Portrait De Charles Eugénie Grandet

héros joyeux des romans comiques. A l’opposé des héros « parfaits » des romans précieux, on trouve les personnages réalistes des romans comiques, dont les aventures sont parfois sordides. C’est le cas dans L’histoire comique de Francion, (1623) de Charles Sorel. On peut y déceler l’influence du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage d’aventurier errant, un gueux généralement sans foi ni loi, dont l’histoire à rebondissements connaît de multiples péripéties :

travail en transversalité, à partir de supports artistiques et littéraires riches et variés. • Un DVD-rom propose des extraits de films et de pièces de théâtre, en lien avec le programme traité dans le manuel (La Parure mis en scène par Chabrol, Eugénie Grandet par Verhaeghe, Les Misérables par Hossein, Le Cid par Le Douarec, On ne badine pas avec l’amour par Eine, Cyrano de Bergerac par Rappeneau), des documents iconographiques (peintures de Renoir, Füssli, Caillebotte, Delacroix…), des textes lus (poésie

en travaillant comme clerc dans deux études parisiennes (Guillonnet-Merville) qu’il découvre l’univers de la « chicane »1. Il ne se trouvait pas à l’aise dans ce monde, mais ce milieu a été un excellent terrain d’observation et son expérience Portrait de Honoré de Balzac, 1842. transparaît dans plusieurs de ses romans, dont © akg-images. Le Colonel Chabert, qui débute dans une étude d’avoué. Le nom de Merville fait, d’ailleurs, fortement penser à celui de Derville. En connaisseur, il utilise

en travaillant comme clerc dans deux études parisiennes (Guillonnet-Merville) qu’il découvre l’univers de la « chicane »1. Il ne se trouvait pas à l’aise dans ce monde, mais ce milieu a été un excellent terrain d’observation et son expérience Portrait de Honoré de Balzac, 1842. transparaît dans plusieurs de ses romans, dont © akg-images. Le Colonel Chabert, qui débute dans une étude d’avoué. Le nom de Merville fait, d’ailleurs, fortement penser à celui de Derville. En connaisseur, il utilise

à cette destruction. Il n’y a pas d’issue ; l’argent est enterré et le manque précipite toute cette petite société dans une urgence panique. Molière nous montre la vie nue. Le comique, au lieu d’éviter le pire, aggrave encore plus profondément ce portrait tragique. Cette pièce culte a été jouée plus de deux mille fois par la Comédie-Française depuis 1680, on la connaît aussi interprétée par de Funès quatre siècles plus tard. Elle est bien sûr plus que jamais d’actualité ; la scène de l’argent caché

moment où il subit une défaite à Waterloo. Puis il est exilé sur l’île d’Elbe. En 1822, des lois répressives sur la Presse ont lieu. Elle n’a plus les moyens de s’exprimer. En 1823, les Français interviennent en Espagne. En 1824, débute le règne de Charles qui dura jusqu’en1830. En 1830, a lieu la Révolution de Juillet qui succède à la Seconde Restauration et qui se déroule sur trois journées qui sont les Trois Glorieuses. En 1831, a lieu la révolte des Canuts à Lyon qui fut la première insurrection

de roman ...................................................................................................... p. 27 Séquence 1 – La construction du personnage : « l’entrée en scène du héros » du XVIIe au XXe siècle ..... p. 31 Séquence 2 – Le portrait dans les romans du XVIIe au XXe siècle ....................................................................... p. 44 Séquence 3 – De la rencontre amoureuse à la séparation dans les romans du XVIIe au XXe siècle .......... p. 57 Séquence 4 – Les

marque l’intimité balzacienne : sa rencontre avec « l’Étrangère ». La comtesse Eve Hanska, une femme mariée issue d’une illustre et riche famille polonaise, a d’abord été une mystérieuse correspondante entrée en relation avec lui au temps d’Eugénie Grandet (1833). Après de longs échanges épistolaires, leur rencontre à Neufchâtel en septembre 1833, leur liaison à Genève en janvier 1834, leurs retrouvailles à Vienne en 1835 jalonnent une singulière histoire sentimentale, où le « besoin d’amour qui n’a

| | |1824-1830 |Charles X | | | |1830-1848 |Monarchie de Juillet |1830-1848 |Louis-Philippe 1er |1831 : Notre Dame de Paris, Hugo | | | | | | |1833 : Eugénie Grandet, Balzac | | |

| |fréquente les salons littéraires et se lie avec les milieux légitimistes. Il | | |publie « La peau de chagrin » (1831) et « Eugénie Grandet» (1833). Il rencontre | | |Madame Hanska, sa carrière est lancée. | |ANNEES DE SUCCES : |« Le père Goriot »