Pourquoi Vouloir Et Dira La Vérité Selon Nietzsche

TomTG6Sujet : Faut-il renoncer à la vérité ? La bouche de la vérité ou « Bocca della Verità » est une ancienne sculpture sur marbre assimilée à un masque, elle se trouve dans l’église Santa Maria à Rome. Cette sculpture a plus de 2000 ans et la légende raconte qu’elle aurait tranché la main de tous ceux qui ne disaient pas la vérité. Ceci nous prouve l’importance de cette vertu déjà dans l’empire romain. Du latin « Verus » qui signifie vrai, véritable, réel, la vérité pourrait être défini comme

Daniel Pimbé Nietzsche (1997) Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Edition numérique : Pierre Hidalgo PhiloSophie © février 2011 Table des matières Introduction : Biographie ......................................................... 5 Chapitre 1 : La doctrine de la volonté de puissance ............... 12 Affirmation et négation de la vie ............................................... 12 Vie et valeurs : le fait primordial ................................................. 12

Nietzsche On refusera longtemps à Nietzsche la qualité de philosophe, en alléguant ses contradictions, son style poétique et aphoristique. On invoqua sa maladie et l'effondrement final dans la folie pour classer ses écrits au nombre des documents pathologiques. L'œuvre de Nietzsche fut défigurée par la propagande nazie. On pourrait allonger la liste des interprétations aberrantes. Mais l'essentiel est que, par l'influence qu'il exerça sur les esprits de l'époque, l'autorité philosophique de Nietzsche

tradition n'en retient généralement : les Sophistes, dont deux représentants célèbres, représentés par Platon dans ses dialogues, sont Gorgias et Protagoras. Pour Protagoras, "L'homme est la mesure de toute chose", c'est-à-dire qu'il n'y a pas de vérité absolue, mais seulement des opinions relatives à l'homme (ce vin délicieux pour tel amateur est amer pour le malade). Et ce qui compte pour lui n'est absolument pas la sincérité, mais bien plutôt la maîtrise de l'éloquence pour défendre n'importe

l'opinion. L'allégorie se réfère à la méthode socratique. Socrate oblige, à force de questions insistantes, ses interlocuteurs à dire des différentes choses ce qu'elles sont. Ses interlocuteurs résistent, ils préfèrent leur ignorance à la recherche de la vérité. C'est que la connaissance suppose comme préalable que l'on abandonne ses opinions et que l'on accepte l'incertitude. Quand Alcibiade aperçoit Socrate, il s'enfuit et essaie de se défaire de l'importun par tous les prétextes. Mais Socrate insiste

liberté ». La liberté des anciens est une liberté qui s’exerce, c’est la liberté du citoyen qui participe à la vie de la cité. Cette liberté est souveraineté. C’est une liberté politique. Mais cette liberté, opposée à la liberté des modernes, est, selon Constant, dépassée au sens de passée et archaïque. Par contre, la liberté des modernes, adaptée aux nouvelles sociétés occidentales, n’est plus celle du citoyen mais de l’individu, n’est plus celle qui s’exerce mais celle dont on jouit. Cette liberté

A quoi bon vouloir la Vérité ? Si, « La Vérité n’est pas toujours bonne à dire » comme le maintient le proverbe, pourquoi la rechercher? Cette quête de vérité suppose des efforts, aussi bien sur soi-même que vis à vis des autres. En effet, personne ne peut se flatter de connaître tout sur tout, tel le narrateur omniscient d’un roman ou encore tel le Dieu créateur qui peut voir et aider tous ses fidèles en détresse, chacun doit essayer de découvrir la vérité sur le monde, les êtres et les choses

Etre conscient, c’est être attentif et décider (volontairement ou plus ou moins consciemment) d’être attentif à telle chose ; la conscience est attention et donc choix : cf. Bergson. D’où son lien avec la vie affective consciente ou non : désir, vouloir, intérêt, pulsions. - La forme de la conscience qu’est l’activité de la raison, la pensée logique, est étroitement liée au langage. - Cette relation de la conscience, donc du sujet humain aux autres et aux choses n’est pas seulement

sagesse et du savoir, il semble que par essence sa méthode soit le questionnement fruit de l'étonnement et que son but soit la vérité, c'est-à-dire une connaissance reconnue indiscutablement comme juste. Aristote (384-322 av. JC) le dit d'ailleurs très clairement dans La Métaphysique, livre α, 920 b 20 (trad. J. Tricot) : "la philosophie est appelée la science de la vérité". Il n'est donc pas étonnant que nous commencions notre programme par cette notion. Pourtant, cette évidence ne manque pas

de supprimer les désirs qui viendraient troubler cette « paix ». » Socrate réprime ses désirs et ses « inclinaisons » pour être heureux. Il est donc insatisfait car ses désirs et ses besoins ne le sont pas puisque réprimé. Porc satisfait : Selon Nietzsche, les animaux vivent dans l’instantanée et sans passé, ils sont donc heureux car n’ayant pas de passé ne se soucis de rien si ce n’est leurs désirs primaires. Je n’accepte pas ces allégations car il est prouvé qu’empiriquement les animaux ont un