Pipe

de vie de l’artiste : artiste belge né en 1898 et mort en 1967 Technique/ procédé : huile sur toile Genre : surréalisme Description sommaire : une pipe est représentée en gros plan de profil avec la légende suivante peinte à même le tableau « ceci n’est pas une pipe » Composition : image réaliste, la pipe semble toutefois « flotter » Lumière: la pipe semble éclairée par une lumière venant de la gauche, aucune ombre portée n’est toutefois présente Interprétation / observations : La trahison des

et seulement en plan rapproché), mêmes lunettes (qui nous cachent le regard). L’autoportrait sur la toile est, lui, beaucoup plus grand que « nature », sans lunettes, agréablement stylisé. Le peintre semble plus jeune, son visage est plus rond. La pipe qu’il fume est horizontale, et non pas tombante comme dans la « réalité ». Il y a donc trois portraits sur cette toile d’où son titre. Le premier autoportrait, de face, dans le miroir, où l’on voit le visage et le buste du peintre. Son regard est

portraits est placé un verre de vin, des sculptures ainsi que des fleurs fanées et unsablier. Sur la table ont peut aussi remarquer une flûtes, des pièces de monnaies, un verre renversé, un coffret à bijoux, un colliers de perles, un crâne, des livres, une pipe... Arrière plan Onremarque un dessin d'un homme jouant du luth, une palette de peinture et un autre dessin d'un autre homme. On voit aussi des bulles de savon qui semblent prendre la forme d'un triangle. 2- Analyse :L'homme qui nous observe est

fascine. La PipeJe suis la pipe d’un auteur ;On voit, à contempler ma mineD’Abyssinienne ou de Cafrine,Que mon maître est un grand fumeur.Quand il est comblé de douleur,Je fume comme la chaumineOù se prépare la cuisinePour le retour du laboureur. J’enlace et je berce son âmeDans le réseau mobile et bleuQui monte de ma bouche en feu,Et je roule un puissant dictameQui charme son cœur et guéritDe ses fatigues son esprit. Présentation et mes appréciations du poème : La Pipe est le 68ème poème des Fleurs

angoissés, car ils n'avaient jamais eu avoir à faire avec quelque problème. Là, l'eau fait tomber les arbres, fait s'écrouler les maisons, etc. Les personnages sont peu présents dans ces deux paragraphes, il y a seulement la présence de Pierre tenant sa pipe éteinte entre ses dents qui dit : l'eau monte, l'eau monte (l.13) et la présence de deux "nous" aux lignes 18 et 23. L'eau monte de plus en plus, la Garonne déborde et se retrouve seulement à un mètre du toit. Dans le 1er paragraphe, l'eau est plutôt

venu de dessiner ce fauteuil extraordinaire. Joli clin d’œil également aux tableaux du peintre surréaliste belge René Magritte « ceci n’est pas une pomme » datant de 1964 ou encore « trahison des images » de 1929 avec sa légende « ceci n’est pas une pipe ». Le surréalisme : Courant littéraire et artistique du début du XXème siècle visant à libérer la création de toute contrainte et de toute logique. La structure est réalisée en teck et les coussins rembourrés dans une version pour l’extérieur en frêne

toile en noir et blanc. Le reflet du miroir est celui de l’artiste en train de se regarder : mêmes taille, couleurs, posture. Ses yeux ne sont pas visibles, puisqu’ils sont dissimulés derrière ses lunettes. Il tient dans sa bouche une pipe qu’il fume. Sur la toile, la pipe est droite contrairement à celle du peintre. De plus, il n’a pas de lunettes et parait plus jeune que le modèle. A la droite de la toile sont accrochées les reproductions de quatre autoportraits de peintres célèbres (Van Gogh, Picasso…)

Magritte représentant une pipe sous laquelle y est inscrit « ceci n'est pas une pipe » : en effet a première vue on aurait tendance à décrire ce tableau comme étant une pipe, pourtant le tableau lui même nous indique le contraire. Ainsi il nous est possible de distinguer l’œuvre d'art de ce qu'elle paraît. Nous répondons ici au problème esthétique, l’œuvre d'art peut être autre chose que son apparence : dans le cas de l’œuvre de Magritte, qui dans son apparence est une pipe, mais également un tableau

effet une réalité du quotidien, propre au poète, mais dans laquelle nous pouvons nous identifier. Charles Baudelaire, avec « La Pipe », sonnet paraissant dans Les Fleurs du Mal en 1857, évoque le plaisir qu'éprouve un fumeur, le réconfort apporté grâce à cet objet banal dans ses douleurs, ses moments de fatigue. Pour amener cette impression, le poète personnifie sa pipe, elle s'apparente à une femme et parle donc, en décrivant ce qu'elle procure à l'auteur : « J'enlace et je berce son âme » (vers

tangible et vivante. La trahison des images de René Magritte (1928) La peinture de Magritte représentant une simple pipe en bois est devenue l'une des peintures les plus emblématiques du mouvement surréaliste. Sous la pipe se trouve l'inscription "Ceci n'est pas une pipe". Magritte s'est inspiré de la philosophie métaphysique, offrant au spectateur un paradoxe. Ce que l'on voit est une pipe, mais les mots contredisent cette compréhension immédiate du tableau. Magritte encourage le spectateur à réfléchir