Portrait De Quasimodo

début du suivant, le romantisme s'efforcera de réhabiliter le sentiment face à la raison : des artistes comme Turner évoquent, à travers leur représentations de la nature, les émotions de l'homme face aux puissances qui le dépassent. Juan Gris, Portrait de Picasso, 1912 Ce rejet des traditions donne naissance à de nombreux mouvements, dont chacun se pare comme d'un étendard d'un nouveau nom en « -isme »(réalisme, naturalisme, impressionnisme, symbolisme, ...). Il a aussi pour conséquence une

dans La Flèche noire, roman d'aventures situées au XVe siècle pendant la guerre des Deux-Roses. En 1831 Victor Hugo illustre dans Notre-Dame de Paris une typologie populaire (la gitane et l'orpheline Esméralda au côté du gentil monstre costaud Quasimodo : deux victimes, deux personnages de conte merveilleux) et la cathédrale, emblème de Paris, symbolise la continuité de l'histoire. Notre-Dame de Paris ne sera certes pas le Salammbô de Hugo (le XVe siècle parisien éveille plus de sympathie que l'antiquité

journal intime), se développent (comme l’autobiographie) et exaltent le désir de la connaissance de soi. C'est souvent un "moi" douloureux atteint par le "Mal du siècle" que met en scène le Romantisme. Le héros peut être banni (comme Jean Valjean ou Quasimodo), ou s'exclure lui- même (comme Frollo ou Lorenzaccio) à cause de sa misanthropie. Les personnages et les auteurs sont dorénavant des personnes. 2 - Amour malheureux Le Spleen fait partie intégrante du processus du romantisme. La mélancolie

rationnelle du mélange des genres : l’homme qui vit cette dualité, ne peut en effet se contenter du sublime… il veut aussi du grotesque (p.ex. le sublime de la cathédrale Notre-Dame de Paris abritant le grotesque du personnage de Quasimodo ; le grotesque du corps de Quasimodo et le sublime de son âme). Ce qui faut, c’est donc la peinture totale de la réalité – l’art dramatique crée alors la poésie complète : « La muse moderne (…) sentira (…) que le laid existe à côte du beau (…) Elle se mettra à

de le dire hautement, et c'est ici surtout que les exceptions confirmeraient la règle, tout ce qui est dans la nature est dans l'art. ». Cyrano est ce héros romantique, ce héros grotesque et sublime à la fois. Grotesque dans son physique, tel un Quasimodo, mais sublime dans son âme, pur dans ses actes et dans ses mots : par son sens du dépassement et de la bravoure. Rostand qualifie sa pièce de drame héroïque, il y a en effet dans cette œuvre un sens de l'épique et la mise en place d'un héros dont

morts, qui m'écrasaient. On me dit qu'en effet beaucoup de corps avaient pu être repêchés. Ils étaient déjà ensevelis, en longues files, dans un coin du cimetière. Seulement, on avait eu le soin de photographier les inconnus. Et c'est parmi ces portraits lamentables que j'ai trouvé ceux de Gaspard et de Véronique. Les deux fiancés étaient demeurés liés l'un à l'autre, par une étreinte passionnée, échangeant dans la mort leur baiser de noces. Ils se serraient encore si puissamment, les bras raidis

exemple, Dephine et Corinne de Mme de Staël, qui constituaient de pâles imitations de La Nouvelle Héloïse ou de Werther. Il montre des âmes sensibless en proie au vertige des passions, mais fidèles aux impératifs du devoir (=> leçons de morale). Portrait des héros : Ils ne sont que des "silhouettes aimables", dépourvus de vie vraie, il est incinsistant et désincarné. Le décor de leurs amours sont les plus belles villes d'Europe et les héros appartiennent à l'aristocratie. Le monde dans lequel se

période ou a vécu Delacroix. Cette invention va influencer la peinture avec la naissance du réalisme en 1850. Courbet fera « L’enterrement à Ornans ». Il aura une concurrence entre la photographie et la photographie. Nadar se spécialise dans les portraits d’écrivains. Les loisirs d’époques au XVIIIème sont le théâtre et l’opéra, les batailles scéniques. Il a la création de la musique romantique française avec « La symphonie fantastique » de Berlioz. 4) La presse et l’édition. Avant le tirage

« invente » la couleur. Poème en strophes de six vers, en alexandrins et octosyllabes. Thème assez choquant car relate d’un enfant innocent concerné par la guerre, la violence. Chute surprenante. Poème dont l’univers est idyllique. Propose le portrait d’un enfant, associé à la candeur. Le poète intervient et va parler dans la troisième strophe : il n’est plus seulement qu’un observateur. Le poète a un rôle paternel, de soutien pour l’enfant : il fait preuve d’empathie. Il propose à l’enfant des

héroïcomique mais grotesque car il s’agit moins ici du rapport avec les modèles que d’une opposition frontale avec le Sublime. De plus, le grotesque inclut plus fortement l’ambivalence : coprésence du rire et d’un sentiment incompatible avec le rire (cf Quasimodo). La parodie du Pyrame et Thisbée : le rire se retourne en émotion « sanglot », c)Mais également pathétique, dimension souvent occultée par le metteur en scène, cf définition freudienne de l’humour (on se refuse à la souffrance, on souligne l’invincibilité