textes et après avoir regardé ces illustrations ? Notez-les. 2) a) Quels sont les textes à la première personne ? Parmi ceux-ci, quels sont ceux où « je » représente l’auteur ou un personnage proche de l’auteur ? b) document 5 : Mme de Staël évoque les divers mouvements dont est animé le « moi » du poète (l.2-3). Cherchez dans les autres textes cités en a) les passages évoquant les mouvements internes de l’âme ou du cœur. 386 Séquence

d’analyser la nature du rire, interrogeons-nous sur la figure du rieur ? Qui rit ? Aux dires de certains (et ils sont nombreux), le « rire est le propre de l’homme ». Si la phrase est rendue célèbre par Rabelais, dans l’avis « Aux lecteurs » de Gargantua, elle reprend en fait une assertion d’Aristote qui rend l’homme seul capable de rire. Parce qu’il est le seul être raisonnable, c’est-à-dire doué de raison mais aussi parce qu’il est sociable, l’être humain serait donc le seul à rire. Descartes ne

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légères, destinées à plaire au roi et au grand public, et quelques grandes comédies aux sujets graves, par goût de la satire. Dom Juan ou le Festin de pierre (1665) : Molière reprend l'histoire du séducteur de Séville, mais accentue le cynisme du personnage. Le Misanthrope (1666) : l'atrabilaire Alceste, ne pouvant mettre en accord sa franchise avec le scepticisme souriant de Philinte. Le Tartuffe (1664) : faux dévot, a obtenu la confiance d'Orgon et sa promesse d'épouser sa fille. Les Femmes savantes

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