Pouvoir Des Fables Satire

novembre 1851. C'est en effet le cas de l'écrivain Victor Hugo, parti sur les îles de Jersey et Guernesey, qui consacre un recueil nommé les Châtiments à la critique de ce pouvoir. Il a pour enjeu le changement d'esprit et le soulèvement contre le pouvoir en place en critiquant fortement l'empereur, l'acquisition de son pouvoir et sa politique. C'est dans ce contexte qu'il convient de situer le poème "Fable ou Histoire" qui a pour vocation de discréditer l'empereur et de montrer son usurpation en

fantaisie / "inculque la sagesse et la vertu". L'apologue remontre à l'Antiquité gréco-latine avec Esope, Phèdre (env. 15-50 après J-C), Pilpay (vers le 3e siècle avant J-C) : poète indien auteur de nombreuses fables en sanskrit, qui sera lui aussi l'une des sources d'inspiration de certaines des fables de La Fontaine. L'apologue ne se réduit pas à la fable : le christianisme développera d'autres formes narratives : parabole, conte, nouvelle, image. II) La diversité narrative de l'apologue Il peut

1. Variété, diversité et vivacité pour piquer la curiosité et susciter l’intérêt : « plaire » Dans « Le pouvoir des fables », fable de La Fontaine (VIII, 4), un orateur dans l’Antiquité essaie de retenir l’attention de son auditoire en multipliant les arguments. Peine perdue ! En leur racontant une histoire, il se fait écouter… La variété des genres de fiction • L’apologue – Les fables, avec leurs récits remplis d’animaux, d’objets, de végétaux qui se conduisent comme des hommes, composent

exemple, dans un essai, consiste à démontrer une idée de façon très claire et irréfutable, alors que dans la deuxième, l’idée est plus dissimulée mais le récit qui est généralement plus plaisant. Le plus souvent, on peut en trouver dans les contes, les fables, les utopies et le théâtre ou dans d’autres genres narratifs appropriés à l’apologue. L'apologue est un discours narratif à visée argumentative et didactique, très souvent allégorique, rédigé en vers ou en prose, qui renferme des enseignements, dont

avec un premier conte, tiré de l' Aristote, Joconde. Deux recueils de contes et nouvelles en vers se succèdent alors, en 1665 et 1666. Continuation de cette expérience narrative mais sous une autre forme brève, cette fois de tradition morale, les Fables choisies et mises en vers, dédiées au Grand Dauphin, paraissent en 1668. En 1669 La Fontaine ajoute un nouveau genre à son activité en publiant le roman Les amours de Psyché et de Cupidon, qui suscite une relative incompréhension mélangeant prose

disfonctionnement de la Cour. Notre étude s'articuleras alors autour de cinq parties de la fables ; I. Le tableau terrifiant de la peste II. Le discours du Lion III. Le discours du renard et des autres animaux IV. le disoucrs de l'ane et ces csq V. la moral I. Le tableau terrifiant de la peste Omniprésence de la mort la peste rpz le mal par exellence abondance des négations II. Le discours du Lion pouvoir politique la rupture dans le discours avoue sa faute noble personnage III. Le

Extrait: Introduction : Jean de La Fontaine (1621-1695) est un auteur de l'époque classique surtout connu pour ses Fables publiées en 1668, inspirées de celles des auteurs de l'Antiquité, notamment Esope et Phèdre, mais qu'il enrichira jusqu'en 1694, un an avant sa mort. « Le loup et le chien » est une fable en vers du premier livre qui a pour objet de faire l'apologie de la liberté, et qui reprend un récit D'Esope. Nous montrerons que ce poème vise d'abord à séduire le lecteur, par un récit

texte de référence adapté par un nouvel auteur à de nouvelles situations, de nouveaux publics, de nouvelles intentions ». Ajoutons que nous nous appuierons sur les travaux de Canvat, Collès et Dufays pour introduire les procédés parodiques : « les fables sont souvent réécrites pour le seul plaisir de les transformer par des anachronismes, des inversions, des adjonctions ou des suppressions, des exagérations ». En conséquence, nous nous proposons de montrer que le jeu intertextuel autour de la fable

donne ici la victoire ; Mais l'Ouvrier vous a déçus : Il avait liberté de feindre. Avec plus de raison nous aurions le dessus, Si mes confrères savaient peindre. " Livre III, Fables de La Fontaine La fable étudiée « Le lion abattu par l'homme », est tirée du livre III fable 10, du recueil complet des Fables de la Fontaine. C'est une légère peinture qui a pour but de plaire et de distraire : séduire un large public. S'appuyant sur l'héritage antique et traducteur d’Ésope, il s'est inspiré

mais également des valeurs. Dans sa fable « Les obsèques de la lionne », La Fontaine se livre à une critique de la société : les morales de ses fables sont autant de discours visant une satire sociale et politique de la société. Il faut mettre à nu le visage noir du pouvoir en s'adressant au public par le biais de récits simples. De même que les fables, les apologues (Montesquieu) dénoncent, de façon déguisée, les cruautés et dérives du système monarchique. La Bruyère dans « Les Caractères ou