Portrait De Cimourdain

Cimourdain dans ce passage nous apparaît comme un homme relativement vieux (50 ans). Mais pur qui a connu l’enfer (à dvlp) et que ce dernier l’a rendu plus fort « on lui avait oté la famille […] on lui avait aussi refusé une femme[…] et « défence lui était faite d’aimer, il s’était mis à hair » (citer ne suffit pas) Il a sa manière de voir les choses bien à lui, baigné toute sa vie dans la privation (prouver le), & l’étude des sciences (la science avait démolie sa foie ») autrement dit il a un regard

milieux aristocratiques. Dans son livre, quatrevingt-treize, Hugo nous relate différents conflits opposants ces deux idéologies – Le combat de Gauvin, commandant républicain aux valeurs révolutionnaires et ‘pacifiques’ influencé par son précepteur Cimourdain, partisan de la terreur, face à Lantenac, « le prince des paysans » royaliste et ennemi sans pitié de la république. Victor Hugo construit son roman autour de trois thèses incarnées par trois personnages : Lantenac, Cimourdin et Gauvain. Le Marquis

  Retour Caroline Julliot : De Torquemada à Cimourdain: "Un coin non trempé dans le Styx" Communication au Groupe Hugo du 20 septembre 2008 . Torquemada et Cimourdain[1] :    deux personnages que Hugo commence à concevoir à cette période-clef de sa pensée politique que sont les années d’exil, et qui, comme nous allons le voir, soulèvent des problématiques communes ; et pourtant, entre l’Inquisiteur et le révolutionnaire, une coupure radicale. On peut être frappé des ressemblances entre les deux

rebelles et ceux qui les aident d’une manière ou d’une autre doivent être exécutés. Cimourdain, révolutionnaire et ancien prêtre, est député afin de s’acquitter de leur commande en Vendée. Il doit également garder un œil sur Gauvain, le commandant des troupes républicaines, qui est, bien que révolutionnaire, le neveu de Lantenac et qui est souvent très, trop clément avec ses ennemis. Nous apprenons que Cimourdain était le précepteur de Gauvain et qu’il le considère comme son propre fils. Lantenac

l'on mesure le degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut lui accorder. La caractérisation du personnage peut être explicite (le narrateur indique les marques de l'état-civil qui fixent les distinctions sexuelles et sociales, il brosse les portraits ou analyse les ressorts psychologiques qui dépeignent un caractère), mais elle est plus souvent implicite : les connotations attachées aux noms mêmes, les combinaisons narratives, les discours et les relations sociales complètent indirectement notre

l'on mesure le degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut lui accorder. La caractérisation du personnage peut être explicite (le narrateur indique les marques de l'état-civil qui fixent les distinctions sexuelles et sociales, il brosse les portraits ou analyse les ressorts psychologiques qui dépeignent un caractère), mais elle est plus souvent implicite : les connotations attachées aux noms mêmes, les combinaisons narratives, les discours et les relations sociales complètent indirectement notre

Victor Hugo, Quatre-vingt-Treize Le portrait de Cimourdain I. L'auteur, le contexte historique et culturel Hugo (1802-1885) : Écrivain majeur du XIXe siècle, Hugo domine son époque par la grande longévité de sa carrière et par l'ampleur de son œuvre qui embrasse tous les genres littéraires : poésie, théâtre, roman, etc. Son ambition littéraire se manifeste très tôt (il écrit en 1816 : « Je veux être Chateaubriand sinon rien ») et il devient, dès 1830, le chef de file du mouvement romantique

l'on mesure le degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut lui accorder. La caractérisation du personnage peut être explicite (le narrateur indique les marques de l'état-civil qui fixent les distinctions sexuelles et sociales, il brosse les portraits ou analyse les ressorts psychologiques qui dépeignent un caractère), mais elle est plus souvent implicite : les connotations attachées aux noms mêmes, les combinaisons narratives, les discours et les relations sociales complètent indirectement notre

ici le portrait d’un des trois personnages principaux du roman, Cimourdain, ancien prêtre, acquis aux idées de la Révolution.] Cimourdain était une conscience pure, mais sombre. Il avait en lui l’absolu. Il avait été prêtre, ce qui est grave. L’homme peut, comme le ciel, avoir une sérénité noire ; il suffit que quelque chose fasse en lui la nuit. La prêtrise avait fait la nuit dans Cimourdain. Qui a été prêtre l’est. Ce qui fait la nuit en nous peut laisser en nous les étoiles. Cimourdain était plein

treize d'Hugo simplifie la Révolution française en une épopée où se heurtent avec fracas des protagonistes symboliques : le marquis de Lantenac qui incarne l'ancien régime, Gauvain, son neveu, représentant l'idéalisme généreux de la République, Cimourdain, prêtre défroqué et séide de l'abso­lutisme révolutionnaire. Hugo juge le passé et nous enseigne aussi les principes qui doivent, à ses yeux, constituer la foi du monde. La stylisation de l'artiste rend donc le réel plus beau et plus vrai. Il s'agit