Phèdre Et Electre Comparaison

Antigone, (1944) : L.C. Extraits : Racine, Phèdre, (1677), I, 3, tirade de Phèdre à Oenone v 269 à 306 + liste des personnages ; Musset, Lorenzaccio, (1834), IV, 3, monologue de Lorenzo + liste des personnages ; Beckett, En attendant Godot, (1953), extrait de l’acte II : L.A. / Giraudoux, Electre, (1937), I, 8 : tirade d’Electre à Oreste : C.L. Document complémentaire : Musset, De la tragédie, (1838), extrait. / Deux photographies du personnage de Phèdre, acte I, scène 3, dans le cadre de deux

l’extrait : Phèdre est une tragédie en V actes, en Alexandrins. Phèdre inspire la crainte et la pitié. Racine n’a pas inventé le sujet c’est une référence mythologique (Phèdre est la sœur d’Ariane et Catrée, et la fille de Minos et Pasiphae= famille des Atrides) Quels sont les éléments qui provoquent (chez le lecteur) la terreur ou la pitié ? Plan : I] La terreur comme un composant attendue dans un dénouement tragique. II] La pitié permettant entre autre de nuancer la culpabilité de Phèdre III] Le catharsis

La tragédie est souvent considérée comme l’art noble par rapport à la comédie. Cette comparaison peut s’expliquer par l’impression d’éloignement qu’elle donne au spectateur tant par sa forme que par sa mise en scène. Mais peut-on dire que les héros tragiques sont trop éloignés des spectateurs ? Il faut d’abord situer le heros tragique et définir son impact sur le spectateur. Les origines de la tragédies remontent aux rites festifs en l’honneur de Dyonisius à Athènes, les cérémonies funéraires

1963) Racine : Phèdre (1677) Projections video : Lorenzaccio de Musset, mis en scène par Zeffirelli à la Comédie française (1976) Lorenzaccio de Musset, mis en scène par Dusan Jovanovic à la Comédie de Saint-Etienne (1998) Phèdre de Racine mis en scène par Patrice Chéreau (2003) Textes complémentaires : Préface de Cromwell, Victor Hugo (1827) Musset, La confession d’un enfant du siècle (1836) Molière, Dom Juan (1665) I, 1 et I, 2 Mise en scène de Phèdre par Jean Louis Barrault

ses dents serrées, pensait sans cesse à Rosalie qui n’avait point souffert, qui n’avait presque pas gémi, dont l’enfant, l’enfant bâtard, était sorti sans peine et sans tortures. Dans son âme misérable et troublée, elle faisait entre elles une comparaison incessante ; et elle maudissait Dieu, qu’elle avait cru juste autrefois ; elle s’indignait des préférences coupables du destin, et des criminels mensonges de ceux qui prêchent la droiture et le bien. Parfois la crise devenait tellement violente

III. L'engagement de l'écrivain. LECTURE ANALYTIQUE N°13 : Phèdre, Racine, Acte V, scène 7 (1677). Problématique : En quoi la mise en scène tragique de la mort de l'hérïne permet-elle une fin morale ? Introduction : -dernière scène : aveu et dénouement. -Phèdre avoue a Thésée le crime dont elle est coupable, celui d'Hyppolyte car il a rejeté son amour. -Phèdre s'empoisonne → mort sur scène alors qu ela règle de la bienséance l'interdit + mort nécéssaire car

1301-1318 ) mais qui peut aussi exprimer une révolte contre la cruauté des dieux, le destin cruel ou une situation injuste (ex. Phèdre dans la pièce de Racine), * La supplication, sous forme d’une prière (ex. Andromaque de Racine acte III, sc 4) * La lamentation(expression de douleur et regret) qui exprime une tristesse intense, des regrets très vifs (ex. dans Electre d'Euripide, le thrène de l’héroïne éponyme pour son père). Le Registre Lyrique * Tirant son nom de la lyre d’Orphée, héros

récit littéraire : construction narrative du texte de théâtre SI/SF, progression, système de personnages (donner un exemple, en mettant en valeur la progression narrative) ; depuis l’Antiquité, le texte de théâtre met en scène des mythes (Antigone, Électre, Œdipe..). Importance du conflit au théâtre, source de l’intrigue : par exemple chez Molière des pères ou des vieillards qui s’opposent aux amours des jeunes gens (L’Ecole des femmes de Molière) ; on s’attache aux personnages, à leur histoire. Ces

était sorti sans peine et sans tortures. 1. couvent : pensionnat de jeunes filles dirigé par des religieuses. CNED  Seconde – Français – 2014  17 1 devoir 1 Dans son âme misérable et troublée, elle faisait entre elles une comparaison incessante ; et elle maudissait Dieu, qu’elle avait cru juste autrefois ; elle s’indignait des préférences coupables du destin, et des criminels mensonges de ceux qui prêchent la droiture et le bien. Parfois la crise devenait tellement violente

qui amplifient l'action représentée. - la modalité exclamative qui souligne les sentiments du narrateur. - des effets symétriques et de parallélisme qui manifestent l'opposition et l'affrontement. Les figures de style : des comparaisons et des métaphores, qui s'ajoutent à l'impression de puissance et de violence. - des hyperboles, ou des chiffres qui contribuent à l'amplification. des accumulations et des énumérations, qui marquent la profusion. {text:bookmark}