Pourquoi Voltaire A Choisi Ce Genre

A priori, il semblerait incohérent de parler de choses sérieuses sur le mode plaisant ou humoristique. En effet, on ne peut pas parler de choses sérieuses avec le sourire. Tout d’abord, parce que certains sujets, tels que la mort, la religion etc., ne se prêtent pas à la dérision, surtout lorsque cela touche directement des personnes. Peut-on rire de tout ? Lorsque ces sujets sont des critiques humoristiques et que ces critiques sont mal interprétées, l’auteur peut ainsi se heurter à de vives contestations

Diplôme d’Accès aux Études Universitaires – A Enseignement À Distance Année 2011-2012 Cours de Littérature Enseignante : Madame Bourjea Fascicule n°3 En page précédente : Jean-Honoré FRAGONARD (1732-1806) La jeune fille lisant, v. 1776 * Sommaire 1. (Brève) introduction au XVIII° siècle 2. Article « Philosophe » de L’Encyclopédie 3. Quelques noms, titres et dates 4. Conseils bibliographiques 5. Textes 6. Commentaires de textes choisis pp. 3-7 pp. 8-9 pp. 10-11 pp. 12-13 pp

polémique attaque une personne sur un ton violent. Registre épique: Sert à grandir, amplifier les actions des personnages. Registre tragique: Les personnages sont présentés comme soumis au poids d’un destin contre lequel ils ne peuvent pas lutter et qui les conduits au malheur. Registre comique Registre ironique: L’ironie consiste à exprimer le contraire de ce que l’on veut dire. Registre lyrique: Vise à traduire les émotions et les passions du locuteur. LE SIECLE DES LUMIERES

VOLTAIRE À FERNEY, 1760-2010 250 ans plus tard, nous voici en 2010 auprès de Voltaire, 66 ans, qui met déjà un point final à ses Mémoires. L’éternel mourant ignore, bien sûr, que le destin lui réserve encore dix-huit années à vivre – et à quel rythme ! Voltaire à mal aux dents. Ou du moins à celles qui lui restent. Un certain Lécluze vient à Ferney. Acteur de la troupe de Stanislas à Lunéville, auteur de textes poissards et chirurgien-dentiste. S’il ne guérit pas Voltaire de ses maux, du

abordées, style de l’auteur, genre littéraire privilégié, etc. Dans un sens plus étroit, il arrive parfois qu’on désigne sous l’appellation de courant un regroupement d’auteurs mus par un idéal esthétique commun ou une idéologie commune, un groupe d’écrivains ayant des relations entre eux. Il faudrait cependant alors plutôt parler d’école ou de groupe que de courant. L’intérêt du courant littéraire n’est pas de classer définitivement une œuvre, mais de donner un point de départ à l’analyse. Quand on sait

de Vestphalie, car son château avait une porte et des fenêtres. On voit que Voltaire joue admirablement des adverbes ou prépositions logiques «car», «même», «c'est pourquoi», «mais»...), pour mieux disqualifier une vérité tout extérieure et inexacte, tout en économisant, par la parataxe, ces mêmes outils logiques, pour mieux laisser le lecteur rétablir par lui-même une causalité cachée mais réelle. L'ironie de Voltaire est sensible d'abord dans l'emploi systématique de l'enchaînement cause / effet

mouvement culturel qui prônait l'imitation des anciens poètes grecs ou romains, et une grande place à la mesure. On retient donc une forte envie des intellectuels de cette époque de remettre le monde dans un droit chemin de mesure et de valeurs morales grâce à des moralistes tels que La Fontaine et ses Fables ou Racine avec notamment Phèdre qui est selon lui ≪ L’oeuvre la plus morale qu'il ait écrit ≫. A ce mouvement classique succède ≪ Les Lumières ≫ qui prônait une plus grande égalité entre les hommes

auteurs, lecteurs et libraires. La littérature française du 18è s'épanouit dans l'Europe tout entière. Toute éducation aristocratique complète doit comporter un voyage à Paris, les échos de la vie littéraire des gazettes sont attendus, les classiques français circulent, les souverains appellent les écrivains comme conseillers (Voltaire, Diderot), la langue aussi se diffuse : en 1714, le traité de Radstadt, avec l'Empereur d'Autriche n'est rédigé qu'en français, signe d'une langue des élites. C'est Maupertuis

divers conduit à questionner la spécificité de l’écriture. Une séance sur la notion de « littérature populaire » permet de réfléchir sur les genres et leur hiérarchie, sur la production en série et l’originalité d’un style, sur la notion de « classique ». - Ecrire, publier, lire. Plusieurs questions peuvent être abordées dans le cadre de la séquence. D’abord, la question des limites de la liberté de l’écrivain et de sa responsabilité. Ensuite, la question des politiques éditoriales : à l’occasion

théâtre, décidées à braver l’interdit traditionnel d’un genre dit « mâle », pour accéder à la parole publique, et à l’espace social, artistique et politique que constituait le théâtre de l’Ancien Régime. De la prétendue absence des femmes dramaturges dans l’histoire du théâtre… « – Pourquoi y a-t-il si peu de femmes auteurs dramatiques ? – Comment se fait-il qu’il y ait si peu de femmes auteurs dramatiques alors que les femmes de lettres sont si nombreuses ? – Pourquoi y-a-t-il si peu de femmes