Philippe le Bon

(Berlin).   Au service du duc de Bourgogne Le 6 janvier 1425, le prince-évêque meurt et Jan van Eyck quitte aussitôt La Haye pour rejoindre Bruges. Le 19 mai 1425, une lettre patente le fait peintre de cour et valet de chambre au service de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Une rente annuelle fixe lui est régulièrement attribuée jusqu'à sa mort. Il doit pour cela rester proche du duc et déménage à Lille, résidence ducale habituelle, où il est mentionné avant le 2 août 1425. Sa mission était plutôt

doivent se réconcilier, pour faire face à l'ennemi. Mais malheureusement, au cours de cette rencontre, Jean sans Peur est poignardé par un homme du dauphin, probablement Tanneguy du Chastel. En réaction à cet assassinat, le fils de Jean sans Peur, Philippe le Bon, se rallie aux Anglais imité en cela par la puissante Université de Paris. Alliés au puissant duc de Bourgogne, les Anglais peuvent imposer en 1420 le Traité de Troyes, qui est signé entre le roi Henri V d'Angleterre et Isabeau de Bavière, reine

sont les points forts de ce tableau. Dans le tableau, Les époux Arnolfini, Le peintre flamand a voulu fixer, en témoin de l'événement, l'union du négociant italien Arnolfini (originaire de Florence, il était fournisseur, prêteur et conseiller de Philippe le Bon) qui vivait à Bruges, et de son épouse Giovanna Cenami (fille d'un autre riche marchand italien installé à Paris). Le mari : Arnolfini est un riche marchand italien travaillant à Bruges. Interressé à l’art, il demande à Jan Van Eyck de peindre

Hollande et de Zélande, prince-évêque élu de Liège depuis 1389. Après la mort du prince-évêque en 1425, il est fait peintre de cour au service de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il est chargé de missions exceptionnelles et secrètes qui l'obligent à se déplacer à l'étranger. Fait rare pour l'époque, Eyck perçoit une rente annuelle par Philippe. Cependant, il conserve des commandes privées en parallèle de son travail pour le duc. Il réalise pour la ville plusieurs commandes : notamment en

est moins détaillée. un chien est placé entre l’homme et la femme. Au second plan, sont représentés les deux personnages principaux du tableau. L’homme se nommant Giovanni Arnolfini est un marchand Italien, fournisseur, préteur et conseiller de Philippe le Bon, duc de Bourgogne et compte de Flandre.Il est accompagné de se femme Giovanna Cenami fille d’un riche marchand. L’homme est debout et se tient droit. Il est vêtu d’un long manteau noir et porte un large chapeau noir lui aussi. L’homme a la main

dans l’atelier de Robert Campin, qui devint son maitre et obtient sa maitrise dans la Guilde de Tournai en 1432. En 1435, « Maître Rogier « devint le peintre officiel de la cité de Bruxelles, où il s’est installé. Il travaille pour la cour de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, pour lequel il fera des portraits. Ses premières œuvres reflètent l’influence de son maître, mais il peindra avec d’avantage de réalisme et d’émotions dans l’expression de ses personnages. Il a été fortement influencé par Jean

Historique En 1328 lorsque, contre toute attente, s'était éteinte la lignée capétienne directe, les 3 fils de Philippe le Bel étant mort successivement, la France se choisit pour roi Philippe Comte de Valois plutôt qu'Edouard III ,roi d'Angleterre et neveu du roi défunt. En janvier 1340, faisant état des droits qu'il revendiquait à l'héritage français, Edouard III prenait le titre de "roi de France" et mettait les fleurs de lys dans ses armes. Peu après commençait la série de luttes qui mettaient

glacis coloré c'est-à-dire plusieurs couches de peinture superposées (très peu chargées en pigments) qui rend les couleurs plus lumineuses et plus transparentes. (Le tableau est peint après la guerre de cent ans (fin en 1431). En 1434 c'est Philippe Le Bon qui est le duc de bourgogne donc la capitale est Bruges. A cette époque Bruges est une ville portuaire très importante et très riche. (Les Arnolfini sont des courtisans italiens (banquiers), qui, pour montrer leur aisance sociale et financière

mélangeant l'huile (de lin) à l'essence de térébenthine tirée de la résine de pin. l'huile garde ainsi la brillance des pigments. Cette toile en est une bonne illustration. Ce tableau montre l'intérêt de la royauté flamande ( Duc de bourgogne Philippe le Bon) pour l'art puisque cette toile est en quelque sorte une commande du pouvoir à ce peintre qui est considéré comme le créateur du réalisme pictural. Autre caractéristique de la renaissance, l'autoportrait. L'autoportrait est un exercice que

préparatifs des fétes du mariage de Charles le Témeraire ( duc de Bourgogne ) et de Marguerite d’York à Bruges . 1469-1471 /72 : « joyeuses entrées » du duc de Gand . 1473 : décore la chapelle Saint Pharahilde pour le service à la mémoire de Philippe le Bon 1473/1476 : doyen de la gilde de Saint- Luc (association regroupant peintre , sculpteur, imprimeur ) Vers 1475-1478 : quitte Gand pour se retirer au couvent augustin de la Rouge-Cloître prés de Bruxelles . ( raisons de ce choix restent obscures