Pontormo

une anthologie d’essais sur l’art contemporain, une analyse des dernière œuvres picturales de Michel-Ange (1975) et du symbolisme trinitaire de Borromini (1977). On lui doit de nombreuses études sur Filippo Lippi, Mantegna, Léonard, Michel-Ange, Pontormo, Le Guerchin, Jan Steen, Vélasquez et Picasso. Rosalind E. Krauss est une critique d'art contemporain américaine née en 1941, professeur en Histoire de l'Art à l'unversité de Columbia. Persuadée que l'art moderne ne pourrait se poursuivre en marge

penche en avant pour prendre dans ses bras l'enfant Jésus qui joue avec un agneau, signe de l'imminence de son propre sacrifice[16]. Ce tableau, copié à plusieurs reprises, a influencé Michel-Ange, Raphaël et Andrea del Sarto[5] et, à travers eux, Pontormo et Le Corrège. Le style de la composition a été adopté en particulier par les peintres vénitiens Le Tintoret et Paul Véronèse. Dessins et croquisArticles connexes : Paysage de la vallée de l'Arno (Léonard de Vinci), Homme de Vitruve et La Vierge

une série avec un curieux mélange d’objets, d’animaux, de végétaux chacun pris en considération de manière très réaliste de près, et vu de loin une figure se perçoit nettement. Absence de toute logique ou rationalité ; vision irréelle du monde _ PONTORMO (1494-1555) _Déposition de croix : composition qui n’est pas cohérente, mais qui éclate dans le tableau ; les personnages ne sont pas posés de manière réaliste et leurs corps sont sinueux, vrillés. Couleurs crues et éclairage blafard. Il emprunte

vision dans un élan d'affranchissement : ainsi s'explique la situation du double, "arpentant le jardin d'une villa florentine" et du narrateur visitant la chapelle Capponi où se dresse La Déposition du peintre italien. A regarder la peinture du Pontormo se révèle la position "entre ciel et terre" que nous avons mise en évidence. Les mouvements des personnages qui composent la scène laissent planer le doute : s'agit-il d'une descente du corps du Christ, ou d'une élévation ? La position des personnages

Jugement dernier, dans la chapelle des Scrovegni, à Padoue (ci-dessus), pour réaliser une scène de son film Le Décaméron (en haut à droite). Il recrée ainsi, avec ses acteurs et ses figurants, la vision médiévale du Paradis et de l’Enfer. 4. À gauche, Pontormo, La Déposition, 1526. Florence, église Santa Felicita. Ci-dessus, photo prise durant le tournage du film La Ricotta, de Pier Paolo Pasolini. On notera la ressemblance entre le groupe des acteurs et la composition picturale; de même, les affinités