Phèdre Jean Cocteau

faisant rire notamment dans la comédie mais tout en faisant passer un message (Ionesco), de leur permettre de comprendre certains points de vue qu'ont les écrivains de l'époque par rapport aux sentiments, aux divinités etc, dans la tragédie (par exemple Phèdre de Racine), ou tout simplement d'apprécier une pièce pour la beauté des tirades et la manière dont jouent les acteurs, à seul but distractif. Les auteurs et les oeuvres du XIXe et XXe siècle. Les auteurs ayant eu de l'influence au XIXème et

Jean Cocteau, La Machine infernale, Acte II Extrait n° 2 LE SPHINX Un émule (1 ) ? Vous cherchez donc le Sphinx ? […] ŒDIPE L'essentiel est qu'elle ne le soit pas. I. Œdipe, un héros aveugle : 1. Un homme enthousiaste et "fiévreux" : "Depuis un mois, je marche sans fatigue" "Demain à Thèbes, je m'équipe" Œdipe aurait dû s'équiper – c'est-à-dire s'armer – depuis un mois. S'il ne l'a pas encore fait, c'est qu'il est curieusement insouciant. En outre, il emploie le présent, au lieu du futur

être montré aucune scène violente, les personnages doivent être crédibles, et la pièce ne doit compter qu'une action, définie dans un lieu unique et une durée de vingt-quatre heures. Durant cette période, des auteurs, comme par exemple Racine avec Phèdre, décrivent les affres des passions humaines. D'autres, comme Molière au XVIIème siècle, utilisent la comédie pour « castigat ridendo mores » (corriger les mœurs par le rire). Mais au XIXème siècle, certains auteurs se révoltent contre ces règles qui

Olympia (1863), p. 40 – Honoré Daumier, Le Banquier (1835), p. 63 – Ron Mueck, Big Man (2000), p. 89 – Claude Monet, La Gare Saint-Lazare (1877), p. 101 – Iconographies accompagnant les textes ➤ Images mobiles : – Photogrammes : La Bête humaine, film de Jean Renoir (1938), p. 108 • Comparer des textes, des documents et des supports ➤ Textes suivis d’un texte écho : – Huysmans / Hugo (à propos de la représentation de la campagne), pp. 34-35 – Zola / Céline (à propos de la langue), pp. 42-44 – Stendhal

document vous sera utile ! Auteurs (nombre de résumés) : Jean Anouilh (1), Beaumarchais (2), Beckett (3), Calderon (1), Jean Cocteau (1), Pierre Corneille (3), Feydeau (1), Jean Genet (1), Jean Giraudoux (1), Victor Hugo (2), Ionesco (3), Alfred Jarry (1), Eugène Labiche (3), Lesage (2), Marivaux (3), Molière (5), Alfred de Musset (3), Pirandello (1), Racine (4), Jules Romain (1), Edmond Rostand (1), Sartre (2), Shakespeare (4). Jean Anouilh  Antigone. Œdipe, roi de Thèbes est chassé de son

(1863), p. 40 – Honoré Daumier, Le Banquier (1835), p. 63 – Ron Mueck, Big Man (2000), p. 89 – Claude Monet, La Gare Saint-Lazare (1877), p. 101 – Iconographies accompagnant les textes ➤ Images mobiles : – Photogrammes : La Bête humaine, film de Jean Renoir (1938), p. 108 • Comparer des textes, des documents et des supports • Pratiquer diverses formes d’écriture (fonctionnelle, argumentative, fictionnelle, poétique…). Écriture d’argumentation : initiation au commentaire littéraire, initiation

poésie, la tragédie : Racine, Corneille, Voltaire, cités ou évoqués à travers les personnages de leurs pièces : Phèdre, Jocaste, Mérope). De cette énumération d'exemples, il ressort bien que la langue est divisée selon un schéma hiérarchique, à l'image de la société. La richesse poétique de ce quotidien est aveuglée par l’habitude, c’est notamment ce que démontre Jean Cocteau dans « Le Secret professionnel ». L’homme n’attache pas d’importance aux choses qu’ils l’entourent tous les jours

elle aussi, de corriger les vices des hommes, ou plutôt leurs passions, de deux manières : d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel Oreste à la fin d'Andromaque de Racine (hors de la scène, par respect de la règle des trois unités) ; ensuite, les dramaturges comptent sur la « catharsis

aussi, de corriger les vices des hommes, ou plutôt leurs passions, de deux manières : * d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel Oreste à la fin d'Andromaque de Racine (hors de la scène, par respect de la règle des trois unités) ; * ensuite, les dramaturges comptent sur la « catharsis »

entraîne ainsi d’autres qui s’enchaînent. Ou à un… : les ressources du monologue Le conflit – notamment amoureux – peut même être intérieur, vécu par un seul personnage, dans le secret, comme un déchirement, avant l’aveu. Racine met en scène une femme, Phèdre, habitée de deux aspirations contraires : la passion pour son jeune beau-fils Hippolyte («Vénus tout entière à sa proie attachée ») et la volonté de pureté et de fidélité à son époux Thésée. Le théâtre, avec sa convention du monologue très intense