Peuple Qui Oublie Son Passé

dirigé la chaîne de télévision internationale TV5-Monde. Sous le pseudonyme de Marc Bressant, il a publié depuis 1990 sept romans aux Éditions de Fallois, dont récemment La dernière Conférence (2008), La Citerne (2009) et Assurez-vous de n'avoir rien oublié (2010). En 2011, il a fait paraître un recueil de nouvelles, Le fardeau de l'homme blanc, aux Éditions de l'Aube. Il est également l'auteur d'une biographie, Robinet de la Serve, l'Énergumène Créole, parue aux Éditions Michel de Maule en 2007. Chez

était, en tout premier lieu, de nature religieuse ; c’est aux institutions religieuses que vont s’adresser les critiques les plus nombreuses, visant à rendre possible la prise en main par l’humanité de son propre destin. Ce n’est plus l’autorité du passé qui doit orienter la vie des hommes, mais leur projet d’avenir. La critique porte sur la structure de la société, non sur le contenu des croyances : on attaque l’Église, non la foi. Les critiques n'épargnent pas certains représentants de l’église chrétienne

démocratie : articulation entre démocratie et peuple. - Démocratie repose sur l’assimilation entre volonté géné et expression de la majorité - Pour nous, démocratie = l'élection d'un représentant de la majorité. - Pas confondre volonté géné et majorité (ds « peuple » tt le monde n’est pas nécessairement représenté) - Une seule partie l’emporte, ce qui amène au conflit, pas au consensus - D’autres problématiques : Qu'est-ce que le peuple ? Démocratie entendue comme argument :

souvienne de leurs discours ? Pour chaque homme politique un slogan ! Pour marquer l'esprit du public, l'homme politique se doit de maitriser les différents codes et règles de la langue en vigueur. Le partage et la mise en évidence de cette maitrise passe par plusieurs points. On peut considérer que la première preuve d'une adaptation à la conformité de la langue est dans le slogan. Ce dernier doit représenter à la fois l'homme politique et ses idées afin de marquer l'esprit, l'ancré en mémoire et

qu'ils jugent insupportables. De Gaulle se résigne à faire élire le Président par un collège élargi, qui comporte 80 000 membres, tous élus. C'est ce collège qui va élire le général De Gaulle à la majorité (78,5% des suffrages), mais ce n'est pas le peuple lui-même donc De Gaulle ne peut pas se prévaloir d'une vrai légitimité démocratique, il reste l'élu des notable et notamment des notable de la France rurale. A l'époque Maurice Duverger affirme que ce mode de désignation du président entrainera dans

l’énormité du mensonge. Distraire : « Alors place aux (…) automatiques » -énumération suggère que les hommes qu’on ne laisse aux hommes le temps de « «s’ennuyer » en réalité de penser. -distraire c’est aussi détourner l’attention des problèmes « Qu’il oublie jusqu’à l’existence de la guerre » -Pour parfaire l’inconscience des hommes, cette société recourt aux substances chimiques «  une dose massive de thérémine » II. Un bonheur dans l’esclavage -Un esclavage imposé : élimination des rebelles « heureusement

d’une prière juive importante : « écoute, Israël (shemà, Israël), le Seigneur notre dieu est le seigneur Un » ., mais surtout comme Moïse, dans un devoir de mémoire : ne pas oublier cette époque. il la place dans une perspective pédagogique : faire apprendre aux génération futures ce que furent ces horreurs afin de ne pas les oublier et de ne pas les renouveler. Ainsi, ce poème se présente comme une préface dans laquelle l’auteur livre ses intentions et indique en partie comment lire son récit. Tout

la République, mais aussi avec un Parlement bicaméral. Ceci pourrait permettre d’obtenir plus de stabilité politique et institutionnelle, afin de ne plus faire les mêmes erreurs que dans un passé très proche, (loi du 10 juillet 1946, les pleins pouvoirs votés au Maréchal Pétain) que les français veulent oublier, ce qui se traduit par une volonté générale de mettre en place une nouvelle Constitution, plutôt qu’un retour à la IIIème République. Cette volonté s’est caractérisée par des taux de vote

moi et va vers l’autre ». Emmanuel Lévinas, Totalité et Infini (1961). L’histoire de l’humanité est marchée par l’existence de guerres et de conflits sans fin. Pas une période de l’histoire n’est caractérisée par l’absence totale de combats. Tout se passe comme si, finalement, la guerre, synonyme d’atrocités et de combats sanglants, ne pouvait ne pas avoir lieu. Ainsi, on assimile souvent les quelques périodes de « repos » à une paix. Or, une telle vision de la paix doit être remise en cause car elle

l’origine divine du pouvoir des rois et l’obligation faite aux peuples d’obéir à leur pouvoir absolu. Les monarques coordonnent leurs interventions militaires et s’entraident. - Les princes poursuivent la modernisation de leurs armées. Les polices politiques se développent pour écouter, surveiller et censurer, car les peuples ne sont pas tous, loin s’en faut, ralliés et soumis à leur autorité. b) Une restauration : les rois au-dessus des peuples 1. La volonté des princes : refermer la Révolution française