Phedre Tragedie Classique L Art Poétique Boileau

L’histoire de la poésie Le mot poésie vient du grec “poiein” qui signifie “créer” Définition : Écriture qui établit une relation privilégiée entre les mots et les choses. I. Poètes et jongleurs du Moyen-Âge Les œuvres poétiques étaient essentiellement destinées à être récitées et interprétées par les jongleurs et ménestrels dans les châteaux. A cet effet, le vers a pour utilité d’aider à la mémorisation. Peu à peu, la poésie médiévale passe d’une littérature chantée à une poésie conçue

dialectes différents ; la langue homérique est une langue composite, jamais parlée ; c’est un objet littéraire. Il en va de même du monde dépeint dans ces textes ; artificiel, composite, voisinage du plus ancien et du plus moderne. C’est un monde poétique et non pas le reflet d’une société historique. La question homérique : l’œuvre serait d’un éditeur tardif. Au 19ème, les analystes s’opposent aux unitaires. Les analystes cherchent à isoler un poème primitif qui serait dû à Omettre et tentent

diffèrent. Claude Pichois a envisagé un âge classique entre périodes : 1624/1660, 1660/1680, et 1680/1720. Cet âge commencerait avec le ministère de Richelieu, puis apogée de Louis XIV, puis date de la révocation de l’édit de Nantes (1685) et mort de Louis XIV. Le problème de cette datation est qu’elle ne prend pas en compte le pré-classicisme, or sous Henri IV importance de Malherbe. Il y a plusieurs classicismes, des moments traversés par des crises. II. Un art institutionnalisé : 1) Le rôle de

est souvent nommé le Grand Siècle. ème Dans le monde culturel, la fin du XVII​ siècle est caractérisée par une querelle entre les Anciens et les Modernes, entre la tradition et la modernité. Les Anciens tels que La Fontaine, La Bruyère ou encore Boileau, considèrent que l'Antiquité est une période où la civilisation a atteint la perfection et qu'elle doit de ce fait rester un modèle. Tandis que les Modernes, tels que Corneille, Perrault, ou encore de Fontenelle, refusent de considérer que l'idéal

Rhinocéros, 1952. Annexe : Eugène Ionesco, « Discours sur l’avant-garde » dans Notes et Contre-Notes, 1966. QUESTION Quels éléments des textes A, B, C, D sont susceptibles de surprendre un spectateur ou un lecteur habitué à une conception plus classique du théâtre ? TRAVAIL D’ECRITURE Dissertation : Pensez-vous que le théâtre est « le lieu de la plus grande liberté, de l’imagination la plus folle » ? Vous répondrez à la question en faisant référence à des exemples précis tirés des documents

première tragédie française, Cléopâtre captive (Etienne JODELLE). Public visé : élite de la cour et des collègues, éloignée du vulgaire. Tragédies et comédies « à l’antique », appartiennent de droit à la poésie : la Pléiade. Il faudra du temps pour que ces formes savantes conquièrent une audience plus large. A la cour, tragi-comédie triomphe, puis pastorale (genre hybride, imprévus, pétris de romanesque moderne, se faisant une règle d’échapper aux règles). La tragédie connaît évolution

Supports : • manuel de littérature : p.20 à 28 ; p.34 à 42 • livres d’exercices Méthodes et techniques • documents photocopiés  Lecture buissonnière : Gustave Flaubert, Lettres à Louise Colet, Magnard Lycée collection « Classiques et contemporains » S1  : Du manuscrit à la publication : les étapes dans la genèse d’un livre (1 heure) Objectif : faire s’interroger les élèves sur ce qu’est le métier d’écrivain ; réfléchir aux étapes qui ponctuent le parcours d’un livre ;

  téléchargeables en 30 secondes   à imprimer chez soi Pierre Corneille Dramaturge français •  Né en 1606 à Rouen •  Décédé en 1684 à Paris •  Quelques-unes de ses œuvres : L’Illusion comique (1636), comédie Le Cid (1637), tragicomédie Cinna (1642), tragédie Le Cid Le Cid, entre succès et polémiques •  Genre : tragicomédie •  Édition de référence : Le Cid, in Œuvres complètes, tome 1, Paris, Gallimard, coll. « La Pléiade », 1980 •  1re édition : 1637 •  Thématiques : amour, honneur, mariage, duel, mort

et dont les auteurs ont le sentiment qu'ils répondent aux mêmes exigences. Les courants littéraires sont apparus au XIXème siècle avec la recherche universitaire: ainsi on a baptisé le XVIème, courant humaniste, le XVIIème, courant baroque et classique, le XVIIIème, siècle des Lumières. Au XIXème siècle, les choses changent lorsque Stendhal publie un essai Racine et Shakespeare (1823) dans lequel il établit des liens de la production de son époque autour de thèmes, d'approches communes. Il est

« réécriture » n'est pas nouveau, il était même ouvertement prôné par les Classiques, qui soutenaient qu'on n'apprend son métier qu'en imitant un maître, un modèle d'une part, et en reprenant et réécrivant sans cesse son œuvre, d'autre part : «Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez » préconisait Boileau dans son Art poétique (1674). 1°) Un auteur réécrit son propre texte A l'origine, et au sens