Pierre Laval

La liquidation de la IIIème République En juillet 1940, le gouvernement s'installe à Vichy où une large majorité de parlementaires votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. La mise à mort de la IIIème République, orchestrée par Pierre Laval, laisse la place à l' « État français » dont la devise devient « Travail - Famille - Patrie ». Tous les pouvoirs sont confisqués par le « chef de l'État », Pétain, qui reste pour beaucoup de Français le prestigieux vainqueur de Verdun.

 Il s’agit donc de permettre aux accusés de se défendre et d’avoir accès  au dossier du procès en question.     Ainsi, une série de procès majeurs auront lieu dans toute l’Europe. On  notera notamment le procès de Nuremberg, qui jugera les principaux  responsables nazis, et le procès Laval en France, qui jugera l’un des  chefs de gouvernement français durant l’occupation, nommé par Philippe  Pétain…   b. Le profil de l’accusé  Philippe Pétain est né le 24 avril 1856.  Héros de la première guerre mondiale avec sa victoire à Verdun en 

neutralisés. L'article 19 de l'armistice obligeait aussi la France à livrer tous les ressortissants allemands qui vivaient sur son territoire ( métropole + colonie ). La fin de la IIIe République Le contexte était favorable pour que Pierre Laval, devenu vice-président du Conseil le 21 juin, fit procéder par l'intermédiaire de la caution que représentait le maréchal Pétain, à l'abolition d'un régime que l'on tenait pour responsable de la défaite. Bordeaux étant occupé, le gouvernement

Le mot république disparait alors des actes officiels : le régime est alors désigné l’Etat Français. A. Création et idéologie du régime a. Création C‘est ainsi que le 23 Juin, Pétain fait entrer Pierre Laval comme ministre d’Etat et vice-président du conseil. On comprend ce choix car Laval est un homme parfaitement rompu aux manœuvres parlementaires. Sa mission dans un premier temps sera de mettre fin au régime actuel. En effet, la volonté première fut de construire un ordre nouveau après

Dannecker s'entretient le 10 juillet 1942 avec Adolf Eichmann, tandis qu'une nouvelle réunion se tient le même jour au siège du Commissariat général aux questions juives (CGQJ) en compagnie des SS Dannecker, Röthke, Ernst Heinrichsohn, et de Jean Leguay, Pierre Gallien, adjoint de Darquier de Pellepoix (chef du CGQJ), quelques cadres de la préfecture de police ainsi que des représentants de la SNCF et de l'Assistance publique. Les instructions du directeur de la police municipale de Paris Émile Hennequin

plus aux besoins et aux exigences de l'occupant. Pour expliquer cette soumission les figures de Pierre Laval (qui le 22 juin 1942 annoncera « je souhaite la victoire Allemagne parce que sans elle le Bolchevisme demain s’installera partout) et de Philippe Henriot, les batailles de la Relève et du STO, sont emblématiques. a) Le retour de Pierre Laval Une nouvelle ère s’ouvre avec le retour de Pierre Laval au pouvoir le 18 avril 1942. Ce dernier possède désormais les pleins pouvoirs en s’octroyant les

qui à commencer les persécutions et tout. Un nouveau régime : l’État français Régime unique : Maréchal Pétain extrêmes droite(LES LIGUES Propagande-Nodo(esp) Antilibéralisme, antiparlementarisme, anticommuniste Antidreyfusard(antisémite Pierre Laval qui est passé de la gauche et pacifisme au fascisme Jeanne d’arc comme symbole du régime, le front national fait encore des révoltes le 1er Mai Vichy va devenir une machine à exclure, sans pression allemande. 1er contre les étrangers :15000

d’anglophobie qui va rendre service au maréchal. Plusieurs ministres vont agir auprès des parlementaires pour les convaincre de remettre les pouvoir (Yves Bouthillier, Paul Baudouin) et vont y parvenir. L’homme qui va être le principal instigateur c’est Pierre Laval : Homme qui en 1939 a une carrière politique déjà longue, vice président du conseil et ministre d’état. Avocat réputé et a commencé a gauche, député socialiste de la banlieue nord de paris en 1914, maire socialiste d’Aubervilliers au début des

constitutionnelle du 10 juillet 1940 » a été déclaré nul et de non effet[2]. Sommaire [masquer] * 1 Le projet de loi et les deux motions o 1.1 La volonté de restaurer une autorité forte dans le contexte de la défaite o 1.2 Le projet Laval et sa présentation aux parlementaires o 1.3 Les motions Badie et Taurines * 2 Adoption o 2.1 De l'acceptation d'une révision constitutionnelle aux débats officieux o 2.2 Le vote o 2.3 À qui la faute

demandé à nos adversaires de mettre fin aux hostilités. Depuis la victoire [de 1918], l'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu'on a servi... » Le même jour, à la tête d’une délégation de parlementaires, Laval force la porte de Lebrun et l’oblige au cours d’une scène d’une rare violence à renoncer au projet de transporter le gouvernement en Afrique du Nord. Deux jours plus tard, une délégation française menée par le général Hunzinger signe l’armistice à