Postambule

femme de combatsOral – Texte 4 : Postambule (p. 27-28)de « Femme, réveille-toi » à « vous n’avez qu’à le vouloir. »Analyse linéaire guidéeINTRODUCTION en étapesRappel du contexte d’écriture :Contexte révolutionnaire Proclamation de la Décla. des droits de l’homme et du citoyen

OE 1 : Ecrire et combattre pour l’égalitéOLYMPE DE GOUGES – Postambule du Droits des femmes et de la citoyenneINTRODUCTION ET LECTURE DE L’EXTRAIT (4mn)Accroche : Je vais vous présenter une lecture analytique du texte d'Olympe de Gouges, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, réécriture parue en 1791 de la DDHC de 1789. C’est un texte polémique, une œuvre de combat, par laquelle ODG entend compléter le texte de 1789 en rappelant les droits de la femme

discussions qui engagent son destin, mais aussi celui des femmes qu’elle représente et celui des Noirs dont les souffrances la révoltent. Elle semble, en fait, comme appelée par cette lutte impérieuse, ce que l’on comprend bien lorsqu’elle écrit dans le postambule : « Il est bien nécessaire que je dise quelques mots sur les troubles que cause, dit-on, le décret en faveur des hommes de couleur, dans nos îles. »II /Mais si cette parole se fait entendre avec tant de force, c’est qu’elle cherche à produire un

sont victimes des inégalités de la société de cette époque. Olympe de Gouges défend tout d’abord les femmes qui sont victime de la domination exercée par les hommes sur les femmes. Nous l’observons principalement dans le Préambule et au début du Postambule avec l’invitation marquante de cette dernière pour que les femmes prennent confiance en elles pour revendiquer leurs droits avec notamment la citation « Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais

Lecture linéaire 3 : postambule extrait 2« les femmes sous l’ancien régime »Introduction :Entrée en matière  : Ce texte publié en 1791, peu après la Révolution Française est un plaidoyer en faveur des droits de la femme durant le siècle des Lumières durant lequel l’égalité devient un combat. Olympe de Gouges se réapproprie le discours juridique et reprend la forme de la DDHC en lui ajoutant un postambule. Elle souhaite la parité entre les hommes et les femmes qui consiste en un partage

Olympe de Gouges – Déclaration de la Femme et de la Citoyenne Extrait 3 : Postambule Plan détaillé pour l’analyse linéaire Eléments d’introduction - De la mort de Louis XIV en 1715 jusqu’à la prise de la Bastille en 1789, le XVIIIème siècle s’inscrit dans la lignée du précédent, dans un système nommé aujourd‘hui « l’Ancien Régime » sous lequel la France connaît une monarchie absolue extrêmement inégalitaire, avec la noblesse et le clergé qui vivent aux dépens du peuple. Le régime se trouve

Constitution,qu’il s’agit de protéger. OG ajoute simplement la notion de “bonnes moeurs”. En effet, selon elle égalité des droits hommes/femmes permettra meilleure morale : fin des actes immoraux féminins pour avoir argent et pouvoir notamment (dit dans postambule)Deuxième mouvement 5) Article 1  Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. /La femme naît libre et demeure égale à

exemplaire et bien-aimée qui pourrait être inscrite dans l'Histoire, lui donnant l'occasion de se racheter. Mais Olympe de Gouges ne s’adressera pas seulement à la Reine. Elle s’adresse aussi aux femmes révolutionnaires.     Dans le postambule, elle s’adresse aux femmes. En effet,  celui-ci s’ouvre sur une apostrophe autoritaire avec l’impératif : « Femme, réveille-toi ».  Il explicite le lectorat visé : c’est aux femmes qu’Olympe de Gouge s’adresse directement afin de les mobiliser.

d’autorité solennelle : « reconnaît et déclare + être suprême » L 14/15 du préambule de la DDFC II Un discours classique: A) Oralité très forte a) Le « Je » de la 1ière personne L’engagement personnel = T2 et T3 le choix du « Je » dans le Postambule «Je n’ai qu’un moment »   « donner à mon sexe […] je laisse aux hommes à venir » = consciente de sa mission et se présente aux autres femmes comme un modèle de combativité qu’elles doivent rejoindre. b) Apostrophes = Capte l’attention du lecteur

qui engagent son destin, mais aussi celui des femmes qu’elle représente et celui des Noirs dont les souffrances la révoltent. Elle semble, en fait, comme appelée par cette lutte impérieuse, ce que l’on comprend bien lorsqu’elle écrit dans le postambule : « Il est bien nécessaire que je dise quelques mots sur les troubles que cause, dit-on, le décret en faveur des hommes de couleur, dans nos îles. » [Transition] Ainsi, le projet d’une autrice qui proclame : « j’écris », « je crie », « je