Peut On S Illusionner Soit Même

de l’acte de penser par soi-même et de produire en propre, a rejeté dans l’ombre cette vérité – comme si, quand j’apprends ce que c’est que la substance, la cause, ou quoi que ce soit, je ne pensais pas moi-même, comme si je ne produisais pas moi-même ces déterminations dans ma pensée, et si elles étaient jetées en celle-ci comme des pierres ! – comme si, encore, lorsque je discerne leur vérité, je n’acquérais pas moi-même ce discernement, je ne me persuadais pas moi-même de ces vérités ! – comme si

Notre faculté à penser peut parfois nous rendre septique à propos de notre propre existence. Dans le texte Première Méditation « Des choses que l'on ne peut révoquer en doute. » écrit par René Descartes en 1990, il remet en question la véracité de nos sens et de la réalité tel qu'on la connait. Le rêve peut parfois être trompeur avec la réalité. En effet, comment peut ont être sûr de ce qu'est la véritable réalité? Tout d'abord, Descartes remet en doute notre propre existence. Pour soutenir son

constat de départ que le sentiment commun et immédiat éprouvé par tout homme est de se sentir libre : en effet, chaque homme peut faire l’expérience, du moins intérieure, d’une liberté de penser et d’agir, indépendamment de toute contrainte extérieure. Cette conviction intérieure est donc profondément ancrée en chacun de nous. Cependant, la liberté ne serait-elle pas une illusion ? Ou pour le dire autrement, le fait de se sentir libre n’est-il pas susceptible de ne renvoyer qu’à une croyance illusoire

plus, pour contempler cette illusion d’optique, il doit être nécessaire de respecter certaines conditions de la part de l’individu. Il faut alors que ces modalités soient réunis pour former un arc-en-ciel. Ce phénomène est un arc coloré constitué d’un dégradé de couleurs, allant du rouge au violet; celles-ci représentant les couleur du spectre lumineux. Il existe également un arc-en-ciel secondaire qui n'est visible que très rarement. Mais ce phénomène est tout de même complexe, à tel point que les

est également interdit. Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 62.0.2.93 - 13/11/2011 13h09. © érès Catherine Chalier DOSSIER : PHILOSOPHIE/ PSYCHANALYSE Désir et appel, Lévinas et la psychanalyse 1. Die Zukunft Einer Illusion (1927), trad. A. Balseinte, J.-G. Delarbre et D. Hartmann, préface de J. André, Paris, Quadrige, PUF, 1995, p. 19. 2. Psycho-analysis and Faith. The letters of Sigmund Freud and Oskar Pfister, edited by H. Meng and E.L. Freud, translated by E

du recueil, « Le bonheur ». Dans son essai portant sur le réalisme, Maupassant affirme que « chacun de nous se fait donc simplement une illusion du monde […] Et l’écrivain n’a d’autre mission que de reproduire fidèlement cette illusion avec tous les procédés d’art qu’il a appris et dont il peut disposer ». Dans « Une vendetta », l’auteur reproduit cette illusion qu’il a de la Corse à travers le mythe de la vengeance corse, mythe entretenu au cours des siècles. Sénèque écrivit d’ailleurs, entre 41

carrière. Cet œuvre fut écrit pendant une période de transition entre deux styles littéraires ; le Baroque et le Classicisme. Grâce à cette transition, L’Illusion Comique se déroule comme « un étrange monstre, » en empruntant les mots de Corneille lui-même. Il ne suivit point la règle des trois unités du Classicisme ; il y a plus qu’un décor, les intrigues qui se croisent et s’entrelacent, et l’action se passe en plus qu’un seul jour. De plus, un mélange des scènes tragique et comique, et la mise en

Si l’univers visible est une illusion, cela implique d’aller au-delà de ce monde perceptible afin d’accéder à une réalité qui ne nous est pas livrée directement. Un travail est donc nécessaire pour s’extraire du lieu trompeur où nous nous trouvons, semble-t-il, malgré nous. Chacun doit alors trouver des outils adéquats pour aller au-delà des apparences et s’octroyer une part de vérité. Néanmoins, nous ne pouvons affirmer que l’univers se borne à ce qui est accessible par l’homme et nous devons ainsi

poursuite de son chemin en dépendait. Le chevalier, à travers les circonvolutions obscures de son destin, avait vu des choses terribles, et sa mémoires gardaient encore des traces de ce que le monde peut offrir de souffrances à celui qui, ne détournant pas le regard mais s’offrant à tout ce qui existe, peut parfois rencontrer. Il en avait parcouru des champs de bataille, il en avait vu des corps putréfiés, mais encore vivants, des charognes immondes qui l’empoisonnaient la nuit, le jour. Il avait bien

sentiment commun et immédiat éprouvé par tout homme est de se sentir libre : en effet, chaque homme peut faire l’expérience, du moins intérieure, d’une liberté de penser et d’agir, indépendamment de toute contrainte extérieure. Cette conviction intérieure est donc profondément ancrée en chacun de nous. 2) Annonce du sujet et problématisation : Cependant, la liberté ne serait-elle pas une illusion ? Ou pour le dire autrement, le fait de se sentir libre n’est-il pas susceptible de ne renvoyer qu’à