Point De Vue De Théophile Gautier Sur Le Poète

classique. En littérature, on codifie : L'écriture et le lexique de la langue française (Vaugelas, Académie Française) La versification (Boileau) Le théâtre (Jean Chapelain et l'Abbé d'Aubignac) La poésie (relectures de l'Art poétique d'Horace, un poète romain) Bien entendu des auteurs réclament leur droit à l'originalité. Des querelles éclatent. Les plus connues sont : La querelle du Cid, qui oppose Pierre Corneille, auteur de la pièce, à ses détracteurs, qui jugent la pièce invraisemblable et mal

pas un abus de langage ? Ce sont des métaphores, il s’agit de louanger, de félicité le savoir faire de dame nature, de Dieu, d’une puissance suprême… cette dame nature, cette personnification serait l’artiste qui créerait des œuvres d’art d’un point de vue. Qu’est-ce qui fait que le paysage de nature, le coucher de soleil se définit comme une œuvre d’art. Simplement car le regard humain se pose sur ce spectacle, ce paysage, c’est un spectacle pour l’œil. Le spectateur est étonné et réjouit et éblouit

allait égorger don Salluste. Hugo fut enchanté et nous adressa ses compliments, de même que M. Perrin ; le poète n'était pas prodigue d'encouragements. Je profitai de l'occasion pour lui présenter une respectueuse observation : – Dans la brochure, monsieur Hugo, il y a cette indication : "Ruy Blas saisissant don Salluste à la gorge et le poussant dans le cabinet..." – Eh bien ? fit le poète. – Eh bien, cher maître, à mon avis le public est bien plus effrayé de ce qu'a pu concevoir son imagination

travaillé pendant deux ans à cette toile, revenant sans cesse à son sujet, toujours désireux de le parfaire. S’inspirant de la même aquarelle qu’il avait utilisé pour la réalisation du premier Femmes d’Alger, Delacroix semble plus fidèle à la scène qu’il a vue à Alger. Son second tableau est plus épuré, renforçant ainsi l’impression de torpeur. Le souvenir se fait plus imprécis : ainsi les femmes se ressemblent, alors que dans la première toile, Delacroix avait clairement présenté différents types féminins

parole et joue le rôle de guide du peuple. Ce genre de poète prenait donc leur rôle très au sérieux. La poésie est également très utilisée dans le but de transmettre des émotions et d'exprimer sa sensibilité. Dans ce cas là, on parle de poésie lyrique. L'écrivain est alors parfaitement subjectif et développe une certaine confidentialité avec son lecteur qui devient en quelque sorte son confident. Le lyrisme a évolué à travers les siècles est s'est vue éclipsée par d'autres genres littéraires, comme au

ainsi citer la doctrine littéraire, l’art pour l’art, qui refuse l’engagement social et politique et qui fait de la perfection le but ultime de l’art. Emmenée au XIXe siècle par le mouvement du Parnasse et tout particulièrement par l’écrivain Théophile Gautier, cette notion de « l’art pour l’art » propose que la poésie n’ait pour finalité qu’elle-même et qu’elle se caractérise par le simple culte de la beauté et de la forme. Il ne s’agit alors ici que d’esthétique et de perfection. La notion du Beau

elles doivent être: § courtes: citer des mots ou des expressions appelant des remarques précises, plutôt que de longues phrases; § exactes : utiliser des guillemets et respecter la ponctuation du texte; une coupure doit être signalée par des points de suspension entre crochets [...] § bien intégrées au commentaire: introduire l’idée avant de présenter la citation qui la justifie. Reliez le procédé de style, le registre à l’idée qu’il soutient ou à l’effet qu’il produit sur le lecteur. Ne

s’accommoder d’une existence qui brime l’idéal. Épurant le romantisme de ses excès, il fonde une certaine impartialité dans le récit, ouvrant la voie au roman moderne fait de critique et d’échec[réf. souhaitée]. En effet, un jeu subtil de changement de point de vue permet, tout en épousant parfois le regard romantique de Madame Bovary, de s'en détacher et ainsi de créer ce fameux effet d'ironie flaubertienne. Madame Bovary a été profondément influencé par Don Quichote, de Cervantes. Flaubert, pendant qu'il

fonction lyrique marquée par la confidence personnelle CHARLES D’ORLEANS le prince poète : poème prend le rythme d’une chanson : Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye Et s’est vestu de de brouderie De soleil luyant, cler et beau. Le temps devient une figure vivante, tient autant qu’à son naturel, à la pointe de mélancolie Double mouvement dont l’héritage sera revendiqué par les grands rhétoriqueurs :

forme : un sonnet des Amours de Ronsard, un de Malherbe, un de Heredia, et un de Mallarmé. Après cette approche diachronique, on se réinstallera dans le recueil choisi pour étudier la façon dont la forme, à un moment donné, sert les intentions du poète en mobilisant des effets d’écriture particuliers (étude de quatre ou cinq poèmes). 1 Le poème classique Les inventions TexTe de la Renaissance 1 ➜ p. 186 Marot, L’Adolescence clémentine n 1. Situation du texte Le recueil de 1532 intitulé