Pierre Perrault

Docere, placere, plaire et séduire, voilà les ambitions des fables depuis l’Antiquité. C’est pourquoi les écrivains du passé, tels que Voltaire, Phèdre, ou encore le conteur Charles Perrault, ont su recourir fréquemment à l’apologue pour séduire leurs lecteurs. Jean de La Fontaine, a d’ailleurs parfaitement définie ce terme avec la célèbre citation tirée du Premier Recueil rédigé en 1668 : « L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le Corps, l'autre l’Ame. Le Corps est la

de leur penchant. Les thèmes des livres sont donc extrêmement variés de manière à sensibiliser le plus grand nombre de lecteurs. Par exemple, dans les Contes de Perrault ou les Fables de La Fontaine, le style de lecture est tel qu’il apporte certaines notions aux enfants tout en divulguant d’autres idées plus profondes aux adultes. Perrault utilise pour cela l’anthropomorphisme. Le loup du petit chaperon rouge, par exemple, incarne un homme. C’est ainsi que dans Le Petit Chaperon rouge les enfants

bouche à oreille. Le recueil le plus connu de cet âge d'or du conte de fées français est celui de Charles Perrault, intitulé Histoires ou Contes du Temps Passé (autrement appelé Les Contes de ma mère l'Oye). Plus tard, en 1812, les frères Grimm, publient leurs Contes de l'enfance et du Foyer. Il serait intéressant d'étudier le conte de La belle au bois dormant dans les versions de Perrault et des Frères Grimm et tenter, au travers de cette analyse, de voir les transformations qu'a subit ce conte

LE PETIT CHAPERON ROUGE et ses DIFFERENTES VERSIONS Le petit Chaperon Rouge De Charles Perrault Entoure la bonne réponse  La petite fille s’appelle : Violette Petit chaperon rouge Polly Rouge Petit chaperon vert Entoure les autres personnages de l’histoire Mère-grand des frères et sœurs le chasseur le père Le loup Une sorcière La mère Les bûcherons Où se passe l’histoire ? __________________ Quand se passe l’histoire ?

Dissertation «Ils (mes contes) renferment tous une morale très censée et qui se découvre plus ou moins selon le degré de pénétration de ceux qui les lisent.» Charles Perrault En effet, depuis toujours, les hommes ont cherché un moyen de transmettre des valeurs et des idées profondes au travers d’histoires claires et légères, c’est de cela que provient l’apologue. C’est au XVII ème siècle, siècle de Louis XIV et de la monarchie absolue, qu’il atteint son apogée avec Jean de la Fontaine et ses

autres documents, le D et le F, sont des extraits de contes. Le document D est un extrait de « 365 contes pour tous les âges » de Muriel BLOCH, le conte présenté ici est « Le hérisson ». Le document F quant à lui est un extrait du conte de Charles PERRAULT, « Le petit poucet ». Le dernier document est une bibliographie qui regroupe des contes de ruse. Cette liste est proposée par Elisabeth DESCOL, conseillère pédagogique. C’est sur ce document que je me suis appuyée afin d’élaborer cette séquence d’enseignement

protégera (ex : La Belle au Bois Dormant, Barbe Bleu,…) : le lecteur doit retomber en enfance. L’histoire doit forcément « bien finir » pour le héros afin que le lecteur ne soit pas déçu (à part dans quelques exceptions comme Le Petit Chaperon Rouge de Perrault où l’auteur punit l’héroïne en la faisant mourir). Les inventions du conte permettent donc au lecteur de rêver et de voyager à travers l’imaginaire en retrouvant son âme d’enfant et en cherchant à réconforter sa vie dans la magie du conte. L’auteur

dessus ; Le 2nd extrait présente « Monsieur Malaussène » dans une grande surface au moment des fêtes de Noël l’esprit accaparé par la pensée du « petit » qui a dessiné un père noël anthropophage ; le dernier texte, enfin, est Cendrillon de Charles Perrault, une jeune fille, douce et gentille, maltraitée par une belle mère odieuse y est présentée. Ces extraits sont tous les 4 situés au début des histoires, ce sont eux qui ouvrent l’intrigue permettant de la situer et de mettre en place l’action à venir

de la maison, on le prend pour un nigaud. Mais il est le plus malin. Il parle peu mais écoute beaucoup. Il prend le commandement, ses frères se laissent guider. 4) Grâce à leurs caractéristiques très reconnaissables, les personnages des contes de Perrault sont des stéréotypes comportementaux. En voyant vivre ces personnages dans un monde imaginaire simplifié, l’enfant fait l’expérience de relations qu’il n’a pas encore eues l’occasion de vivre, ou qu’on lui souhaite de ne pas vivre 5) les éléments

simplement, comme le dit La Fontaine, ses fables ont pour but de « plaire » et «  d’instruire ». Et il vrai, que n’importe qui prendra plaisir à lire, ou à se faire conter Le Lièvre et la Tortue de La Fontaine ou encore Le Petit Poucet de Charles Perrault, qu’il soit enfant, adolescent ou adulte. De plus, l’auteur avec un récit plaisant nous mène à une vraie réflexion philosophique. Mais qu’est-ce qui peut bien susciter le plaisir et l’intérêt chez le lecteur ? Dans un premier temps nous allons voir