Prédelle

des combats et les traumatisme du conflit. Dix a composé son œuvre sur le modèle d'un retable des corps peints ou sculptés surmontant la table d’hôtel dans une église de la renaissance. Cette œuvre composée de trois panneaux principaux et d'une prédelle, est appelé triptyque. La technique de la trempeur sur bois, est un procédé de peinture utilisant le jaune d’œuf pour lier les pigments. Sur le panneaux de gauche, des soldats en armes tournent le dos au spectateur et marchent dans la brumes

de se défendre. Le ciel s’est considérablement réduit, jusqu’à être totalement oblitéré par les voraces langues de feu, on peut dire que c’est le soir après la bataille et pendant les comptes de soldats morts, blessé, ou si possible vivant. La prédelle : Panneau inférieur au format rectangle allongé : le peintre inscrit dans ce format la représentation de ce qui semble être un caveau ou un cercueil collectif : des soldats allongés, soldats proprement alignés. Ce qui renvoie à un vestige d’humanité

sont imaginables, on peut également penser que le personnage du sauveur n’est qu’en fait qu’un fantôme parmis les morts. Pour finir, la prédelle (panneau inférieur au format rectangle allongé) représente ce qui semble être un caveau ou un cercueil collectif. Les soldats allongés évoquent le corps du Christ mort représenté dans la prédelle du retable d'Issenheim. De plus, ce sont les seuls morts dont on aperçoit nettement le visage et qui ne sont pas mutilés ce qui leur redonne une part

front près à ce battre. L’atmosphère est sombre et ne prévoit rien de bon. Panneau central : insiste beaucoup sur l’horreur de la guerre pendants les batailles, les ruines, la désolations, le clames épouvantable, la souffrance et la morts. La prédelle : on voit des soldats couchées en ligne dans ce qu’on qualifierait de tranché avec un air de souffrance qui laisse a ce demander si ils sont morts ou toujours en vie. Panneau de droite : insistant aussi sur l’horreur de la guerre montre un soldat

parties **Retable : Dans une église, tableau placé sur un autel et sur lequel sont représentés les épisodes de la vie du Christ et des saints. C'est à la Renaissance que le retable peint fait son apparition (il peut également être sculpté). ***Prédelle : C'est la partie inférieure du retable Présentation de l'artiste: Jeunesse Otto Dix est issu d'un milieu ouvrier (son père Ernst Franz Dix travaillait dans une mine de fer), mais reçoit une éducation artistique par sa mère, Pauline Louise

une tranchée effondrée, près d'un abri renversé. Des cadavres achèvent de pourrir alors qu'un squelette est demeuré accroché à la branche d'un arbre. Les panneaux latéraux figurent le départ vers le front et le retour de deux blessés. Sur la prédelle, des dormeurs - ou des cadavres ? - allongés sous une toile de tente. Le triptyque, peint sur bois, est exécuté avec une minutie réaliste extrême. Les jambes d'un mort sont constellées de pustules ou de blessures purulentes, comme les membres du

« Der Krieg » (La guerre) Tableau d'Otto Dix C'est un triptyque auquel s'ajoute une prédelle. C'est un tableau de grande dimension. Il est conservé à Dresde. 1) Le peintre : Otto Dix Il est Allemand, né en 1891 et mort en 1969. Soldat de la première guerre mondiale, il a réalisé de nombreux croquis pendant les combats. Il a appartenu à 3 grands mouvements : - L'expressionnisme (déformation de la réalité pour inspirer aux spectateurs une réaction émotionnelle) - Le mouvement Dada (mouvement

tour à tour la montée au front, le champ de bataille (et la mort), le retour du front. L’œuvre, entièrement figurative, est imposante : 204 cm x 204 cm pour le panneau central, 204 cm x 102 cm pour les panneaux latéraux et 60 cm x 204 cm pour la prédelle ; le spectateur s’y sent ainsi d’avantage intégré (elle se présente comme une sorte de paysage dans son champ de vision). La technique de la tempera sur bois, employée par Dix pour ce triptyque, rappelle celle des anciens comme Jérôme Bosch et son

importante de l’image, peut-être la plus importante pour l’artiste car elle est la seule à présenter une part d’espérance et de vie. La composition et la perspective L’absence de perspective (atmosphérique pour les 3 panneaux et linéaire pour la prédelle) ne permet pas au spectateur de poser son regard, de s’offrir un moment de repos, l’horreur est partout. CONCLUSION La Guerre d’Otto DIX est une œuvre que l’on peut qualifier d’engagée, c’est en quelque sorte un acte politique par

La Guerre Problématique : Comment l’art rent-il compte de la guerre ? OTTO DIX, La guerre 1929-1932, TRYPTIQUE Dans ce tableau, il y a 3 parties : au centre, (le panneau central) , Sur les côtés (les panneaux lattéraux), en bas (la predelle). Une œuvre composée de 3 tableaux s’appelle un tryptique. Il rappelle les tableaux de la Renaissance. Ce tryptique rappelle ceux de la Renaissance Flamande. Contexte historique :1ère Guerre mondiale (1914-1918) * 2 types de guerre :