Portrait Ridicule De Laroche Mathieu

Ça me revient, on doit décorer une table pour qu’ils fêtent leurs cinq mois. – Oui. Avec des confettis et une banderole, je l’ai rangé à côté des chips. – Il a disparu. – Comment ça « disparu » ? – Je ne le trouve plus. Quelqu’un l’a volé. C’est ridicule, qui irait piquer un cœur en pâte d’amande ? Marraine ne sait pas, mais le résultat est là, faut qu’on le remplace par un truc, n’importe quoi et que je réfléchisse à qui a bien pu passer derrière le bar PHOTO ARTHUR ELGORT/TRUNKARCHIVE.COM/PHOTOSENSO

cité. Bataille, doyen de la mine du Voreux, et le pauvre Trompette devaient fraterniser avec Bonhomme, le vieux cheval, le vieil ami du docteur Pascal ; les bons chiens Mathieu et Bertrand méritaient de revivre ensemble, dans un même livre; l'infortunée Pologne, l'égoïste Minouche, le joyeux Gédéon, et Alexandre, et l'autre Mathieu, toute la basse-cour de Désirée Mouret, aspiraient à se rencontrer avec César et la Coliche. Puis, au-dessous des animaux, les êtres inanimés voulaient, eux aussi, venir

c’est là la loi du capitalisme qui sévit. Dans Les illusions perdues, Balzac aborde, d’ailleurs, le problème du statut de l’écrivain, du rapport qu’il y a entre l’homme et l’œuvre dans une société régie par la loi capitaliste. Il brosse ainsi un portrait critique de l’institution littéraire de son temps mettant bien en relief une littérature malade, dominée d’un bout à l’autre par la seule loi économique. Notons encore que les « cabinets de lecture » dits « cabinets littéraires » voient le jour.

caché. I-4-5- Les pièces des espaces clos La quête d’une esthétique de la réinvention de la parole du monde couvre la plupart des pièces de Minyana surtout dans les dernières pièces telles que La maison des morts, Habitations, Retour, Le Couloir, Portrait, Ça Va. Dans l’ensemble de ces pièces le drame du monde semble être réduit à celui de la famille où chaque membre souffre et souffrira. Minyana traite les rapports humains dans les lieux du drame, et l’on remarque que la forme dramatique s’est développée

malgré le couvre-feu, a transformé la place de la casbah en un campement géant. Sous le soleil, elle se mue en un immense forum. Certains dorment, épuisés, emmitouflés à même le sol dans des couvertures. D’autres, très excités, brandissant les portraits de leurs martyrs, tentent de pousser les rangs des militaires qui encerclent l’endroit. Hormis un ou deux tirs de lacrymogènes, policiers et soldats gèrent avec calme, jusque-là, ces poussées de fièvre. PASCALE ÉGRÉ www.leparisien.fr www.aujourd'hui

ITEM (E.A. 3002, France) Nadra LAJRI, département de français, faculté des lettres et des sciences humaines (université de Sousse, Tunisie) Emmanuel MATATEYOU, directeur adjoint, École normale supérieure (université de Yaoundé-I, Cameroun) Martine MATHIEU-JOB (université Michel-de-Montaigne – Bordeaux-III, France) Bénédicte MAUGUIERE, Professor, Francophone Studies, directrice, Conseil international d’études francophones – CIEF, Vice-President for Asia-Pacific and the Americas, Association internationale

matière, ni la façonner en formes sublimes ... et l’on voyait partout à Carthage, dans l’architecture des maisons, dans le dessin des ornements et la forme des ustensiles, ce quelque chose de lourd et de convulsif/ comme sa physionomie – comme son portrait / que l’on retrouve dans les caractères de son écriture »23. Pauvreté de l’art et de l’ écriture carthaginoises. Mais « on ne savait pas tout ce qui était enfermé dans ses maisons, dans les souterrains, dans les sanctuaires, dans les entrepôts des