Portrait De Pere Ubu Et Mere Ubu

chéri, c’est le Père Noël ! Flashes. En fait de Père Noël, j’en vois un, moi, gigantesque et translucide, qui dresse au-dessus de cette cohue figée sa formidable silhouette d’anthropophage. Il a une bouche cerise. Il a une barbe blanche. Il a un bon sourire. Des jambes d’enfants lui sortent par les commissures des lèvres. C’est le dernier dessin du Petit, hier, à l’école. Gueule de la maîtresse : « Vous trouvez normal de dessiner un Père Noël pareil, un enfant de cet âge ? » « Et le Père Noël, j’ai

crache presque sur soi, et il attend qu’il soit seul pour éternuer, ou, si cela lui arrive, c’est à l’insu de la compagnie : il n’en coûte à personne ni salut ni compliments. Il est pauvre. LA BRUYERE, Les Caractères. Ce texte présente deux portraits en parallèle. Nous n’insisterons pas sur les difficultés d’ordre linguistique qu’il présente. • Sens des termes : estomac (= poitrine), libertin (= libre penseur), abstrait (= rêveur), politique (= qui aime discuter des événements politiques). •

Cyrano en le dotant d'un appendice nasal démesuré, Rostand va, par contre, l'embellir moralement. Cyrano de Bergerac était presque devenu un personnage légendaire de son vivant. Il n'était pas gascon (son nom de Bergerac lui vient du domaine que son père possédait, non loin de Paris), mais s'engagea effectivement dans une compagnie des Gardes commandée par M. de Carbon, et composée surtout de gentilshommes gascons. Apparemment aussi bretteur que le personnage inventé par Rostand, ses camarades le surnommaient

Cyrano en le dotant d'un appendice nasal démesuré, Rostand va, par contre, l'embellir moralement. Cyrano de Bergerac était presque devenu un personnage légendaire de son vivant. Il n'était pas gascon (son nom de Bergerac lui vient du domaine que son père possédait, non loin de Paris), mais s'engagea effectivement dans une compagnie des Gardes commandée par M. de Carbon, et composée surtout de gentilshommes gascons. Apparemment aussi bretteur que le personnage inventé par Rostand, ses camarades le surnommaient

manquement aux bienséances que représente le projet de mariage de Chimène avec l’assassin de son père. Dans ses Observations sur Le Cid, Scudéry écrit : « L’on y voit une fille dénaturée ne parler que de ses folies, lorsqu’elle ne doit parler que de son malheur […], aimer encore ce qu’elle doit abhorrer […], et pour achever son impiété, joindre sa main à celle qui dégoutte encore du sang de son père. » Les deux scènes précédant le dénouement ont permis de révéler l’amour persistant de Chimène

Cyrano en le dotant d'un appendice nasal démesuré, Rostand va, par contre, l'embellir moralement. Cyrano de Bergerac était presque devenu un personnage légendaire de son vivant. Il n'était pas gascon (son nom de Bergerac lui vient du domaine que son père possédait, non loin de Paris), mais s'engagea effectivement dans une compagnie des Gardes commandée par M. de Carbon, et composée surtout de gentilshommes gascons. Apparemment aussi bretteur que le personnage inventé par Rostand, ses camarades le surnommaient

«ératépiste» se consacrent à la «languistique», «font la ventouse». Puis, revenue sur la péniche, elle retrouve Cidrolin qui rapporte les éloges qu’on lui a faits de sa péniche, tandis qu’elle ne pense qu’à son «ératépiste» et qu’elle reproche à son père d’abuser de «l’essence de fenouil». Le duc ayant «occis quelques bourgeois qui l’embrenaient», arrivent des «compagnies royales de sécurité» (des «céhéresses»), et un héraut lui signifie le montant de l’amende qu’il a à payer au roi, et le condamne

«ératépiste» se consacrent à la «languistique», «font la ventouse». Puis, revenue sur la péniche, elle retrouve Cidrolin qui rapporte les éloges qu’on lui a faits de sa péniche tandis qu’elle ne pense qu’à son «ératépiste» et qu’elle reproche à son père d’abuser de «l’essence de fenouil». Le duc ayant «occis quelques bourgeois qui l’embrenaient», arrivent des «compagnies royales de sécurité» (des «céhéresses»), et un héraut lui signifie le montant de l’amende qu’il a à payer au roi, et le condamne

« Bien sûr, au temps passé, on s’amusait de peu. Les contes et légendes, les histoires de crimes mystérieux, de maisons hantées, les diableries de toute nature, cela créait une atmosphère spéciale aux soirées d’hiver(…) »[20]. Mendras dresse un portrait–type du village paysan, qui, à l’instar de toute tentative pour faire entrer des êtres complexes dans des cadres précis, peut paraître réducteur, mais nous semble toutefois pertinent au regard des autres auteurs ayant étudié les sociétés paysannes[21] :

(1956) 68 3 *Colombine (Paul Verlaine) (1956) 72 3 82 Le testament (1956)n 74 3 86 Les croquants (1956)n 76 4 90 Je me suis fait tout petit (1956)n 79 4 114 Les philistins (Jean Richepin) (1957)n 80 4 *102 Au bois de mon coeur (1957) 81 4 *104 Grand-père (1957) 84 4 *110 Celui qui a mal tourné (1957) 86 4 112 Le vin (1957)n 88 4 *92 L'amandier (1957) 89 4 *94 Oncle Archibald (1957) 92 4 98 La marche nuptiale (1957)n 94 4 100 Les lilas (1957)n 96 5 118 Le vieux Léon (1958)n 100 5 *120 La ronde des jurons