Poème De Lautréamont

voyant », 15 mai 1871 HATIER Annabac 2006 HACHETTE Annales Bac 2009 HACHETTE Annales Bac 2008 HACHETTE Annales Bac 2007 La poésie et le monde (ES/S – sept 2005) - Bosquet, « Défense du poète », Sonnets pour une fin de siècle - Eluard, « Le cinquième poème visible », A l’intérieur de la vue - Jaccottet, « Parler », Chants d’en bas NATHAN Annales 2007 « Et je porte avec moi cette ardente souffrance » (STG - sept 2005) - Gautier, « Le Pin des Landes », España - Baudelaire, « L’Albatros », Les Fleurs du

une sensibilité et un style baroques qui se manifestent dans les temps de crise. Le Baroque n’est plus seulement d’Aubigné et Sponde, Chassignet et la Ceppède, Théophile et Saint-Amant, mais Rabelais et Montaigne, Verlaine et Rimbaud, Mallarmé et Lautréamont. Et sa plus haute expression serait, au dire de Bernard Delvaille, aussi bien dans la poésie religieuse du XVIIe siècle que dans Le Promenoir de Tristan L’Hermite ou dans les Paysages belges de Verlaine. A l’origine de cette conception d’un baroque

……………………………………..............13 d) le poème à analyser de Guillaume Apollinaire : Automne malade (ALCOOLS) …………..…………………………………......14 2. Paul VALERY (1871-1945), poète philosophe ………………………………….. 16 2.1. Le Cimetière marin (1920) ……………………………………………………..18 3. Les ruptures ………………………………………………………………….............19 Pierre REVERDY (1889-1960)…………………………………………………… 19 - l’analyse du poème Tard dans la Nuit …………………………………............ 22

pousse une langue à part ; le vocal’hermétisme (« Sonnet en -yx »). Les images poétiques le travail de la forme jusqu’à surréalisme par exemple : peuvent effrayer le lecteur « La terre est bleue comme (le une orange » écrit Éluard [Lisez l’ensemble du poème en 1929) dans L’Amour la poésie.] III-3 La poésie se définit d’abord par sa beauté et par les émotions qu’elle suscite Argument – Le poète ne considère pas le langage comme un instrument transparen mais comme le moyen d’accéder t à la beauté : le

soumise à une haute exigence : il faudrait qu’elle soit «déesse et immortelle», ce qui est quelque peu redondant, mais correspond bien à l’idéal que Baudelaire avait défini dans son poème des ‘’Fleurs du mal’’ ‘’La Beauté’’ («Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre […] Je trône dans l’azur») ou dans le poème en prose ‘’Le fou et la Vénus’’ («l’immortelle Déesse […] l’immortelle Beauté !»). Mais «je l'aimerais», qui est accentué par l'adverbe modalisateur «volontiers», traduit bien l'impossibilité

la cadence du souffle. Ayant obtenu en 1914 le premier baccalauréat et le second en 1915, il commença des études de médecine. En 1917, il fit la connaissance d’André Breton. Leur commune admiration pour Mallarmé, Rimbaud, Apollinaire, Jarry et Lautréamont les lia d’amitié. Mobilisé cette année-là, ce fut avant de partir au front comme médecin auxiliaire qu’il se vit «infliger la vérité» sur son roman familial, qu’il apprit la série de mensonges dans lesquels il avait vécu toute son enfance. Sur

la cadence du souffle. Ayant obtenu en 1914 le premier baccalauréat et le second en 1915, il commença des études de médecine. En 1917, il fit la connaissance d’André Breton. Leur commune admiration pour Mallarmé, Rimbaud, Apollinaire, Jarry et Lautréamont les lia d’amitié. Mobilisé cette année-là, ce fut avant de partir au front comme médecin auxiliaire qu’il se vit «infliger la vérité» sur son roman familial, qu’il apprit la série de mensonges dans lesquels il avait vécu toute son enfance. Sur

passais de moins en moins. Je m’étais mis à choyer immodérément les mots pour l’espace qu’ils 6 Voir Les Pas perdus, N. R. F., édit. admettent autour d’eux, pour leurs tangences avec d’autres mots innombrables que je ne prononçais pas. Le poème FORÊT NOIRE relève exactement de cet état d’esprit. J’ai mis six mois à l’écrire et l’on peut croire que je ne me suis pas reposé un seul jour. Mais il y allait de l’estime que je me portais alors, n’est-ce pas assez, on me comprendra. J’aime ces

je me passais de moins en moins. Je m’étais mis à choyer immodérément les mots pour l’espace qu’ils 6 Voir Les Pas perdus, N. R. F., édit. admettent autour d’eux, pour leurs tangences avec d’autres mots innombrables que je ne prononçais pas. Le poème FORÊT NOIRE relève exactement de cet état d’esprit. J’ai mis six mois à l’écrire et l’on peut croire que je ne me suis pas reposé un seul jour. Mais il y allait de l’estime que je me portais alors, n’est-ce pas assez, on me comprendra. J’aime ces confessions

choyer immodérément les mots pour l’espace qu’ils 6 Voir Les Pas perdus, N. R. F., édit. admettent autour d’eux, pour leurs tangences avec d’autres mots innombrables que je ne prononçais pas. Le poème FORÊT NOIRE relève exactement de cet état d’esprit. J’ai mis six mois à l’écrire et l’on peut croire que je ne me suis pas reposé un seul jour. Mais il y allait de l’estime que je me portais alors, n’est-ce pas assez, on me comprendra. J’aime ces