Pourquoi Meursault Est Etranger

Céline (1932). SEQUENCE 2 (séquence majeure) : L’Etranger de Camus (1942), un roman absurde. Problématique : En quoi le roman du XX° siècle achève-t-il la déconstruction du « héros » ? Perspectives d’étude : l’absurde, le portrait de Meursault, le rôle des éléments dans l’œuvre. Lectures analytiques : 1- L’incipit : de « Aujourd’hui maman est morte » à « Oui, monsieur le Directeur ». 2- Le meurtre (fin de la première partie du roman) : de « C’était le même éclatement rouge » à

ordinaires, plus banals, plus passifs, à l'instar du narrateur d'Un homme qui dort de Perec qui déclare : « Tu te sens peu fait pour vivre, pour agir, pour façonner », ne peuvent-ils pas tout aussi bien jouer ce rôle ? Nous verrons tout d'abord pourquoi le roman doit plutôt mettre en scène des héros accomplissant des exploits héroïques pour susciter l'intérêt des lecteurs, puis en quoi des personnages très ordinaires et plutôt passifs sont tout autant capables de capter l'attention. Nous nous demanderons

exemple. Mais sans aller aussi au loin, on se rend compte que beaucoup de romans, contiennent leurs personnages à la figure à la fois mystique et étrange. Et ceux-ci s’éloignent donc des personnes réelles, si on ne s’en tient qu’à leurs traits physiques. Par exemple, dans L’Homme qui rit de Victor Hugo, le personnage de Gwynplaine est en effet bien étrange. Son sourire inné et pourtant involontaire lui donne un air et une attitude assez inhumaine. Atrocement défiguré par des voleurs qui l’ont enlevé

exemple. Mais sans aller aussi au loin, on se rend compte quebeaucoup de romans, contiennent leurs personnages à la figure à la fois mystique et étrange. Et ceux-cis’éloignent donc des personnes réelles, si on ne s’en tient qu’à leurs traits physiques. Par exemple, dansL’Homme qui rit de Victor Hugo, le personnage de Gwynplaine est en effet bien étrange. Son sourire inné etpourtant involontaire lui donne un air et une attitude assez inhumaine. Atrocement défiguré par des voleurs quil’ont enlevé quand

surtout le fait d’être confronté à la condition humaine absurde et donc de penser à sa propre mort, aux infinis qui nous entoure, à notre intelligence incapable de comprendre le monde. On peut dire que Meurso ne connait pas de divertissement, il est étranger à l’amour, à la société, à l’ambition etc.. A tout ce qui constitue un véritable dérivatif. La seule chose qu’il aime relève de la sensualité jamais de l’intellect. Texte 2 : Le loup des steppes. Le loup des steppes est un roman allemand écrit avant

Selon Camus l’absurde se divise en 4. L’absurdité de la vie, du temps, de l’homme et du monde. .L’absurdité de la vie : Ce qui fait l’absurdité de la vie c’est la monotonie de celle-ci. On l’accepte jusqu’au jour où on se pose la question du pourquoi. C’est alors qu’on se pose la question de l’aspect rituel des choses, c’est ce que camus appel l’éveil de la conscience. .L’absurdité du temps : Selon Aristote, le temps est séparé en trois parties donc aucune n’existe : le passé n’existe plus,

personnages absurdes » : les personnages de Beckett, Vladimir et Estragon d'En attendant Godot, n’ont pas conscience de l’absurdité de leur existence ; vivant dans l’absurde, ils ne vivent pas l’absurde, ils en sont presque réduit à un état d’animalité. Meursault (L'Etranger) franchit le pas pendant le récit, Caligula l’a déjà franchi quand commence la pièce. Camus évoque aussi dans son essai Don Juan ou Sisyphe comme héros absurdes, or la différence est que ceux-là sont pleinement conscients et lucides quant

Ouverture à l'imagination du lecteur. Manon déploie tous ses charmes. l.11: Phrase brève qui contraste avec les précédentes et qui semble mimer l'indifférence de DG = mise à distance à travers la négation restrictive «ne...que ». Réserve de DG étrange et en contradiction avec son discours. Construction de l'image d'un homme qui ne cède pas facilement invraisemblable. Conclusion partielle et transition : ainsi la dramatisation passe ici par la mise en scène théâtrale de la démonstration d'amour

Dans les années 1940, il réfléchit au problème de l’absurde et transcrit ses préoccupations dans son œuvre L’étranger en 1942. Ce roman met en scène un personnage, Mersault qui semble inadapté et comme le titre l’indique « étranger » à la société dans laquelle il vit. Ici, cet extrait nous présente la 1ère page du roman dans un récit à la première personne qui raconte les réactions du personnage à la mort de sa mère. On verra donc quel est la particularité de cet incipit 

indifférent, étranger à sa vie, développer cette idée Vous avez parlé de comparaison possible entre L’étranger et le Misanthrope de Molière, dites en quoi Alceste et Meursault sont communs, et différents. Qu'est-ce qu'un héros ? Quels personnages de votre séquence sont des héros et en quoi ? Quels personnages de votre séquence sont des antihéros et en quoi ? Que pensez vous de l'attitude de Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Céline ? Quel texte préférez vous dans cette séquence et pourquoi ? Pouvez-vous