Pleine lune

Il est minuit passé. Alors que madame Lefevre dort, Rose n'y arrive pas, et elle ne sait pas quoi faire, se disant que si elle n'allait pas chercher Pierrot, il mourrait certainement. Elle hésita très longtemps, se posant pleins de questions : Si elle y allait et qu'elle se perdrait, que lui arriverait-il ? Si demain matin en se levant, madame Lefevre apperçevait Pierrot, que dirait-elle ? Mais elle se sentait tellement coupable et était tellement triste, qu'elle se décida donc à retourner à la marnière

retrouver ce grand vide où le cœur s'apaise. (Il recule un peu, revient vers le miroir. Il semble plus calme. Il recommence à parler, mais d'une voix plus basse et plus concentrée). Tout a l'air si compliqué. Tout est si simple pourtant. Si j'avais eu la lune, si l'amour suffisait, tout serait changé. Mais où étancher cette soif ? Quel cœur, quel dieu aurait pour moi la profondeur d'un lac ? (S'agenouillant et pleurant.) Rien dans ce monde, ni dans l'autre, qui soit à ma mesure. Je sais pourtant, et tu

org/fb8 ] Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge Les veines de leurs bras soient devenues si bleues Les Allemands guettaient du haut des miradors La lune se taisait comme vous vous taisiez En regardant au loin, en regardant dehors Votre chair était tendre à leurs chiens policiers On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour Que le sang

celle d’Explorer, mise en orbite de Youri Gagarine avant celle de John Glenn. L ’honneur américain ne pouvait pas être une troisième fois bafoué. Ce sera un Américain qui marchera le premier sur la Lune. De juillet 1969 à décembre 1972, 6 vaisseaux Apollo ont permis à 12 astronautes d’aller sur la Lune et de ramener sur Terre, pour analyse, près de 400 kilogrammes de roches lunaires. L’opinion internationale n’établit pas alors véritablement de classement entre les deux superpuissances spatiales.

envers moi-même. Elle me trouve bien des qualités qui, selon moi, sont peut-être exagérées. Ma mère m’aime. Je n’en ai jamais douté. C’est une femme entière et dévouée. Pour ceux qu’elle aime, elle n’a pas de limites. Ma mère est forte et tenace. Pleine d’énergie, de fougue. Elle voit la vie positivement et a une grande confiance dans les forces de l’Univers. Elle a toujours travaillé dur, demande peu pour elle-même, et donne sans compter. Et même quand on la somme d’arrêter, elle n’en fait qu’à

femme.Et puis nos relations aussi étaient bien plus réalistes et beaucoup moins romantiques. Pouvez-vous imaginer un jeune noble Italien d'une des familles les plus puissantes de Vérone guétter sa fiancée sur le balcon de son château au clair de la lune alors qu'en vérité nos fiançailles se sont déroulés au Palais ducale en présence de mes chers parents! La céromonie était belle et solonnelle, elle impressionait toute la ville. Et puis tous ces duels ! Mais M Sheskespeare imaginait toutes ces

plumage rose planant dans la splendeur des ciels poétiques; -- et elle ne pouvait s'imaginer à présent que ce calme où elle vivait fût le bonheur qu'elle avait rêvé. Elle songeait quelquefois que c'étaient là pourtant les plus beaux jours de sa vie, la lune de miel, comme on disait.  Pour en goûter la douceur, il eût fallu, sans doute, s'en aller vers ces pays à noms sonores où les lendemains de mariage ont de plus suaves paresses!  Dans des chaises de poste, sous des stores de soie bleue, on monte au

meilleure :Nous l'allons montrer tout à l'heure.Un Agneau se désaltéraitDans le courant d'une onde pure.Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,Et que la faim en ces lieux attirait.Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?Dit cet animal plein de rage :Tu seras châtié de ta témérité.- Sire, répond l'Agneau, que votre MajestéNe se mette pas en colère ;Mais plutôt qu'elle considèreQue je me vas désaltérantDans le courant,Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,Et que par conséquent, en aucune

la révélation, Ou s'il ira se perdre en fol espoir vivide, En trépignements dans le vide ? À sa famille de pensées Une femme nous présenta ; Ravi, nous avons dit, en phrases nuancées, Vers quel bonheur tendaient nos pas. Un soir de clair de lune, Un moment de tendresse et de rêve charnel, Où le monde paraît simple et presque irréel,  Cette femme devient la grisante fortune  Oue notre désir appelait. Le songe autour de nous danse un pas de ballet. Tout à coup transparaît en l'aimée

ses deux cents francs de fixe, et comme la vie de boulevard, la vie de café, la vie de restaurant coûte cher, il n'avait jamais le sou et se désolait de sa misère. C'est un truc à saisir, pensait-il, en voyant certains confrères aller la poche pleine d'or, sans jamais comprendre quels moyens secrets ils pouvaient bien employer pour se procurer cette aisance. Et il soupçonnait avec envie des procédés inconnus et suspects, des services rendus, toute une contrebande acceptée et consentie. Or, il