Portrait De Tartuffe Et Orgon

nom de jeune fille de son arrière-arrière-grand-mère, un nom suffisamment éloigné dans le temps pour que personne ne puisse le découvrir. Il ajoute que leur intérêt était mutuel. Il était hors de question pour Corneille de faire jouer sous son nom “Tartuffe”, “Dom Juan” ou même “Le misanthrope”. Et Molière était le seul à pouvoir faire passer certaines audaces parce qu'il avait la protection du roi, dont il était le comédien attitré. Il faudrait tenir compte aussi des considérations financières : Corneille

MOLIERE SEDUCTEUR : TARTUFFE ET DOM JUAN VUS PAR LA CRITIQUE. François Rémond (Université Paris III – Sorbonne Nouvelle). En premier lieu, il paraît important de définir précisément le concept de séduction : Dans la langue courante contemporaine, le terme possède une axiologie majoritairement positive (1) : Le Sens propre distingue un sens « littéraire ou plaisant » : « En Parlant d’un homme, amener (une femme) à lui accorder ses faveurs hors mariage » et une extension de sens moderne précisément

pas flétri ta jeunesse », « on » fait référence aux religieuses du couvent de Camille. Toutes allusions que Rosette ne saisit pas, mais que Camille, elle, reçoit comme autant de blessures. 4. Un réquisitoire accablant Contre Camille. Au total, le portrait en filigrane de Camille est accablant : après avoir rappelé le gâchis qu'elle a occasionné, ses défauts, ses erreurs, Perdican donne d'elle l'image d'une femme vieillie, « au sang affadi », incapable d'aimer, qui a perdu l'innocence et la simplicité

parler de nous-mêmes, dans la médiation continuelle qu’accomplit le metteur en scène entre un texte et une époque particulière. Molière par exemple, qui assumait autant l’écriture que la mise en scène, dans Le Bourgeois gentilhomme, nous dresse le portrait d’un personnage illustrant les mœurs et les habitudes de la société bourgeoise de son époque. Il s’agissait alors d’une appréhension, du regard du démiurge restitué par un jeu de miroir au spectateur, qui pouvait souvent se reconnaître dans la caricature

https://www.bnf.frhttps://gallica.bnf.frhttps://www.bnf.fr/fr/faire-une-utilisation-commerciale-dune-reproductionmailto:utilisation.commerciale@bnf.frALPHONSE LEVEAUXALPHONSE LEVEÀUX On est d'accord depuis près de deux siècles pour admirer le Misanthrope, Tartufe, l'Avare et les Femme savantes, ces immortels chefs-d'oeuvre de l'esprit humain. Mais les critiques se sont peu oc- cupés des petites pièces de Molière et ne me semblent pas leur avoir accordé la part d'éloges qu'elles méritent. Boileau a été plus

donné pour que nous comprenions mieux ce qui se passe que les protagonistes eux-mêmes : ainsi nous savons avant Créon qui a accompli les rites funèbres sur le cadavre de Polynice (Sophocle, Antigone), nous avons vu Orgon se cacher sous la table pour surprendre Tartuffe (Molière, Tartuffe), nous avons assisté dès le début du roman au meurtre de Grand-marin par les Roubaud (Zola, La Bête humaine). c) Enfin, la simplification peut s'opérer également dans la création d'un espace spécifique. Là encore

implication personnelle dans la réflexion qui favorise l’exploration d’exemples que les candidats ont pu s’approprier. » 2 II- Le corpus pour vous aider à illustrer votre essai : 1- Le Tartuffe ou l’imposteur, Molière, 1664, III, 3 (extrait) Orgon est tombé sous la coupe de Tartuffe, un hypocrite et un faux dévot. Ce dernier réussit à le manipuler en feignant la dévotion et devient ainsi son directeur de conscience. Il s’installe alors chez lui et décide de régenter toute la maison

fait à l’oral. Suggestions de réponses : – Image A : On voit Molière déguisé en religieux/dévot (sous le nom de Tartuffe). A l’arrière-plan, il y a un carrosse dans lequel Molière a voyagé. Il va monter les escaliers qui mènent au château de M. Jourdain. Il est encadré par des laquais, tous au service de M. Jourdain. – Image B : On voit à gauche Molière, déguisé en Tartuffe, et à droite, Elmire Jourdain. Ils se promènent dans la propriété de M. Jourdain, le long d’un bassin. – Image

vraiment que Dom Juan meure. Pourtant à la mort de ce dernier, il ne le regrettera que parce qu'il lui devait de l'argent. Ainsi, loin de s'effacer devant Dom Juan, Sganarelle est aussi problématique. Dans la première scène, Sganarelle dresse un portrait très péjoratif de son maître, un blâme, à Gusman, valet de Done Elvire. Il le critique vivement en le qualifiant de « pourceau d'Épicure », de « vrai Sardanapale », d'« hérétique »… Il présente son maître comme un libertin sans aucune morale. Il

comportent des extraits de mises en scène récentes de certaines pièces : dans la série Maîtriser le discours, Bérénice et Electre de Sophocle (cassette n°8), Dom Juan (cassette n°9) ; dans la série Les textes ont la parole, Le Misanthrope (cassette n°2), Tartuffe et Le Mariage de Figaro (cassette n°4) I. Comédie et comique 1. La comédie comme genre a) Les conventions théâtrales comiques : lire L’Illusion comique de Corneille Cette comédie permet de travailler dès l’analyse du titre sur la définition