Procédé Poétique

n'exclut pas la création de tragédies classiques, considérées aujourd'hui encore, comme le genre le plus noble. En premier je vais vous dire Qu'est-ce qu'une tragédie ? La tragedie est un Genre dramatique, défini lui aussi par Aristote dans la poétique comme >. La tragédie met en scène des héros, des rois, des princes, s’expriment sur un ton élevé et sublime. Pourtant, de nos jours certains observent que celui-ci est de plus en plus difficile à représenter (...) .     Les règles de la tragédie

indépassable. Racine mettant en scène dans ses tragédies des sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse des règles du théâtre classique élaborées par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote. les Modernes, représentés par Charles Perrault, soutiennent le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, et affirment au contraire que les auteurs de l’Antiquité ne sont pas indépassables, et que la création littéraire consiste à innover

l'irrégularité de leur structure, ensuite parce qu'elles développent des passions générales ou trop personnelles. La forme de ces drames, il suffit de les lire pour s'en apercevoir, est étrangère à la scène française. Je ne jugerai pas l'auteur, la poétique de Corneille et de Racine en mains ; mais je prendrai, s'il le veut bien, le nouveau code introduit par notre dernière révolution littéraire, et je ne doute pas que M. de Musset ne l'accepte, vu que jusqu'ici il n'a rien été promulgué de plus libéral

les héros appartiennent le plus souvent à l'univers de la mythologie et des légendes qui ont fondé l'histoire hellénique. Ainsi, leur grande renommée les précède et ils sont parfaitement connus des spectateurs, dès le début de l'action. Selon la Poétique d'Aristote (IVe siècle avant J.-C.) qui a défini les règles de la tragédie, le genre dramatique cherche à inspirer la crainte et la pitié ; c'est pourquoi le héros tragique ne peut être ni complètement bon, ni complètement méchant. Il se doit donc

tragique lundi 12 décembre 2005, par NAUGRETTE Catherine, Université de Paris-III * * * * * * * * * Sommaire * Introduction * Dressons la problématique du comique et du tragique à partir de la Poétique d’Aristote * La question de la catharsis et de la séparation des genres de la comédie et de la tragédie au cours des siècles Compte rendu de la conférence de Catherine Naugrette, Université de Paris-III Introduction Le thème « comique et tragique »

chacune après l’autre alors que le chœur est d’ordinaire à l’unisson. Le 02/10/12 Aristote, 33à av. J.C, La Poétique (chap. VI) Extrait : « ce qui séduit le plus dans la tragédie, ce sont les parties de l’histoire : les péripéties et les reconnaissances (…) Quant au spectacle, s’il exerce une séduction, il est totalement étranger à l’art et n’a rien de commun avec la poétique, car la tragédie réalise son effet même sans concours et sans spectateurs. » En 2005, au festival d’Avignon, a eu

« La principale règle est de plaire et de toucher. » Racine « La tragédie doit exciter de la pitié et de la crainte. » Corneille Dans sa citation, Corneille fait référence à la formule d’Aristote qui dans la Poétique définissait la tragédie comme « l’imitation d’une action noble et complète […] faite par des personnages en action et non au moyen d’un récit et qui, suscitant pitié et crainte opère la purgation de ce genre d’émotions. ». La citation de Racine se veut polémique : il entend rappeler

personnage tragique et des personnages impliqués avec lui dans sa passion. Racine décrit donc ces passions de façon exacte cependant Aristote précise ces idées et en donne une autre conception. * Bien avant Racine, Aristote avait dans ses Poétiques défini les enjeux et la finalité de la tragédie. Les passions seraient donc le moyen d’aboutir à ce qu’il qualifie de catharsis : la “purgation des passions”. Le spectacle tragique place le spectateur dans la pitié et la terreur afin de susciter

différencie du langage commun et qui supplée à ses carences. Le spectacle n'est donc que la mise en forme du texte, par le pathos qui provient directement du jeu des comédiens, ce qui n'est qu'un complément du texte. On trouve peu de choses dans la Poétique sur la représentation, si ce n'est justement qu'elle apparaît comme un complément du texte. Au moyen-age, la liberté de la représentation se développe aussi bien pour les pièces sérieuses (les mystères) que pour les pièces populaires (les farces)

métamorphose, présenter le monde comme chaotique et sans ordre. - illusion et apparences trompeuses ( les bulles, le miroir, le crâne ) - Théâtre dans le théâtre / antithèse, contraste.. - Corneille, l'Illusion Comique. INTRO: - Depuis la poétique d'Aristote, on oppose la comédie qui doit faire rire à la tragédie qui doit susciter terreur et pitié. Au 18 ème siècle, grâce à Molière comédie et tragédie sont clairement différenciées. Néanmoins au 20 ème siècle, la frontière entre comédie et