Plotin

miracles qui l’ont précédée, la lutte contre l’idolâtrie. Mais la langue et la tournure d’esprit de l’auteur sont tout à fait hellénistiques. L’importance du livre vient de ce qu’il se situe à un carrefour central de l’histoire humaine, entre Platon et Plotin, entre la Bible et le Talmud. La première partie décrit en profondeur la nature et les effets de la sagesse; la seconde est construite sur le modèle d’une savante synkrisis (comparaison). C’est une série d’antithèses destinées à montrer

Pour lui, la nature est pris dans un mouvement constant vers l’élévation : la matière vers la forme. Elle est immobile mais le principe de tout mouvement. Elle éveille l’éros dans la matière. L’Eros est élevé au rang de puissance universelle. Plotin (205 av.J.-C. / 270 av.J.-C. ), Philosophe néo-platonicien, se démarque de Platon sur quatre points concernant Eros - à la voie ascendante de Platon, menant à Dieu, le monde des Idées, il ajoute la voie descendante. C’est le processus cosmologique

quand Kant nous dit « Est beau ce qui plaît universellement sans concept », nous pouvons dire que la nature est belle car nous sommes tous victimes de ces sensations de bien-être et de satisfactions face à une cascade ou à un coucher de soleil. Plotin nous parle également d’une autre beauté, mais naturelle elle aussi , la beauté de l’âme. En effet, l’artiste, s’il sait transmettre une beauté à une œuvre et à créer des émotions dans l’âme de l’observateur, c’est lui, non pas son enveloppe corporelle

philosophie grecque Dès les premiers siècles, pour les apologistes tels que Justin (100-165), «les plus vieux philosophes» étaient, avant Platon, les prophètes de l'Ancien Testament. Outre les mythes de Phédon et du Timée, c'est le néoplatonisme de Plotin (205-270), de Porphyre (233-304) et de Jamblique (vers 250-vers 330) qui va d'abord irriguer philosophiquement le christianisme. Les trois grands Cappadociens, au IVe siècle (Grégoire de Nazianze, Basile de Césarée, Grégoire de Nysse) et

avorté ne parvient pas à son terme. L'influence de la méditation platonicienne sur l'amour a été considérable. Elle a inspiré, dans l'Antiquité, la conception aristotélicienne du premier moteur, « qui meut comme objet du désir », puis, à travers Plotin, le néoplatonisme. Elle est la source d’une grande tradition mystique, perpétuée de siècle en siècle, depuis certains pères de l'église jusqu'au théâtre de Claudel, pour laquelle l'amour de la créature est la voie vers l’adoration du créateur[3].

lui fit découvrir le néoplatonisme et l’interprétation chrétienne qu’en donnaient  les catholiques milanais. Ainsi, il fut séduit par la découverte d’une philosophie qui donnait une explication rationnelle de la foi, et la lecture des Ennéades de Plotin alluma chez lui, selon ses propres termes, « un véritable embrasement ». Ayant achevé sa conversion philosophique, il était, dès lors, fin prêt à accomplir sa conversion au christianisme. -3-

l’ascension. D’une part S. Paul, Rom. I, 20 Invisibilia enim ipsius, a creatura mundi, per ea quae facta sunt, intellecta, conspiciuntur (“En effet, ses perfections invisibles sont conçues par l’intelligence à travers ses oeuvres”). D’autre part voir Plotin, Ennéades, I, 6, 7 (sur le beau). Ce schème de l’ascension s’appuie sur une théorie des degrés d’être, explicitée dans la Lettre 18 3 [voir dossier 1] et qui offre une vision hiérarchisée du monde où l’homme qui est situé dans une position médiane

jour de sa naissance et de celle d’Apollon, à la table d’un banquet, une fois le repas achevé. Ce banquet, qui résume à la fois l’anniversaire de sa mort et de sa naissance, fut célébré longtemps par ses disciples et certains néo-Platoniciens comme Plotin, en l’honneur du maître qu’ils appelaient avec un respect quasi-religieux le « Divin Platon ». Le dialogue du Banquet laisse à penser que ce surnom n’est pas usurpé, ou du moins qu’il n’est pas sans fondement. Effectivement, ce dialogue du Banquet

avec les Bréviaires, un livre liturgique catholique contenant l'ensemble des textes nécessaires pour prier la liturgie des Heures. Onfray parle d’une « saturation » à l’égard de ce livre, d’où sans doute son athéisme actuel. Il nous parle ensuite de Plotin (philosophe romain), qu’il étudia à l’université. Il semble avoir un problème avec ce philosophe, trop catholique à son goût. Par contre, il semble apprécier les ascèses antiques, notamment Platon qu’il cite dans l’ouvrage. La citation décrit Platon

indigne de Dieu. Par conséquent, que serait cet objet ? Il ne pourrait être que supérieur à Dieu. Donc, vu que Dieu est supérieur à tout, il est donc impensable de dire que dire Dieu se pense lui-même et qu'il soit la Pensée qui se pense elle-même. Plotin va donc venir appuyer les faits d'Aristote en disant : « que le Premier «ne pense même pas».» Il est donc possible de constater avec tous les écrit d'Aristote qu'il est malgré tout le véritable précurseur de la théologie négative, dans laquelle l'homme