Peut On être Libre Sans être Conscient

Leçon I - L'homme, un sujet libre ? I- Le fait d'être conscient au principe de ma liberté " Etre conscient au principe de " peut signifier le commencemment pour l'origine, mais également ce qui commande son dévellopement. Être conscient est à l'origine de la liberté Être conscient est ce qui commande ma prise de liberté Moins je suis conscient, moins je suis libre Plus je suis conscient, plus je suis libre A - Le poéte, le philosophe et la liberté Texte I - Paul Eluard, Liberté

La liberté ne consiste pas à laisser libre cours à ses penchants. Être libre, c’est prendre des décisions, s’engager. Pour être libre, il nous faut toujours penser. Or, la liberté définit l’essence même de l’homme et de sa conscience. L’histoire de l’humanité est l’histoire du combat que les êtres humains ont livré pour conquérir la liberté. Si je peux douter de tout ce qui apparaît dans ma conscience, n’y a-t-il pas en moi une dimension

c’est en prendre conscience. Grâce à la liberté de penser on peut concevoir les autres libertés. Toutefois, il y a une certaine réciprocité, car la pratique des libertés développe également la conscience. Lorsqu’on parle des libertés on renvoie à des actions: action de s’associer, de se mouvoir, de communiquer, etc. Celles-ci sont libres non seulement dans la mesure où elles ne sont pas interdites, mais surtout où on en est conscient. Choisir détermine laconscience qui détermine la liberté d’action

Être conscient implique t-il d'être responsable ? I – On peut être conscient de ces actes mais être forcé à les faire, sans liberté peut-il y avoir responsabilité ? Qu'est-ce que la liberté ? Pouvoir de choisir, de se déterminer par soi même entre plusieurs possibilités. Si on contraire on pense que les hommes sont programmés soit par notre vécu, soit par notre génétique ou par notre environnement alors il faut oublier l'idée de liberté. Le fait qu'on pense que le sentiment qu'on est libre

Prendre conscience de soi suffit il à être libre ? D’après Spinoza dans Éthique, livre III l’homme se croit libre mais ne l’est pas, il crois que comme il fait ce qu’il désir il est libre de ses choix mais ne s’interroge pas sur les causes de ses désirs. Or Rousseau dans Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes avance que l’être humain par la conscience de soi et de ses capacités de choix est libre. Si prendre conscience se définit par la perception de nous même

SUJET « Suffit-il d’être conscient pour décider de sa vie ? » Ce qui fait la dignité, la fierté, de l’être humain, c’est qu’il est un être doué de conscience. En ce sens, et d’après Descartes, "la conscience est ce qui doit diriger nos actions". Il est donc légitime de s’interroger sur la capacité qu’aurait la conscience à nous rendre maitre de notre destin, de notre vie. Ainsi, « suffit-il d’être conscient pour décider de sa vie ? ». Autrement dit, peut-on se contenter d’avoir conscience

principale conception de l'homme est celle d'un être qui se connait, qui est libre de ses actions et qui est libre de penser par lui-même. Mais cet homme, libre en apparence, agirait parfois contre son gré, guidé par quelque chose d'autre, n'étant plus maître de ses actions. L'hypothèse de l'inconscient doit alors être évoquée. Aussi, quelle conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ? Être conscient de soi est-ce être maître de soi ? Qu'est-ce que l'hypothèse de l'inconscient

L’ignorant est-il libre ? Selon Descartes « le plus bas degré de la liberté c ‘est encore de la liberté », nous pouvons l'adapter en disant que si l’ignorance est le plus bas degré dans l’échelle du savoir humain c’est encore du savoir. La difficulté est justement de savoir si un ignorant est conscient de son ignorance, à savoir s'il est responsable des ses actes et conscient de son libre choix, conscient de son état d’homme libre ou pas, car à priori selon le sens commun le sage est libre car il détient

tout ce que l'on admet de conscient. S'il s'agissait de demander à un groupe d'individus quelconques si notre volonté consciente nous suffit pour êtreconscient d'un désir éprouvé, la plupart répondraient raisonnablement oui. Que ce soit un objet ou une personne ou un statut, ce but semble être en lien direct avec notre volonté. Eneffet, nous envisageons plus à ce que la volonté soit le moteur de nos agissementspar un décret de l'esprit. Nous sommes donc conscients de notre désir que grâce au

c'est aussi être l'auteur d'un acte issu d'une décision libre. Avoir conscience signifie que nous sommes un être présent dans le monde, un sujet pensant et clairvoyant. Lorsque je suis conscient, je deviens responsable de chacun de mes actes. En tant qu’être humain, et en tant que citoyen, j’ai naturellement autant de droits que j’ai de responsabilités. ''Ce qui échappe à ma perception'' signifie que je n'en ai pas conscience, ce qui est en moi inconscient. Si je laisse mon regard être captivé par