Plaute

Monsieur Jourdain[->41], Harpagon[->42], Alceste[->43] et Célimène[->44], Tartuffe[->45] et Orgon, Dom Juan[->46] et son valet Sganarelle[->47], Argan[->48] le malade imaginaire... L'invention dramatique de Molière est assez limitée puisqu'il reprend Plaute[->49] (L'Avare), les fabliaux[->50] (Le médecin malgré lui), les auteurs espagnols et italiens (Dom Juan) et des thèmes traitées par d'autres à son époque. Mais son œuvre écrite sur 15 ans montre à la fois une grande variété et une grande vérité humaine

les êtres vraiment purs n’existent pas. C’est pourquoi, dans mon Amphitryon, Alcmène jouera aussi le rôle de la nuit entremetteuse en petite fourrure et combinaison. La pièce de Molière inspirée de celle de Plaute Amphitryon est une pièce qui joue d’emprunts. Reprise de la pièce de Plaute qui s’inspire des légendes thébaines et plus récemment (au XVIIème siècle) des Sosies de Rotrou, elle cite à répétition Molière lui-même. Et Corneille. C’est pourquoi on touche à la tragédie sans perdre l’ironie

auteurs latins, comme Plaute et Térence, au Ile siècle av. J.C., adaptent les auteurs grecs du IVe siècle comme Ménandre pour inventer une comédie mettant en scène un esclave fourbe, qui favorise les amours d'un jeune homme contre un père avare, un proxénète cupide, un soldat fanfaron. Comme chez les Grecs, tous les rôles sont joués par des hommes affublés de masques grotesques et d'accessoires ridicules. Ex : Dans La Marmite (Aulularia), modèle qui servira à Molière, Plaute montre un avare qui aime

Sénèque le Tragique ou Ses tragédies constituent par ailleurs un des meilleurs exemples du théâtre tragique latin avec des œuvres qui nourriront le théâtre classique français du XVIIe siècle comme Médée, Œdipe ou Phèdre. 7) Qui était Plaute ? Plaute est un auteur comique latin né vers 254 av J-C à Sarsina dans l'antique Ombrie et mort en 184 av J-C à Rome. 8) La Sotie La sotie est un genre dramatique mettant en scène des fous et qui expose sous le couvert de la folie les vérités

d’œuvres harmonieuses, dans lesquelles forme et contenu se fondent en une parfaite unité. Les grands auteurs de l’époque, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, s’inspirent des Grecs, Euripide, Aristophane, Théophraste, Ésope et des Latins, Plaute, Térence, Virgile, Horace et Sénèque. La Bruyère s’inquiète, à la première page des Caractères, que tout soit dit : « En ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé ; l’on ne fait que glaner après les Anciens et les habiles d’entre

dans le monde, il est créé par le dramaturge pour provoquer crainte et pitié chez le spectateur. Il en va de même du personnage de comédie. Bien sûr le « soldat fanfaron » de Plaute emprunte beaucoup de ses traits à des êtres réels, mais le comique n’est obtenu que par l’hyperbole qui le caractérise. Le nom forgé par Plaute, « Pyrgopolinice », est à cet égard révélateur. Ce nom n’existe pas dans le monde grec, c’est un néologisme de l’auteur. Mais cette création verbale est hautement signifiante

sur une longue série de travaux érudits (éditions et traductions des dramaturges anciens, parfois assorties de commentaires). Ce sont les tragédies de Sénèque – inconnues du Moyen Âge – qui sont les plus appréciées ; mais c’est Térence – plus que Plaute – qui est le plus édité et commenté (sur ses pièces repose l’enseignement du latin et de l’éthique dans les collèges). En termes de théorie, L’art poétique d’Horace (trad. fra. en 1541) est mieux connu que La Poétique d’Aristote (peu alléguée avant

dans le monde, il est créé par le dramaturge pour provoquer crainte et pitié chez le spectateur. Il en va de même du personnage de comédie. Bien sûr le « soldat fanfaron » de Plaute emprunte beaucoup de ses traits à des êtres réels, mais le comique n’est obtenu que par l’hyperbole qui le caractérise. Le nom forgé par Plaute, « Pyrgopolinice », est à cet égard révélateur. Ce nom n’existe pas dans le monde grec, c’est un néologisme de l’auteur. Mais cette création verbale est hautement signifiante

et dévoile tout ses secrets à son rival Néron. Dans le troisième texte, le quiproquo crée un effet comique : « Les Hébrides ? Vous ne savez pas où c’est ? (L5)» « C’est pas moi qui range ici (L8) ». On peut voir un point commun entre les textes de Plaute et de Racine : Certains personnages profitent du quiproquo à leur avantage, tandis que dans le texte de Feydeau, le quiproquo a pour seul but d’être comique. De plus, le personnage ignorant le quiproquo a dans les trois textes une naïveté soulignée :

bons maîtres. Certains maîtres vont même jusqu’à payer de coûteuses cures en Egypte à leurs esclaves malades. Mais ce n'est pas le cas de tout les esclaves qui peuvent être battus à mort par leurs maîtres: (notament Ballion avec ses esclaves par Plautes dans Pseudolus :« Sortez, allons, sortez fainéants, maudite possession, maudite acquisition, dont pas un n'a jamais eu a à l'esprit d'agir correctement et avec lesquels on ne peut avoir d'autre façon d'agir de la sorte [il les bat]. Et moi je n'ai