Portrait Horace De Beuzeval

complètement inattendue de Pauline de Meulien, la femme qu'il avait toujours aimé, mais qui avait épousé le comte Horace de Beuzeval. Désespéré, il parvient à la voir une dernière fois avant son enterrement. Mais, stupéfaction, la jeune femme morte n'est pas Pauline ! À la fois rassuré et intrigué, il décide, après avoir appris que l'abbaye se trouvait à côté du château des Beuzeval, d'y retourner pour y enquêter… Il découvre alors, au fond d'un caveau, Pauline, bien vivante, mais empoisonnée par

partagé avec un certain Horace. Au fil de l’histoire, le lecteur assiste à la découverte des énigmes ainsi qu’au terrible secret de Pauline. En quoi Pauline est-elle un bon personnage de roman ? Nous étudierons le portrait de Pauline, puis les passages où celle-ci est narratrice et ceux où Pauline est vu par d’autres personnages et pour finir ces deux histoires d’amour avec Horace et Alfred. DEVELOPPEMENT 1 Le portrait physique et moral de Pauline a) Le portrait physique Dans ce récit

nuit, il se rend à l'abbaye et parvient à un cachot où il trouve Pauline à l'agonie. Il la sauve et s'enfuit avec elle en Angleterre, où il prend soin d'elle. Pauline lui raconte un terrible secret. Elle commence par sa première rencontre avec Horace de Beuzeval, son futur mari. Pauline revit encore le comte à plusieurs fois : à un bal à Paris. Il lui a fait comprendre qu'il l'aimait. Ils se marièrent à Luciennes, en novembre. Le 27 août, il lui annonce qu'il doit s'absenter 2 ou 3 mois afin d'aller

puis son mariage avec Horace de Beuzeval et les événements qui l’ont menée à une situation désespérée. Nerval reprend ensuite la parole et le récit se termine par une intervention de Dumas. La construction du roman, qui ne suit pas le déroulement chronologique des épisodes de l’histoire, est complexe et il sera intéressant de réfléchir à l’intérêt dramatique de cette structure narrative et à ses enjeux. Les héros de l’œuvre permettent d’étudier le romantisme. Pauline, Horace et Alfred représentent

Pauline de Dumas, l’ambiguïté du personnage d’Horace de Beuzeval permet au lecteur de s’interroger sur le bien et le mal, cet homme est-il si méchant qu’il le laisse paraître ou est-ce seulement la déclaration d’un amour passionné ? Le lecteur peut essaiment faire un parallèle avec le Faust de Goet, le mari de Pauline aime sa femme, il l’enferme car il n’est pas capable de la tuer lui offrant toutefois un poison pour une mort plus rapide. Horace est damné, il vend son âme au diable, sacrifiant la seule

essentiels pour l’analyse du texte Il s’agit d’un PORTRAIT, celui de Charles Bovary. Le portrait moral ou physique du personnage est très important dans le roman, car il oriente notre vision et nous fournit des informations . C’est aussi un topos du roman romantique (comparer avec le portrait d’Horace de Beuzeval par Dumas à la fin du polycopié) que Flaubert va s’amuser à détourner en peignant un antihéros… C’est un portrait négatif. Si ce portrait est négatif, c’est parce que Charles est en partie

autoportrait faisait froid dans le dos, même à moi-même : certains se demandaient en voyant mon portrait quel mystère cet homme nous cache t-il ? Se retrouver dans un décor aussi angoissant mais ne pas montrer une once d’anxiété peut signifier qu’il s’y sent bien, à son aise. Mais donc cette partie de lui qu’il nous montre tous les jours, que vaut-elle comparé à celle représenté, qui est donc cet homme sur ce portrait, cela laisse également une grande part de mystère et permet d’imaginer un univers totalement

qu’ils occupent, identifiable à leurs actions, à leurs choix, et à leurs sentiments, permet de comprendre les idées, les idéologies et les valeurs dont ils sont porteurs. Les relations entre les personnages et la société sont révélées à travers des portraits, des actions, des paroles, des réflexions : on peut alors remarquer à quel point les personnages sont les témoins et les reflets d’une époque. Il existe beaucoup d’affirmations qui disent que le roman est le reflet de la société, mais qu’en est-il

Exemple 1 : dans son roman intitulé LE ROUGE ET LE NOIR (1830), STENDHAL (1783-1842) décrit une petite ville de province imaginaire, Verrières. Après avoir vanté la beauté du site, voici comment il décrit la mentalité des habitants, faisant d'eux le portrait de gens cupides et dépourvus de sensibilité : « Voilà le grand mot qui décide de tout à Verrières : RAPPORTER DU REVENU. A lui seul il représente la pensée habituelle de plus des trois quarts des habitants. Rapporter du revenu est la raison qui décide

contre Dieu lui-même puisque la prière est inefficace. Cette idée d’un Dieu inefficcace et absent sera d’ailleurs reprise par Horace de Beuzeval dans sa première lettre à Pauline, quand il la demande en mariage : le passé est la seule chose pour laquelle Dieu est sans pouvoir et l’amour sans consolation. Cette demande en mariage est d’ailleurs très singulière effrayante. Horace dira aussi dans cette même lettre : tout est inutile. Il y a des destinées qui peuvent ne se rencontrer jamais, mais qui, dès