Poésie Pathétique

l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! Jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1861. • Registre : lyrique, pathétique. • Thème : romanesque, celui de la rencontre, on retrouve l’éloge de la femme inconnue, et le désespoir d’un échec pour le poète. • Discours : descriptif. • Impressions personnelles : c’est un poème d’amour à travers une scène de

registres sérieux Le registre pathétique et le registre tragique Ce sont à l’origine les deux registres caractéristiques de la tragédie antique ou classique, qui doit susciter chez le spectateur « terreur et pitié ». Le pathétique (du grec pathein : souffrir) naît de l’évocation de souffrance poignantes et provoque la compassion du lecteur. Les personnages sont des êtres faibles confrontés à la violence, la misère, la maladie, la mort d’êtres chers. L’expression du pathétique repose sur le lexique,

implication directe. On peut constater un contraste entre une douleur émouvante, retenue, dans la première partie du poème, et une colère violente dans la seconde. 1/ Une évocation pathétique du sort des victimes L’évocation des victimes de la guerre dans la première partie du poème est particulièrement pathétique, d’autant plus qu’elle est sobre, puisque marquée par la figure de l’euphémisme. En effet, le poète ne parle jamais directement de la guerre ou des soldats. A la lecture des premiers

-primauté de la sensibilité -aspiration vers l’infini, sentiments religieux -désir d’évasion, de voyage, goût de l’exotisme -mélancolie, mal du siècle, spleen -valorisation de l’individu (moi) -mission prophétique du poète Formes : -prose ou poésie poétique : registre élégiaque ou épique -goût du pittoresque et du symbole -musicalité -au théâtre mélange des genres Musicien romantique : -Hector Berlioz -Richard Wagner -Franz Peter Schubert -Claude Debussy -Franz Liszt Auteur Romantique :

connaissons. Mais le poète ne se résume pas toujours à être le simple peintre de la réalité. Certes, la poésie est le reflet de sentiments humains immuables et intemporels, ainsi que l’image d’une réalité sociale, mais Il arrive aussi que le poète nous entraîne dans l'univers de ses propres rêves. Et l'on trouve dans cette subjectivité le génie personnel de chacun. Avec Paul Verlaine par exemple, la poésie se fait musique, légèreté et suggestion. Peintre certes, mais un impressionniste des clairs-obscurs

écrit dans son poème Tristesse d’une étoile : « Et je porte avec moi cette ardente souffrance ». . Cependant la souffrance est-elle nécessaire aux poètes pour écrire ? Nous verrons que la souffrance est au cœur de la création poétique mais que la poésie reste cependant un art du langage et de l'expression. Pour parler juste de la souffrance, il est surement nécessaire d'avoir vécu ce dont on parle, les éléments douloureux que le poète a subit pendant sa vie peuvent lui permette d'écrire un chef-d'œuvre

élève, non corrigé) La poésie est un genre dont les fonctions n’ont jamais été clairement définies et n’ont jamais fait l’unanimité chez les poètes à toute époque. Alors, la poésie a-t-elle pour fonction de dénoncer les injustices ou les atrocités de notre monde moderne ? Ne peut-elle pas en montrer les aspects positifs ? N’aurait-elle pas enfin d’autres buts ? Nous allons répondre à ces questions en trois parties. Dans un premier temps nous verrons en quoi la poésie dénonce les atrocités et les

pour votre rédaction dont le sujet vous donne souvent des consignes concernant le genre et le type. Un genre littéraire est une notion de type catégoriel qui permet de classer des productions littéraires en prenant en compte des aspects de forme (poésie, récit, théâtre), de contenu (aventure, journal intime), d’effet (fantastique, horreur, comique), de style, etc. Divers critères pouvant se combiner et se chevaucher pour déterminer des catégories secondaires, la liste des genres n’est pas close.

poétique : le pathétique : Polyptote « revient/reviens » antanaclase car sens différent (propriété, verbe de mouvement) or ils sont mis sur le même plan « aussi ». Ambivalence (appartenance l.4/souvenir l.3) + dérision de l’espoir de « guérison » ; « pas plus que le merle » + « guérit de l’absence » métaphore de la maladie sur l’absence (devient dysphorique) + « or » et « boue » métaphore de la misère et de la richesse. Antithèse modératrice « de… dans » : pathétique atténué. « Que

a La poésie de Baudelaire :-le symbolisme = prendre concret pour 1 symbole-le romantisme (qui se rapproche de son ami V. Hugo)-le parnasse (comme son ami Théophile Gautier) | TITRE | LE CYGNE, les Fleurs du mal, Baudelaire. | LES AVEUGLES, Les fleurs du mal, Baudelaire | LES FOULES, Petits Poèmes en Proses, Baudelaire. | ENIVREZ VOUS, Petits Poèmes en Prose, Baudelaire | | DATE | 1861 | 1861 | 1862 | 1862 | | GENRE | Poème | Poème | Poèmes | Poème | | TYPE | | | | Argumentatif | |