Peut On Traiter Des Sujets Graves Avec Légèreté

transitions ingénieuses, quelquefois même si vives et si aiguës qu'elles pouvaient passer pour épigrammes: ils les ont adoucies, je l'avoue, et ce ne sont plus que des madrigaux. Ils ont toujours, d'une nécessité indispensable et géométrique, trois sujets admirables de vos attentions: ils prouveront une telle chose dans la première partie de leur discours, cette autre dans la seconde partie, et cette autre encore dans la troisième. Ainsi vous serez convaincu d'abord d'une certaine vérité, et c'est

Mots clés : Balzac, La duchesse de Langeais, amour-propre, noblesse, vanité Dans un article, Roland Chollet1 explique que, d’octobre 1832 à avril 1834, Balzac a rédigé une série de textes dont les sujets sont très proches : Dézespérance d’amour (du 21 octobre au 26 novembre 1832), « La confession du Médecin de compagne »2 (mi-octobre 1832) et La duchesse de Langeais (avril 1834). Ces récits, inspirés probablement par les relations amoureuses de l’auteur lui-même, racontent et répètent la même

combinaison pour apporter ambiance et chaleur à une soirée. Cependant, le Champagne est majoritairement perçu comme une boisson de fête, réservée à un contexte d’inauguration (apéritif) et de célébration (succès, fête) par son côté très marketing et sa légèreté, tandis que le contexte attribué au vin est beaucoup plus profond, par sa diversité de provenances, de goûts et son côté culturel. Il ne faut donc pas imposer le Champagne sur tout le repas mais l’inviter à y participer d’avantage (entrée ou dessert

vous permettront de conduire des groupes d’adultes ou de plus jeunes à la découverte de leurs ressources propres. Photo de l’auteur : Marie Christine GOZALO | www.studio-cascad.com Art de l’inventaire, de la métaphore et du portrait, pratique du trait et de l’instantané, joie du récit de soi : vous apprendrez comment faire naître une véritable dynamique de groupe fondée sur la con ance et le respect des autres comme de soi-même. Évelyne Plantier, professeur de Lettres, anime des Ateliers d’Écriture

auditeur. Voilà pourquoi j’ai introduit dans le récit qu’on va lire, et qui n’est pas un conte, ou qui est un mauvais conte, si vous vous en doutez, un personnage qui fasse à peu près le rôle du lecteur ; et je commence. Et vous concluez de là ? — Qu’un sujet aussi intéressant devait mettre nos têtes en l’air; défrayer pendant un mois tous les cercles de la ville ; y être tourné et retourné jusqu’à l’insipidité : fournir à mille disputes, à vingt brochures au moins, et à quelques centaines de pièces de

Blas (1954) et Marie Tudor (1955)1, où le plateau quasi nu d'Avignon ou du T.N.P., l'enthousiasme de la troupe et la force contenue de Gérard Philipe et Maria Casarès rendent au théâtre de Hugo sa jeunesse, sa fougue, et sa dimension historique. On peut tracer une filiation entre l'idéal hugolien d'un théâtre national de qualité pour le peuple et l'ambition de Vilar puis Vitez d'un théâtre qui réussisse à être "élitaire pour tous". Plus de vingt ans après son aîné, Vitez devient à son tour l'un

vers j’y mets fin. Déjà je suis dans le second, et je soupçonne même Que je suis en train d’achever treize vers ; Comptez s’ils sont quatorze, et le voilà fait. Lope de Vega (esp agne , XVIe s.) Trad uctio n de G. Bou ssag ol, Dela grav e, 1930 SONNET VIII Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie. J’ai chaud extrême en endurant froidure ; La vie m’est et trop molle et trop dure. J’ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et

avec ce vers j’y mets fin. Déjà je suis dans le second, et je soupçonne même Que je suis en train d’achever treize vers ; Comptez s’ils sont quatorze, et le voilà fait. Lope de Vega (esp agne , XVIe s.) Trad uctio n de G. Bou ssag ol, Dela grav e, 1930 S ONNET VIII Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie. J’ai chaud extrême en endurant froidure ; La vie m’est et trop molle et trop dure. J’ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint

tirage ou la duplication seront une interprétation. La question des clichés en nitrate de cellulose nous fait ainsi entrer dans un univers où les mots danger, incendie, toxicité côtoient les mots patrimoine, sauvegarde et prévention. Un univers où il ne peut s’agir d’éliminer les négatifs pour éliminer les risques, mais où il faut apprendre à maîtriser ces derniers tout en assurant la préservation et la diffusion de notre patrimoine photographique. Si la présence de ces négatifs photographiques dangereux

quelquefois même si vives et si aiguës qu’elles pouvaient passer pour épigrammes : ils les ont adoucies, je l’avoue, et ce ne sont plus que des madrigaux. 3 Discours sur Théophraste Ils ont toujours, d’une nécessité indispensable et géométrique, trois sujets admirables de vos attentions : ils prouveront une telle chose dans la première partie de leur discours, cette autre dans la seconde partie, et cette autre encore dans la troisième. Ainsi vous serez convaincu d’abord d’une certaine vérité, et c’est