Pourquoi Mme Bovary Se Suicide T Elle

vice : la terrible Mme de Merteuil, dans Les Liaisons dangereuses de Laclos, finit sa vie défigurée, ruinée financièrement et socialement, mais après avoir longtemps imposé sa toute-puissance par ses intrigues libertines et son cynisme machiavélique. Vautrin, chez Balzac, satisfait sa volonté de puissance, sa frénésie de ­conquête au mépris de toutes les valeurs morales et « réussit » dans ses stratagèmes diaboliques. 2. La réussite fait accéder le personnage à l’existence Pourquoi la réussite est-elle

vice : la terrible Mme de Merteuil, dans Les Liaisons dangereuses de Laclos, finit sa vie défigurée, ruinée financièrement et socialement, mais après avoir longtemps imposé sa toute-puissance par ses intrigues libertines et son cynisme machiavélique. Vautrin, chez Balzac, satisfait sa volonté de puissance, sa frénésie de ­conquête au mépris de toutes les valeurs morales et « réussit » dans ses stratagèmes diaboliques. 2. La réussite fait accéder le personnage à l'existence Pourquoi la réussite est-elle

bien au héros en représentant une humanité moyenne. Les antihéros sont des héros « médiocres ». Enfermés dans leur condition sociale ou familiale, ils ne sont pas armés pour lutter ou manquent de grandeur. Claude Lantier, dans L'Œuvre, de Zola, se suicide après avoir compris qu'il n'atteindrait jamais son idéal. Jeanne, dans Une Vie, de Maupassant, est littéralement écrasée par la société. Enfin, Bardamu dans Voyage au bout de la Nuit de Louis-Celine Ferdinand qui refuse d'aller à la guerre. Rien que

méthode de lecture qui subordonne l’étude de la « forme » et la rigueur scientifique à la quête d’un « frisson » et d’une « émotion » qui, pour être rapportés à la figure de l’auteur, ne sont peut-être pas si éloignés de ceux que cherche une Emma Bovary dans l’identification aux personnages ? Il convient donc d’examiner la proposition de Nabokov en se posant la question suivante : le mode de lecture qu’il préconise, orienté vers une communion avec l’auteur, est-il satisfaisant pour rendre compte

enfants), il est nommé quelques mois plus tard, avec Boileau, historiographe du roi Louis XIV, ce qui correspond à une charge officielle : écrire l'histoire du règne. (tous les quotidiens du roi ont brûlé suite à un incendie) En 1689 : À la demande de Mme de Maintenon, Racine écrit et fait représenter Esther, "tragédie biblique", pour le pensionnat de jeunes filles de Saint-Cyr. En 1691 : Athalie, nouvelle tragédie tirée de l'Ancien testament. À la fin de sa vie, il se tourne de nouveau vers les jansénistes

Les compensations ......................................................................................................................... 11 4. Flaubert et Madame Bovary : ............................................................................................................... 13 4.1 Le style de Flaubert dans Madame Bovary ..................................................................................... 14 4.2 Le personnage d’Emma ..................................................

disparaît vite, ne reparaît qu’à la fin […] À lire l’aventure, on en connaît surtout le plaisir, et la peur n’est qu’un jeu. » Nous nous concentrons sur cet avis et allons voir en quoi l’aventure romanesque provoque le plaisir chez le lecteur mais pourquoi il est préférable de vivre une aventure dans notre vraie vie. L’aventure à travers la lecture, les sentiments et le plaisir sont liés mais ceci est un rêve, une échappatoire à la vie et à la peur d’où la préférence d’une vraie aventure avec la présence

mais de penser un microcosme régit par des lois, ne rendant pas compte du macrocosme dans lequel le lecteur se trouve. Ainsi, le lecteur est entrainé dans le « nouveau monde » d’Yonville dans Mme Bovary de Flaubert, microcosme régie par des lois existant dans la réalité du lecteur mais exacerbées jusqu’au suicide d’Emma. Ainsi, toute la ville d’Yonville semble s’intéresser à la vie sentimentale d’Emma, le lecteur est entrainé de force dans ce voyeurisme. C’est parce que le lecteur est happé dans un

Flaubert apparaît aujourd'hui comme l'un des plus grands romanciers du XIXe siècle avec en particulier Madame Bovary et L'Éducation sentimentale, roman d’échec publié en 1869 qui décrit un jeune homme, Frédéric, incapable d’avancer et de faire des choix, amoureux d’un idéal, Madame Arnoux, idéal finalement dégradé à la fin du roman. En parallèle, Flaubert y décrit l’enlisement d’une génération, celle qui a 20 ans en 1840, contemporaine de la révolution manquée de 1848, qu’il traite comme une parodie

poète est malheureux en société et ne connaît le bonheur que par l’évasion poétique : paysages exotiques, souvent maritimes (ports,…). Le paradis Baudelairien est purement imaginaire et poétique. Il revient déçu de son unique voyage à la Réunion. « Pourquoi l’homme croit-il toujours qu’il serait bien là ou il n’est pas ? ». Baudelaire est influencé par Platon : dualité de l’âme prisonnière du corps, et de l’homme exilé ici-bas et aspirant à l’autre monde. I. Un Bilan négatif (1 à 8) 1. La jeunesse (1