Procédés Du Rire Pour Dénoncer

DISSERTATION Le rire au theatre Depuis toujours, le rire fait partie de notre quotidien. Besoin vital, tout aussi bien pour notre corps que pour notre esprit, il est indispensable à tout le monde pour trouver une équilibre, une stabilité. Ce rire, qu’il soit gras, nerveux, moqueur, jaune, peut être déclenché par plusieurs facteurs : de la situation invraisemblable, en passant par le simple jeu de regards, au ouan man show de notre époque jusqu’à la littérature et au théâtre. On peut distinguer

grâce à de nouveaux procédés, différents de ceux de la farce. Ce genre, ancêtre de la comédie a pour seul but de faire rire, cela passe à travers un comique de mots souvent grossiers, composé notamment d’injures ou de mots du registre bas à connotations sexuelles ou scatophiles. Le comique de geste est lui aussi souvent arriéré, on peut relever la scène où le maître se retrouve enfermé dans un sac puis roué de coups dans les Fourberies de Scapin . Ces procédés comiques peuvent

Dissertation I) L’écrivain, le locuteur, pour aborder, dénoncer un sujet sérieux ou bien grave tel que la guerre ou le viol peut avoir recourt à l’humour. Cette forme d’esprit très en vogue au cours des siècles met en valeur avec drôlerie le caractère ridicule, insolite ou absurde de certains aspects de la réalité. C’est le cas dans le drame historique de Victor Hugo, Le roi s’amuse publié en 1832, qui dans sa préface porte une critique comique et très accentuée sur le gouvernement et la censure

bourgeois, mettez-vous à la place du costumier et imaginez la liste des costumes par personnage. 3 • Molière nous précise au début de la pièce que l’acte I se déroule « dans une clairière près de la maison de Sganarelle ». Comment le décorateur va-t-il procéder pour respecter cette didascalie ? Cherchez des indications sur les décors à l’époque de Molière, puis imaginez la feuille de consigne du décorateur. 4 • Dans la scène 5, les didascalies concernant les coups sont nombreuses mais nous n’avons pas d’indications

du théâtre est montré par Brecht dans Le Petit Organon pour le théâtre, « Depuis toujours l’affaire du théâtre est de divertir les gens ». Les auteurs écrivent le plus souvent des comédies lorsque leur but est le divertissent pur et simple. Des procédés d’exagération, des quiproquos sont utilisés comme dans le Malade Imaginaire de Molière. Les péripéties n’ont pas vraiment d’intérêt dramatique primordial mais sont comiques, Beaumarchais dans ses comédies, le Barbier de Séville et Le mariage de Figaro

affirmer que la fonction principale de la comédie est de provoquer le rire chez le spectateur notamment par les différents comiques de gestes, de mots, de situations, de caractères, de répétitions et de mœurs présents dans les comédies. Par exemple, lorsqu’il y a des chutes, des coups, des grimaces, des tics amusants, cela divertit le public. Lorsqu’il y a des lapsus, des fautes de grammaire, de syntaxe ou de mots, cela entraîne le rire. La comédie divertit également lorsqu’il y a des malentendus, des

des émotions et facilite la compréhension. La littérature transmet émotions alors qu'un discours écrit ou oral qui présente une liste d'arguments peut ennuyer, laisser insensible. - Ex : Le théâtre qui fait rire permet de décontracter l'atmosphère et donc mieux accepter les critiques du dramaturge. Et le comique permet de critiquer un défaut par exemple en ridiculisant un personnage qui le symbolise. II/ La littérature n’est pas un moyen propice au

Dissertation Sujet : La Comédie Théâtrale ne doit-elle servir qu’à faire rire ? Le mot « comédie » a d'abord servi à désigner le théâtre en général (XIV-XVIe siècles). A partir de la Renaissance, on lui a attribué un sens plus restreint et plus précis: il renvoie désormais à un genre dramatique qui se distingue à la fois de la tragédie (forme noble du théâtre) et de la farce (forme populaire du théâtre). La comédie est un genre protéiforme, donc difficile à saisir. Il y a quand même des constantes:

entraves, les injustices réprimées par les usages et les coutumes du monde dans lequel nous vivons. Quant aux termes "lieu propice", ils désignent la scène et cela nous incite à nous demander si cet espace, que constitue le théâtre, est favorable pour dénoncer et critiquer ces abus. D'où, il convient de se poser la question suivante; Le théâtre est-il un espace permettant l’engagement et la critique sociale ? La réponse la plus évidente est que le théâtre a, avant tout, pour fonction première, le divertissement

lors de l’intronisation de M. Jourdain en « mamamouchi » qui se termine en « divertissement » (le mot est de Molière) pour le comte du faux grand Duc, altesse Turque. Mais le divertissement, qui fait vivre des émotions diverses (se divertir, c’est rire, mais c’est aussi pleurer, être ému, ressentir de la crainte, de la pitié, de la joie, de la déception), est aussi par là un moyen d’échapper au quotidien. Tout spectacle crée une évasion, déconnecte, crée une illusion. Le théâtre est le monde de l'imaginaire