Portrait De Don Quichotte

| | | | | |XVI-XVIIème siècle |ESPAGNE |CERVANTES |DON QUICHOTTE |1605-1615 | | | | | | | |XVIIème siècle

ordinaire pour les enfants. - Opposition entre le « je » et le nombre indéfini « des enfants », ses tentatives vaines pour entrer en contact avec les autres « je m'approchais d'eux » => il révèle immédiatement son isolement. - Rien ne peut lui donner d'existence au regard des autres enfants, il ne joue aucun « rôle » dans leur bande et dans leur vie. - Les échecs successifs de ses ambitions, faire « le prisonnier », « le blessé» », mènent progressivement le jeune garçon à la conscience de son

va-t-en guerre inconscient et fou désillusion et médiocrité des héros de l’Education sentimentale de Flaubert qui voit dans une visite dans une maison de passé au cours de leur jeunesse l’apogée de leur existence Le romancier a donc la capacité de donner du relief à des personnages ordinaries voire lâches : voir l’épisode du train dans Le Rapport de Brodeck. Félicien Marceau rappelled qu’il connaît des “Homais” ou des “Madame Verdurin” dans la vie (= personages de Flaubert et de Proust) mais

scélérat, je te sacrifie. » 5. Sélectionnez, dans le recueil, une fable de votre choix. Préparez une lecture à voix haute de cette fable en repérant les « e » caducs à prononcer et les signes de ponctuation qui vous guideront dans l’intonation à donner à votre lecture. 12 L’ É c o l e d e s l e tt r e s 2 0 0 9 - 2 010 , n ° 2 LES « FA B L E S » D E F LO R I A N 1. Le problème du « e » muet On commencera par s’assurer que les élèves savent mesurer un vers et, pour ce faire

bonheur au siècle des Lumières Séquence 2 : La dénonciation des injustices dans le conte voltairien (Zadig et Candide) Texte n°1 : La Guerre (Candide) Texte n°2 : L’autodafé (Candide) Texte n°3 : Le Nègre de Surinam (Candide) Texte n°4 : Le portrait du philosophe (Zadig) 4ème Objet d’étude : La poésie Deux poètes entre tradition et modernité : Charles BAUDELAIRE et Guillaume APOLLINAIRE Texte n°1 : L’albatros (BAUDELAIRE) Texte n°2 : A une passante (BAUDELAIRE) Texte n°3 : Zone

de Musset (1834), III, 3 - Huis clos de Sartre (1944), scène 5 *Le mythe de Don Juan : quels aspects différents du personnage mythique de DJ apparaissent dans ces textes ? -Tirso de Molina, le Trompeur de Séville et le Convive de pierre, scènes 7 et 8 - W. Mozart,livret de Da Ponte, Don Giovanni, « Air du catalogue » - Ernst-Theodor Hoffmann, « Don Juan », in Fantaisies à la manière de Callot, 1814-1815 - Baudelaire, « Don Juan aux Enfers », In : Les Fleurs du Mal, « Spleen et Idéal », XV - Eric-Emmanuel

La Modification, 1957, incipit « Vous avez mis le pied (…) ces quelques jours ». Textes et documents complémentaires D'autres ouvertures romanesques au fil des siècles | Essais sur le genre romanesque | Miguel de CERVANTES, Don Quichotte de la Manche, 1605 (manuel page 78) Alain LESAGE, Histoire de Gil Blas de Santillane, 1715-1735 (manuel page 110) Emile ZOLA, L’Assommoir, 1877 (photocopie) Louis-Ferdinand CELINE, Voyage au bout de la nuit, 1932 (photocopie) Corpus EAF sur les

habitudes, ses attentes stupides. Ces commentaires métatextuels sur sa propre fiction donne également à l’œuvre une allure d’essai, ou de réquisitoire contre le genre romanesque. Diderot va plus loin avec la parodie de chaque forme romanesque. Le portrait, par exemple, est dénigré dès le départ avec le refus de décrire les personnages, préférant la description de leurs mimiques, comme nous l’avons dit plus haut. Le roman historique, lui aussi, est mis à mal par la rareté des précisions temporelles

personnage, c’est vivre une autre vie par procuration, c’est enfiler les chaussures du héros, et se métamorphoser instantanément, l’espace de quelques pages, en mousquetaire, tel d’Artagnan dans le roman de Dumas, ou encore en redresseur de torts tel Don Quichotte, dans le roman éponyme de Cervantès, ou encore en mineur déterminé à survivre comme Etienne Lantier dans Germinal de Zola … tout cela, tranquillement installé chez soi, sans aucun risque, sans avoir à braver les dangers, sans s’investir physiquement

prudent » (au même, 4 février). Projets inspirés de Don Quichotte, sur lequel Flaubert prend (déjà) des notes. « Quand je m’analyse, je trouve en moi, encore fraîches et avec toutes leurs influences (...) la place (...) [de] Don Quichotte et de mes songeries d’enfant dans le jardin, à côté de la fenêtre de l’amphithéâtre » (à sa mère, 24 novembre 1850). « Je retrouve toutes mes origines dans le livre que je savais par cœur avant de savoir lire, Don Quichotte » (à Louise Colet, 19 juin 1852). 15 mai 1832 :