Poésie Réel Imaginaire

Texte 4 : Paul Eluard, Poésie et Vérité (1942) : Pendant la guerre, engagé dans la Résistance, Paul Eluard participe au grand mouvement qui entraîne la poésie française, et le poème Liberté ouvre le recueil Poésie et Vérité paru en 1942. Année où, comme Aragon, il adhère au Parti communiste, indissociable de la lutte contre le fascisme. Les textes qui forment ce recueil sont tous des poèmes de lutte. Ils doivent entrer dans la mémoire des combattants et soutenir l’espérance de la victoire : comme

connaissance, suggérer plutôt que nommer, décrire ou raconter, mythologie, légende, Bible, la poésie utilisé comme un accès, avec des vers impair et de la musicalité. Les emblèmes du symbolisme: •Paul Verlaine pratique un art de la suggestion. Ses principaux recueils confèrent le primat absolu à la musique, seule capable de transporter l’âme vers des ailleurs inconnus. •Arthur Rimbaud fait de sa poésie une exploration de l’inconnu. Tout sens immédiat disparaît au profit d’hallucinations, d’« illuminations

2. - Rabelais, Gargantua - Montaigne, Essais ÉCOLE LYONNAISE XVIIe s. XVIIIe s. XIXe s. XXe / XXIe s. CLASSICISME LUMIÈRES ROMANTISME SURRÉALISME - Références à l’Antiquité - Idéal d’équilibre - Règles des unités - Ironie - Références au réel politique contemporain - Mélange des genres - Éclatement des formes - Lyrisme - Exacerbation des sentiments - Déconstruction du langage - Primat de l’image - Multiplication des supports - Boileau, Art poétique - La Fontaine - Molière - Racine -

La reflexion littéraire sur l’homme et le monde donne lieu à deux grands types de textes, ceux qui présentent directement aux lecteurs des idées, un raisonnement ou un engagement, et ceux qui mettent une histoire plaisante, fictive, imaginaire au service d’une intention didactique. Pourquoi certains écrivains ont-ils recours à cette deuxième forme d’argumentation indirecte pour inciter à réfléchir sur l’homme et sur le monde? Quels intérêts présentent les oeuvres fictives pour transmettre des idées

faisant une parodie de la poésie galante et du romantisme ? Plan du texte :· 1er mouv : cadre spatio-temporel et situation d’énonciation (strophe 1)· 2ème mouv : description de la charogne (strophe 2 à 4)· 3ème mouv : zoom sur la charogne (strophe 5 et 6)Analyse linéaire :1.· parodie style poésie lyrique amoureuse v1-2· « mon âme » : désigne compagne du narrateur/promeneur, apostrophe, emploie 2ème personne du pluriel (=inversion des valeurs traditionnelles de la poésie lyrique)· sentier fait

Dans Observations et autres notes anciennes (pages 40-41), Philippe Jaccottet écrit : « […] la poésie n’est-elle pas un acheminement toujours recommencé vers l’intérieur de soi ? » Dans quelle mesure, selon vous, les recueils au programme répondent-ils à cette définition de la poésie ? Ce sont des recueils marqués par une expérience intime de la mort et de la dépossession que Philippe Jaccottet nous donne à lire avec «Leçons», «Chants d’en bas» et «A la lumière d’hiver». Ils sont façonnés par

d’aventures imaginaires Le conte merveilleux : C’est une histoire qui met en scène un fait où la magie ou la sorcellerie entre en jeux, avec une trame particulière. La formule magique rythme le récit, elle apparaît 2-3 fois. Sous le terme « merveilleux » on sous-entend que des personnages gentils et méchants apparaissent au fil du conte. Ces personnages sont entourés de lutins, de fées, de magiciens, d’une vieille femme, d’enfants ou de sorcières. Tous ces personnages font partie d’un monde imaginaire et

définition traditionnelle, à savoir : la nature, l’ensemble des phénomènes sensibles) qu’il aurait développée. Compris comme cela, ce « monde » pose problème quant à la définition de l’activité de l’artiste : pour opérer, il doit se référer au monde réel, (la nature) et dans ce cas, l’image qu’il en rendrait, ne pourrait être qu’une pale copie de ce dernier, faisant de son activité, non plus un acte de création, mais une simple imitation. L’enjeu est aussi de déterminer le rapport qu’entretient l’artiste

IMAGE - IMAGINATION - IMAGINAIRE L'image est, en psychologie, une représentation mentale d'objets non présents. L'imagination est, dans la psychologie classique, une activité de l'esprit qui fabrique des combinaisons nouvelles d'images. Pour Sartre (qui nie comme Alain la réalité de l'image mentale, reflet passif du réel) l'imagination, ou fonction imageante, n'est qu'une manière de viser un objet réel : le viser, l'« intentionner » comme n'étant pas là. Est dit imaginaire, tout produit de l'imagination

façon dont le spectateur lui-même investit le devenir du personnage qui compte pour lui. En somme, le spectateur non seulement prend du plaisir mais s’émancipe, en puisant à la scène de l’énergie vitale pour son imaginaire et en nourrissant la scène théâtrale de son investissement imaginaire, le point de rencontre entre ces deux flux, qui les transforme à son tour, étant le comédien, lieu de l’incarnation du verbe du dramaturge et de l’imaginaire du spectateur. » Pascal Vacher