Præsidium du Soviet suprême

De la Russie à l'URSS : 1917-1927 II- Des Soviets au communisme 1. Le pouvoir aux bolcheviks 1. Les transformations 2. Le communisme de guerre 2. La guerre civile 1. Les Blancs contre les Rouges 2. L'intervention étrangère 3. La victoire communiste [pic] A/ Le pouvoir aux bolcheviks [pic] 1) Les transformations Avec l'appui de l'aile gauche des socialistes révolutionnaires, les bolcheviks s'emploient sans délai à édifier l'«ordre

l’URSS, devant conduire le pays sur le chemin d’une société égalitaire et juste, pour ensuite être étendue à l’ensemble des sociétés et des Etats du monde. De fait, le PCUS est le seul parti autorisé depuis 1917: les institutions (PCUS, Soviet Suprême, Praesidium, suffrage universel mais un seul candidat). Qui contrôle le parti contrôle le pays, confusion appareil d’Etat/parti. De plus, depuis 1921, le modèle de direction est celui du centralisme démocratique. c.a.d. l’interdiction des tendances

le pouvoir législatif composé de deux Chambres dont le Sénat (deux sénateurs par Etat) et la Chambre des représentants (chaque Etat a un nombre de représentant proportionnel à sa population) pour voter les lois et le budget. Sans oublier la Cour suprême, composée de neuf juges nommés à vie par le président, qui est l’organisme judiciaire le plus important du pays et qui bénéficie d’un très grand prestige. Alors que la vie politique est dominée par le bipartisme : démocrates et républicains se partagent

compte 150 tués. Les soldats rejoignent le peuple. Ces fraternisations permettent au peuple d'accéder aux arsenaux et de s'armer. La Douma, pourtant suspendue par le tsar, met en place un comité provisoire. Au même moment un soviet se réunit, on lance les Izvestia. Le soviet passe un accord avec le comité provisoire. Le 2 mars, le gouvernement provisoire succède comité provisoire. Il est présidé par LVOV, MILIOUKOV (le leader du parti libéral) et KERENSKI. Le même jour, NICOLAS abdique en faveur

nom du Comité Central Exécutif en soviet suprême de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Comme ses prédécesseurs, le soviet suprême comprenait deux chambres: le Soviet de l'Union et le Soviet des nationalités. La constitution accrut les pouvoirs du soviet suprême, lui permettant d'élire des commissions, ce qui constitua la majeure partie de son travail. Comme sous la constitution précédente, le Præsidium exerçait les pleins pouvoirs du soviet suprême entre les sessions, et avait le droit

de l’Etat. Ces grands électeurs forment un collège qui élit ensuite le Président en décembre. Le nouveau président prend ses fonctions le 20 janvier suivant. Le Président nomme ses secrétaires d’Etat (ministres), mais aussi les juges à la Cour suprême lorsqu’il faut les remplacer après leur mort ou leur démission. Il commande l’armée, définit et conduit la politique étrangère, dirige l’administration fédérale, fait appliquer les lois. Ni lui ni ses secrétaires d’Etat ne peuvent être renversés par

12.5 M en 1966 ; 18 M en 1986 L’URSS est une fédération et une apparence de démocratie. Les Soviets élus du plus petit échelon au Soviet suprême ont la souveraineté théorique mais n’ont pas de réels pouvoirs pas plus que l’exécutif officiel (Praesidium et Conseil des Ministres) qui sont contrôlés par le Secrétaire Général et le Politburo issu du Comité Central du PCUS. Tous les candidats des soviets élus sont des candidats uniques présentés par le Parti à ses différents échelons. Le pouvoir réel

agricoles. Il rencontre Iouri Andropov président du KGB de 1967 à 1982 et secrétaire général du PCUS de 1982 à 1984, en vacance dans la région. Dès lors sa carrière s’accélère, il est élu au Comité Central en 1971 à 40 ans et au Politburo, l’organe suprême du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique qui définit sa politique et sa ligne directrice, en 1980. A cette époque l’URSS est affaiblie par une situation géopolitique nouvelle, dans le domaine économique l’écart se creuse entre les

vojd » (le guide) du peuple et amorce le culte de la personnalité. L’URSS est mûre pour accueillir le stalinisme. -Le pouvoir et la deuxieme guerre mondiale Il s’appuya sur la guepeon et l’armée rouge. Il assura, en accord avec le praesidium du Soviet – suprême, l’application des plans quinquennaux successifs qui mettent en valeur toutes les ressources nationales. C’est la période de Kolkhozes et de la collectivisation des campagnes. Par une série de purges, il brise toutes les oppositions a

connus. La politique de Roosevelt repose avant tout sur l’expérimentation. Cependant, le bilan n’est pas aussi triomphant que prévu : le chômage peine à être jugulé, les hommes d’affaires sont hostiles au volet industriel des New Deals, et la Cour Suprême invalide certaines mesuresphares du programme de Roosevelt (1936). Cependant, le chef d’Etat passe outre et lance le deuxième New Deal, plus axé sur les mesures sociales. Le volontarisme commence alors à porter ses fruits : en 1939, la production