Peut On Dire à Chacun Son Opinion

comme un obstacle à la pensée, au sens philosophique. Avoir une opinion n’est peut-être qu’avoir un sentiment sur quelque chose, une idée pré-établie. Cette idée peut être propre à chacun et donc reposer sur une profonde réflexion personnelle, ou bien ne s’appuyer que sur des préjugés, c’est à dire des faits inculqués par la société et donc non réfléchis individuellement. Peut-on alors se fier à ses opinions ? Autrement dit, quelle est la valeur d’une opinion ? C’est en cherchant à savoir comment

personne a sa façon de penser, ses jugements personnels, ses points de vue. Et ceux-ci paraissent à chacun comme incontestablement des plus justes. L’opinion est basée sur la culture, la religion, l’expérience et bien d’autres critères. Une autre des valeurs qui nous est inculquée dès l’enfance est le respect : le respect d’autrui ; ne pas déroger à une règle ou faire ce qu’il convient en toute situation. Mais faut-il respecter toutes les opinions ? Toutes les opinions sont-elles acceptables ? Peut-on

souvent à la vérité, à la réalité, mais cela seulement si la vérité existe. Car d’après le relativisme, il n’y a pas de discours supérieur à tous les autres, tous les discours sont équivalents et donc la vérité n’existe pas. Si il n’y a pas de réalité partagée, il n’y a pas de vérité. L’exigence de la vérité s’inscrit dans le registre de l’objectivité, elle indique l’idéal du juge par exemple (un procès doit représenter la manifestation de la vérité). L’exigence de la vérité née quand on réussit à séparer

Analyse paradoxale Dans nos sociétés actuelles, cette question peut paraître assez étrange pour quelqu’un qui ne s’intéresse pas vraiment à la philosophie. Pour beaucoup, l’opinion est une chose sacrée qu’il faut savoir respecter même si l’idée ne nous plaît pas et que l’on doit avoir l’humilité d’accepter que chacun n’a pas à penser comme nous. C’est un argument que l’on entend souvent. Les personnes qui cherchent à démontrer que l’autre a tort sont souvent bousculées en entendant qu’elles ne sont pas

avec les Athéniens, de donner son opinion en réponse aux questions qu'il avait pourtant souvent posées lui-même ! Il se contentait de ruiner celles des autres sans jamais porter lui-même le moindre jugement. Socrate avait-il de bonnes raisons d'agir ainsi ? Chercher à le savoir nous amènera à nous demander si l'on peut répondre philosophiquement à une question en donnant son opinion. Après avoir examiné la question ainsi posée, nous serons amenés à nous demander, pour le cas où

KARL POPPER 1) Etablissez les ressemblances et les différences entre le relativisme et le pluralisme critique. A quoi pourrait-on les opposer tous les deux ? Pour commencer, le relativisme est une théorie selon laquelle « a chacun sa vérité ». C'est-à-dire qu’il consiste à penser que les vérités sont relatives (plusieurs sont possibles que d’un certain point de vue) et qu’il n’y a pas de « vraie vérité » (pas absolues ou universelles). Autrement dit pour le relativiste, la définition de la vérité

« Penser, c’est dire non. » Alain La capacité de penser est un des principes de base d’un être humain; cette qualité nous distingue des animaux. La pensée nous donne la liberté d’esprit, nous-mêmes nous décidons de nos actions , de nos vies. La question du processus de penser est aussi une des questions fondamentale de la philosophie. Cette notion de «penser» signifie un processus intellectuel qui permet à l‘homme de créer et d’agir. Il n’est donc pas surprenant qu’Alain, philosophe français

d'opinions relatives à différentes choses. Nous avons notre avis sur un grand nombre de choses et nous tenons à ces avis. Or, il se trouve que l'ensemble des philosophes, malgré leurs éventuels désaccords, sont d'accord pour n'accorder aucune valeur aux opinions, à ces avis que nous avons sur tout. L'opinion est méprisée par les philosophes, tandis que prisons nos opinions. De leur côté, les philosophes prétendent qu'ils ne sont pas dans l'opinion, qu'ils tiennent un discours qui a de la valeur, qui

qui porte à accepter ce que l’on n’accepterait pas spontanément. C'est admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi-même. La notion de tolérance a donc pour corollaire deux valeurs fondamentales : la liberté et le respect. En effet, le terme nous vient du latin tolerantia : « constance à supporter » ainsi c’est le respect de la liberté d’autrui comme reconnaissante de sa dignité : tout homme, au nom de sa liberté, a le droit d’avoir des opinions et des comportements

Introduction Dans ce qu'il est convenu d'appeler les « dialogues socratiques », c'est-à-dire les dialogues où Platon met en scène Socrate dialoguant avec les Athéniens, on remarque que ce qui en fait la trame constante est la discussion presque sans fin, souvent aporétique (c'est-à-dire sans issue), dans laquelle Socrate s'engage avec ses interlocuteurs au sujet de telle ou telle notion. Dans le dialogue l’Alcibiade il s'agit de savoir ce qu'est la beauté, comme d'ailleurs dans le Banquet on