Peut On Vouloir être Malheureux

« Si on ne voulait qu’être heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres et cela est presque toujours difficile car nous croyons les autres plus heureux qu’ils ne le sont ». Dit Montesquieu dans mes pensées, montrant que quand une personne dit d’une autre qu’elle à tout pour être heureuse, c’est ce qu’elle pense, et non la vérité. Quel est ce « tout » ? Un tout est la totalité sans exception ; avoir tout signifierai donc ne manquer de rien, ici ce serait avoir

proscrire. Les désirs naturels mais non nécessaires ne procurent pas davantage de plaisir que les désirs simples : lorsqu'on a soif, il n'est pas plus plaisant de boire du vin que de l'eau. Certes, ces désirs ne sont pas en soi mauvais puisqu'ils peuvent être source de satisfaction réelle, mais ils nous font dépendre des circonstances que nous ne maîtrisons pas. Qu'un revers de fortune en effet me prive de mes biens, et je serai alors incapable de satisfaire mes appétits de luxe ou de confort, en sorte

simplement de changer son attitude face au monde? Car on pense que pour atteindre le bonheur, il faudrait refaire le monde de telle façon qu'il nous convienne, mais c'est foncer droit le dans le mur. La façon la plus simple d'être heureux est de vouloir l'être. Ainsi, si nous changeons nos pensées et acceptons l'ordre des choses, nous en serions que plus vite comblé. La thèse que nous défendrons suivra le sens de cette citation, et les idées d'ailleurs de Épictète lui même qui était un Stoïcien

«Peut-on se satisfaire du nécessaire ?» La nécessité désigne l’impossibilité pour une chose d’être autre que ce qu’elle n’est, on peut le formuler par « ce qui ne peut pas ne pas être ». La plupart des personnes disent qu’une sorte de vie superflue leur est nécessaire mais ils ne se rendent pas compte qu’en fait cette nécessité est fausse et est engendrée par leurs désirs. Il faut donc bien distinguer la vraie nécessité du désir, en effet, la véritable nécessité pour l’Homme est de manger pour survivre

sont heureux, leur roi seul est misérable! O sagesse, où sont tes lois ? O Providence, est-ce ainsi que tu régis le monde ? Être bienfaisant, qu'est devenu ton pouvoir ? Je vois le mal sur la terre. P70 *la Providence(...) ne veut point le mal que fait l'homme, en abusant de la liberté qu'elle lui donne ; mais elle ne l'empêche pas de le faire, soit que de la part d'un être si faible ce mal soit nul à ses yeux, soit qu'elle ne pût l'empêcher sans gêner sa liberté et faire un mal plus grand en dégradant

la loila plus générale de l'univers. En revanche, à toutes les époques et dans toutes les civilisations, en peut discerner comme un pessimisme latent, qui, à l'état de tendance plus ou moins générale, de tour d'esprit habituel on d'attitude sentimentale, découvre et exprime à l'avance presque tous les arguments que reprendront Schopenhauer et son école (notamment Bahnsen). Sous cette forme, on peut même dire qu'il semble très voisin et souvent presque inséparable du sentiment religieux et du sentiment

Lettre à Ménécée Epicure(341-271 avant J-C) Epicure considère que le bonheur est « à notre portée et facile à se procurer » à condition de – – – – – savoir ce qui nous rend malheureux revenir à l'essentiel se délivrer des croyances, des préjugés car c'est ce qui constitue un obstacle au Bonheur. Avoir des connaissance car c'est l'ignorance qui suscite la crainte, on a peur que de ce que l'on ne connaît pas, que ce de ce qu'on l'on ne maitrise pas. La peur se transforme en angoisse

subtile : la nature humaine est construite sur un malheur : « l’homme avide et borné, fait pour tout vouloir, et obtenir peu. » c'est-à-dire que l’homme sera sans cesse malheureux car il ne peut pas obtenir tout ce qu’il désire. La satisfaction ne peut pas le combler. Du coup cette nature humaine est à l’origine d’un paradoxe : « on est heureux qu’avant d’être heureux. ». L’homme ne peut pas être heureux, et « le pays des chimères est le seul digne d’être habité. ». Quel est l’intérêt philosophique 

c'est un manque de l'esprit Le besoin est ce qui manque au corps d'un être vivant. Tout être vivant a des besoins c'est-à-dire qu'il doit trouver des objets pour rester en vie. Deux types de besoins: les besoins organiques (nourriture) les besoins sociaux ( argent) Si les besoins ne sont pas satisfaits, c'est la vie qui est en jeu. Si un désir n'est pas satisfait, l'esprit est malheureux. Pour avoir des désirs, il faut être un esprit. Dès qu'un désir est réalisé, il y a satisfaction donc plaisir

la liberté de l’homme peut faire son malheur, nous pensons que cette question est contradictoire. Dans un premier temps la liberté de l’homme ne peut pas faire son malheur car quand on parle de liberté, on raccroche ce mot au bonheur parce qu’être libre c’est agir celon nos désirs. Mais une personne libre est une personne qui n’est influencé par personne et qui a des responsabilités qui conduisent à des choix difficiles. Ainsi l’homme libre est-il heureux ou la liberté peut-elle apporter son malheur