Pompéi

s’imbriquer à l’aide de mastic ou d’enduits les une dans les autres avant de pouvoir enfin admirer en couleurs ces fabuleux dessins, capables de représenter de simples scènes du quotidiens jusqu’à des gestes tendres (comme par exemple au Lupanar de Pompéi), mais ces images étaient essentiellement mythologique ou animalières. Des trois écoles, la Romaine, la Syrienne et l’Africaine, seule la Romaine nous intéressent, nous découvrirons ces spécificités un peu plus tard. D’abord un coup d’œil sur les

orientent sont interprétation. Le dessin satirique existe sans doute depuis toujours. Il est difficile de le repérer à l’époque de l’homme des cavernes mais l’humour et la satire apparaissent en Égypte, en Grèce, dans les graffitis sur les murs de Pompéi, sur les poteries gauloises… Au Moyen Âge, on le retrouve dans les sculptures qui ornent les églises, dans les enluminures. Mais la caricature prend une autre dimension avec la naissance de l’imprimerie qui lui assure un moyen de diffusion, vendue

public (qu'avant il n'y avait que des commanditaires) et par conséquent de critiques artistiques. Les commandes vont changer. On perd l'usage de la "grande galerie" au profit d'appartements plus petits, les formats seront donc adaptés. La découverte de Pompéi et Herculanum feront naitre ensuite le mouvement néoclassique qui se propagera rapidement en France. Il préconise un retour à la vertu et à la simplicité de l'antique après le baroque et les excès des frivolités du rococo des années précédentes.

Cette couleur était si précieuse qu’elle est déclarée « Color Officialis » et qu’elle correspond au pouvoir. L’empereur Néron ordonne la peine de mort et la confiscation des biens pour celui qui porterait ou même achèterait de la pourpre impériale. Pompéi est aussi célèbre par la couleur rouge des murs de ses demeures, ce rouge sang provient du cinabre (sulfure de mercure), réduit en poudre et qui donnera le rouge vermillon. Ce cinabre coutait très cher (car provenait uniquement d’une mine en Espagne)

savoirs et des métiers, par exemple l'astronomie était considérée comme un "art libéral". Un artiste était comme artisan, on appelait artiste un artisan qui produisait quelque chose d'une qualité exeptionnelle comme par exemple les fresques retrouvé à Pompéi étaient l'oeuvre de façonnier mais qui étaient de l'art. Il avait donc ici comme seul objectif d'être un métier où les personnes devaient produire quelque chose d'attrayant. Par exemple, un constructeur de batiments considéré comme un artisan chez

réalisé par l’ébéniste BVRB. … Plafond sans grand décor, juste des effets de couleurs. II) Les réactions critiques contre le rocaille A) origine et fondement de la révolte Tout débute avec la découverte des sites de Herculanum et de Pompéi en 1738. On entreprend alors des fouilles et l’Europe va se passionner d’objet antique. En 1749 le Marquis de Marigny frère de Mme de Pompadour et futur directeur des bâtiments du roi part en voyage en Italie avec Jean-Charles Delafosse, Nicolas Cochin

la nuque. Le gros nœud que l’on remarque sur le front est caractéristique des représentations connues du dieu de l’amour. La base ronde, sur laquelle la statue est soudée, est une forme que l’on retrouve fréquemment dans les villes de la région de Pompéi. Autre détail frappant : les rustines que l’on aperçoit sur toute la surface du corps, sous forme rectangulaire ou carrée. Paradoxalement, même en ignorant ces défauts de fabrication, le corps de la statue est aussi banal… que sa tête est exceptionnelle

l’espace public à des fins artistiques et politiques. II-Origines et contexte historique du « street art » Le Street Art n’est pas un mouvement nouveau comme nous pourrions être amenés à le croire. Au contraire il remonte aux temps anciens. A Pompéi, de nombreuses illustrations sur pierre ont été retrouvées ainsi que dans La Vallée des Rois en Egypte. En effet, ces inscriptions étaient présentes dans le monde entier et parfois prenaient une valeur historique significative, transmettant des messages

à la descente dans son intériorité la plus intime. Il en existe des circulaires (Saint Vital de Ravenne, Saint Savin de Plaisance, Sens, Guingan, Bayeux, Saint Michel de Pavie…), des carrés (Basilique San Reparatus d'Orléansville, Villa Diomède à Pompéi, San Bertin à Saint Omer…) et octogonaux (Saint Quentin, Arras, Reims, Amiens…), des géants et des petits. Globalement, avec cette évolution, l'appellation labyrinthe est devenue erronée, car il n'y a plus qu'un seul chemin. A ce stade il est

même qu'elle s'acquiert. Les institutions des cités sont souvent calquées sur celles de Rome. C'est en particulier le cas des colonies et des municipes, qui possèdent un Sénat et des magistrats élus comme à Rome. À titre d'exemple, on a conservé à Pompéi des inscriptions, ancêtres de nos affiches électorales, assez savoureuses : «Je vous prie d'élire Caius Iulius Polybius. Il fait du bon pain !». «Les loubards demandent Vatia comme édile». Sans oublier l'extraordinaire : «ô mur, je m'étonne que tu